samedi 4 septembre 2010

La rentrée livresque, survol

Sélection des plus subjective

Voici en substance (et en oubli) quelques livres que nous attendons tel un fumeur sa cigouille post coïtale.

Tout d’abord, «l’autoroman» de notre monstre sacré Victor Lévy-Beaulieu, Bibi (Grasset) qui nous transporte à travers de l’Afrique centrale au Québec en passant par l’Île de Pâques. Le même éditeur propose le nouveau roman de la controversée Virginie Despentes (Baise-moi), Apocalypse bébé.
                                                                                                                                           Photo: Elie Wiesel
Il nous est également loisible, sous l’habituelle jaquette jaune, de lire Otage le dernier roman du titulaire d’un prix Nobel de la paix Elie Wiesel qui se penche sur l’enlèvement d’un Juif par des Palestiniens en 1975 à New York et propose, par la même occase, une réflexion sur le conflit que l’on sait.

Parlant de politique, le solide Louis Hamelin nous plonge en plein cœur de la Crise d’Octobre avec un roman, parait-il, très documenté, La Constellation du lynx (Boréal).

Autre pointure, l’auteur du conte sur l’eau si chère à Guy Laliberté, Yann Martel, lance ces jours-ci la très attendu version française de son roman sur la Shoa Béatrice et Virgile (XYZ).

Mon  ancien collègue Michel Vézina (Coups de tête) brassera la cage quant à lui avec Zones 5, un roman de pirates modernes dans un Québec indépendant dirigé par…Richard Martineau.

Nous jetterons également note dévolu en octobre sur Mon cul, le commandant et Munch de Mô Singh ainsi que le premier roman de la réalisatrice (Le Ring) Anaïs Barbeau-Lavallette qui se déroule dans Hochelaga-Maisonneuve ou Homa pour les agents immobilier. Ça s’appelle Je voudrais qu’on m’efface (Hurtubiste).

C’est sans doute aussi pour ne pas s’effacer que l’ex-felquiste et éditeur Jacques Lanctôt publie pour sa part Les plages de l’exil qui raconte ses années dans l’île de Fidel Castro.

Du côté des traductions, notons La chute des géants (R. Laffont) de Ken Follet qui nous avait donné le magistral Les Piliers de la terre et, ô bonheur, une version non-amputée de 50 %, comme ce fut le cas jadis de Parlez-moi d’amour du nouvelliste culte Raymond Carver. La nouvelle ancienne vraie mouture se nomme Débutants (éd. De l’Olivier).

Si vous n’avions qu’un essai à lire cet automne, on opterait pour les désormais traditionnels Comptes et contes du prof Lauzon (Michel Brûlé) qui nous proposent toujours un regard différent et incisif sur notre société. Amen.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ce court survol super intéressant! de belles lectures en perspective!