Survol musical 2012
Avec un concert adapté pour le public québécois, Johnny est venu, a vu et a vaincu.
Shows
Johnny Hallyday au Centre Bell
Oui, je sais. Mais justement pour cette démesure, ce clinquant assumé qui est doublé d’un charisme hors norme et d’une générosité sans faille. Parce qu’avec Batman et James Bond, il y a Djeuni. Il est venu, il a vu et il a vaincu en dépit de ses 69 balais. Total respect.
Zaz au Métropolis
Arrivé vers la fin du spectacle cet été au Métropolis, je l’ai observée, langue pendue, me réjouissant de découvrir sur scène cette gouailleuse sauvage. Loin de la fille plutôt fleur bleue subodorée, Zaz distille sur scène une énergie survoltée. Comme si on venait de retirer sa camisole de force à une évadée. Mention honorable à la voix écorchée, l’attitude point levée et le geste théâtral de la nouvelle Mélissmell vu sur You Tube et rencontrée en entrevue.
Richard Desjardins au Club Soda, Plume et Loco Locass aux Francos.
Le premier pour le côté «j’y étais» et la solennité jouissive de ce bilan de carrière, le second pour cette reprise décoiffante du spectacle All Dressed, sa pétarade de hits et son attitude désinvolte, les troisièmes pour avoir su canaliser, l’espace d’un spectacle, le désormais historique «printemps érable».
Disques
Old Ideas de Leonard Cohen
Loupé le spectacle du second soir au Centre Bell où il a chanté La Manic en français, m’en remettrai-je un jour ? Il restera pour les soirs de grandes quêtes existentielles, ce magnifique album auréolé de la magistrale Show Me The Place. Ma chanson de l’année issue de ce disque grandiose sur lequel se retrouve aussi, notamment, la superbe Darkness.
Aux Alentours de Marie Pierre Arthur
Avec cette seconde livraison sur laquelle ont participé le dream team constitué d’Olivier Langevin, François Lafontaine et Louis-Jean Cormier (Karkwa) ainsi que Robbie Kuster (Pat Watson), Marie-Pierre Arthur s’impose comme une artiste majeure au sein de la francophonie. Mentions spéciales à Avec pas de casque et Moran dont les Astronomie et Sans Abris sont à la fois chaleureux, réconfortant et superbement écrits. Vous avez dit addiction ?
Pour le plaisir des trames sonores des séries télévisées seventies, le côté psychédélique/funk, les influences de James Brown et de Frank Zappa, les effluves jazz et le côté sexe et festif de cette meute aussi sauvage qu’exaltée.
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