lundi 31 janvier 2011

Les Québécois : bédé

Les Québécois

Avec son adaptation coquine de  L’«homme de Vitruve», le célèbre dessin de Léonard de Vinci, pour illustrer l’album Les Québécois (tuque du CH, Poutine, bière, pelle), le caricaturiste Yohann Morin (Yoh) de Safarir frappe fort. 

À l’intérieur toutefois le contenu s’avère plutôt juvénile. Certaines planches font sourires, on y reconnaît tous un beau-frère, mais on se désole de voir réapparaître certains gags qui ne changent que de décor ou des clichés tenaces (les BS) sortis tout droit de la radio-poubelle de Québec. 

Une suite est en préparation, souhaitons à YOH de se dénicher un co-auteur qui l’aiderait à relever d’un cran la teneur de son propos d’autant qu’il tient là un excellent filon. 

dimanche 30 janvier 2011

Entrevue avec Antoine Gratton


Il nous a fait le coup en novembre 2009. Puis il a, en quelque sorte, remis cela dans le cadre sa tournée des parcs l’été dernier. Voilà que l’étoile montante de la chanson québécoise récidive avec une autre série de spectacles différents les uns des autres avec chacun sa thématique inspirée des cinq sens : «Comme ça a super bien fonctionné la dernière fois, c’est un peu comme s’il s’agissait  de supplémentaires mais avec cette fois de nouvelles chansons tout en conservant les mêmes formules», explique Antoine de bon matin. 

Lui qui semble particulièrement enthousiaste entre deux sessions d’enregistrements de son prochain album dont la parution est prévue pour avril et sur lequel nous retrouverons encore des invités spéciaux dont, cette fois, Mister Vallaire.

«Le premier soir ça sera le band avec des projections, le second je serai entouré d’un quatuor à cordes, le troisième fera la part belle aux cuivres, le quatrième soir je serai seul au milieu du Club Soda avec un piano et le cinquième je serai en face à face avec un Dj», s’enthousiasme ce fan fini de James Brown dont la réputation de bête de scène n’est plus à faire. 

Lorsque l’on lui demande laquelle des cinq thématiques lui occasionne le plus de stress, l’Antoine n’hésite pas: «Disons que celle pour laquelle je suis le moins préparé, et c’est voulu ainsi, c’est celle avec le Dj Dee.  L’entente que j’ai avec lui c’est que je n’ai pas vraiment le droit de connaître sa préparation. Il me dit qu’elles seront les chansons qui seront remixées mais il se garde un bon 50 % de cartes dans sa manche. Pendant le show, il me balancera des trucs et je devrai réagir.»

À contrario, la thématique qui le fait le plus saliver est celle où il sera accompagné d’un quatuor à cordes. D’autant plus qu’il devrait y en avoir pas mal sur son prochain encodé. «Pour l’instant de suis dans ce buzz-là. Je me souviens que lors de la dernière série de concerts, celle qui incluait le quatuor avait été ma thématique préférée. Peut-être parce que le volume est plus bas, que les gens écoutent plus et que c’est plus sweet, en tout cas ça m’avait profondément touché», confie ce Jack In The Box qui, sous son costume de super héros et son œil étoilé, cache au fond un grand romantique. Un cœur pur qui nous promet aussi plusieurs pièces inédites de son prochain album. 

Antoine Gratton
Cinq sens, cinq spectacles
Du 1 au 5 février au Club Soda, 20 h.

vendredi 28 janvier 2011

Another Year de Mike Leigh



Anti clinquant
Sérieux prétendant à la course aux récompenses lors du dernier Festival de Cannes, Another Year pose un regard ultra réaliste sur le temps qui passe et la quotidienneté au soir de la vie.

Récipiendaire de la Palme d’or en 1996 avec Secrets et Mensonges, le Britannique Mike Leigh (Naked), un porte-étendard du cinéma social anglais, sublime l’apparente banalité des choses en nous introduisant dans la vie Tom et Gerri !  Soit les très crédibles et attachants Jim Broadbent et Ruth Sheen.

Un couple professionnel bourgeois-bohème, la soixantaine complice, qui mène une vie toute simple faite de cueillettes de tomates et basilic dans le jardin de la maison «suburb» de Londres.

C’est à l’occasion de ces rencontres tout ce qu’il y a de plus banales, déclinées sur les 4 saisons, où ils reçoivent des amis et des membres de la famille, que ce film qui porte l’imposante matrice théâtrale du réalisateur prend tout son sens.

On y retrouve, outre notre couple solide, la collègue secrétaire et amie de Gerri, l’instable Mary, personnage pivot du film interprété de façon magistrale par Lesley Manville. Une alcoolique fauchée en permanente quête d’attention qui s’aperçoit, petit à petit, que sa vie est une errance.

Surtout lorsqu’elle fera connaissance avec la nouvelle petite amie de Joe, le fils du couple qu’elle connaît depuis tout petit et sur lequel elle nourrissait de vains espoirs amoureux en guise de métaphore de sa peur de vieillir.

Avec les autres personnages qui se greffent au film dont le frère de Tom, un nouveau veuf introverti et terrorisé par son fils (un quadragénaire immature et ex skinhead) et son meilleur ami, un outre mangeur alcolo qui a peur de la retraite, Another Year porte à la réflexion.

Rythme lent mais répliques savoureuses (on vous recommande la version sous-titrée) et jeu d’ensembles exceptionnel, il nous rappelle subrepticement que la vie est composée de petites choses qui se joignent entre-elles.

Si vous n’êtes pas encore préoccupé par le bilan de votre vie ou par votre retraite, ce film n’est peut-être pas pour vous. Mais les amateurs d’un certain cinéma existentialiste y trouveront assurément leur compte.    ***1/2  


             

lundi 24 janvier 2011

Higelin Paris/Zénith

Higelin
Paris/Zénith 18.10.2010

Pièces de son dernier album Coup de foudre et quelques classiques, ce concert rock et funky qui laissait la part belle aux excellents musiciens prouve que même à soixante-dix ans, qu’il fêtait ce soir là, le papa d’Arthur H (qui s’y pointe le temps d’un duo) s’avère toujours aussi prodigieusement allumé. 

Voici une belle façon de le découvrir sur scène. Générosité et charisme  *** ½ 

dimanche 23 janvier 2011

Bïa concert intime avec Yves Desrosiers

Bïa en concert intime avec Yves Desrosiers

Rideau rouge, guitares, complicité, Bïa et Yves Desrosiers ont foulé une cinquantaine de scènes avec ce spectacle dépouillé qui met de l’avant la sensibilité lumineuse de la Brésilienne dont les inflexions évoquent parfois Lhasa. 

En plus des pièces de la belle, on y croise en français, portugais, espagnol et anglais des airs de Brassens, Piaf, Ferland et du poète russe Vissotsky (il faut refaire le magnifique album de Desrosiers avec cette formule). Sur Itunes 

*** ½ 

samedi 22 janvier 2011

No Parano : Entretien avec Juliette



La rassembleuse

Dernière rescapée d’une certaine gouaille française, Juliette revient nous donner à rire, s’émouvoir et réfléchir entre deux ballons de rouge qui tâche.


Dans les notes de presse, il est stipulé que le titre de l’album, No Parano, était pour illustrer que la chanteuse a balayé ses craintes au moment de la création. Secret ? «Quand on fait un album on est toujours en proie au doute. Comme il s’agit d’un frein, il vaut mieux essayer de se dominer et de se dire : bon je vais faire ce qui me tente et puis voilà. Mais si cela s’est avéré plus simple cette fois c’est parce que je n’ai pas travaillé seule en confiant la co-réalisation et la direction musicale à Vincent Segal (Sing, M…)», explique la chanteuse dont la dégaine physique est diamétralement à l’opposée de celles des starlettes préfabriquées.

Chose dont elle se moque d’ailleurs avec The Single dont le propos sarcastique pourrait se résumer à : «Pour vivre heureux, vivons célèbres».

Or, dans plusieurs autres pièces où elle affirme, par exemple, son ancienne adhésion au Parti Communiste, donc près du peuple (nostalgique Rue Roger Salengro), ou encore lorsqu'elle se moque des clubbers (Rhum-Pomme), Juliette observe toujours ses personnage par en dessous ou du moins d’égal à égal.

N’est-ce pas contradictoire que d’afficher cette sympathie pour la «France d’en bas» tout en raillant la culture populaire comme la téléréalité ?

 «Oui, bien sûr qu’ils l’écoutent. Mais je ne suis pas sûr qu’ils aiment ça. On ne sait pas ce qu’ils en disent à la maison. Quand vous avez les résultats d’une audience qui vous explique que telle émission a été très suivie et que dans le même temps on vous présente un sondage qui révèle que l’animateur de ladite émission est le plus détesté des gens, ben le paradoxe ne vient pas de moi», se défend cette récipiendaire de deux prix Charles-Cros et d’une médaille de Chevelier des Arts et des Lettre qui semble posséder le rare don de rallier tout le monde.

 Elle qui se frotte, sur ce onzième album, à d’autres grands auteurs nommés Gainsbourg, Hugo, Prévert et… Adamo !




vendredi 21 janvier 2011

Une petite zone de turbulences avec Michel Blanc et Miou-Miou

Les clichés en contre-emploi

Comme dans la vie, la comédie acerbe Une petite zone de turbulences nous rappelle qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

Si on pense d’abord assister à ce qui sera un film choral, c’est autour du personnage de Jean-Paul (toujours aussi efficace Michel Blanc) que se déploieront les destins des membres de sa famille immédiate et le sien.

Récemment retraité, petite bourgeoisie tranquille, Jean-Paul en proie à l’hypocondrie voit sa vie basculer lorsqu’il se découvre sur la hanche une vilaine tâche qu’il imagine cancéreuse. 

Manque de bol, sa fille Cathie, une beauté dans la vingtaine au caractère grognon, lui annonce qu’elle épouse une fier à bras qui incarne à merveille le sportif rempli de préjugés et un peu niais qui n’en rate jamais une. 

Ajouter à cela un fils homosexuel qui se fait larguer par son petit ami qui en a marre de sa crainte de l’engagement et une épouse qui le trompe avec un ancien collègue de bureau et vous avez là de quoi devenir dingue.

Sauf que, comme chez les grands dépressifs, les électro chocs, dans ce cas-ci incarnés par les événements malheureux, peuvent s’avérer salutaires.

Dans cette adaptation du roman «Une situation légèrement délicate» de Mark Haddon, réalisée par Alfed Lot dans lequel les plus vieux retrouveront également avec un bonheur délectable la savoureuse Miou-Miou. Femme de cœur et éternelle complice de l’époque de la troupe du Splendid avec laquelle Blanc nous a donné à rires dans Les Bronzés, Tenue de soirée...

Cela dit, Une petite zone… n’est pas une comédie «populaire» où le spectateur se fait faire des guili-guili sous les aisselles même si on y retrouve quelques légers emprunts aux codes du burlesque.

Grâce à une panoplie de répliques savoureuses, notamment de la part du petit-fils de Jean-Paul (on pense à la bédé Pico Bogue), le film parvient somme toute à échapper à la banalité de son scénario.

On reprochera au passage la volonté trop appuyée de faire «vachement cool» en utilisant, par exemple, une scène de rapports homosexuels qui semble injustifiée à ce moment du récit. 

Cela dit, bien qu’il ne soit pas transcendant, ce long-métrage cosigné Michel Blanc pourrait vous faire passer un moment agréable. ** ½


dimanche 16 janvier 2011

Sortie dvd: Mme Chambon



Mademoiselle Chambon

Un maçon bien rangé avec sa femme et son fils coule une vie paisible en Provence. 

Mais ce quotidien sera remis en question en raison d’une irrépressible attirance pour Mme Chambon, la nouvelle institutrice du patelin. 

Numéro d’acteurs exquis de Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, un ancien couple à la ville, et propos pertinent sur le désir amoureux, ce film fort subtil réalisé par un Stéphane Brizé parfois hésitant mets hélas 45 minutes avant de devenir captivant. ** ½/5

samedi 15 janvier 2011

Adamo : De toi à moi

Adamo
De toi à moi

Au delà du tube de la campagne pour le lait C’est ma vie qui a donné un second souffle à sa carrière au Québec, Adamo incarne à merveille la nostalgie souriante avec, parfois,  images surannées et métaphores fleur bleue en prime. 

Sans sortir des sentiers battus sur le plan orchestral, il distille toutefois une variété de qualité supérieure qui fait office de confort food sonore. 

Notons (voir vidéo) un superbe duo avec Christophe, un autre avec sa fille Amélie ainsi qu’un savoureux clin d’œil à Tonton  Brassens. ***/5



vendredi 14 janvier 2011

Osez Bashung

Osez Bashung 

Après la magistrale Climax (2000), une autre compil de Bashung mais, cette fois, avec des titres puisés également dans l’essentiel Bleu pétrole (2008), son dernier album studio. 

Pas vraiment de neuf à se mettre sous la dent sinon qu’en plus des ses classiques on y retrouve ses reprises inégales d’Elvis, Cohen, Christophe et consort. 

Une excellente façon de faire découvrir l’artiste aux plus jeunes mais rien pour sustenter les aficionados. *** 1/2 



mardi 11 janvier 2011

Sortie dvd: Y'en aura pas de facile




Y’en aura pas de facile

En s’inscrivant sur Réseau Contact, un auteur de bios romancées (Rémy Girard) raconte sa vie pour la section vidéo.

Habitué à fabuler, il en évoque de grands pans via ses alter ego (Emmanuel Bilodeau, Denis Bouchard, David Boutin).

Disposant d’un budget rachitique, ce film choral réalisé par Marc-André Lavoie se compare désavantageusement à l'excellent Bluff  qu'il avait co-signé avec Simon Olivier Fecteau notamment en raison des lacunes sur le plan des enchainements et de la fragilité du fil conducteur. Moyen.  ** ½ 

lundi 10 janvier 2011

Season Of The Witch avec Nicolas Cage




Road movie hanté
Saisissant la manne mystico moyenâgeuse qui déferle, Nicolas Cage et sa bande enfilent l’armure des Templiers et le plonge dans la sauce Hollywood.
Après une «carrière» au service de la Sainte Inquisition, deux frères d’armes décident de rentrer en Europe. Capturés pour désertion, ont leur propose de subir un procès ou d’escorter une sorcière soupçonnée d’être responsable de la peste noire qui sévit.
C’est à travers ce périple en forêt et en montagnes que nos deux héros et leur acolytes devront surmonter les épreuves qui jalonnent le périple.
Si on ne peut rien reprocher de particulier au jeu des deux principaux protagonistes, l’intense mais risible Nicolas Cage avec sa permanent blonde et le charismatique Ron « old man» Perlman, on ne saura trop vous recommander de laisser votre sens de l’observation au comptoir à pop corn. 
Notamment en ce qui a trait à la sorcière jouée par une Claire Foy qui évoque, malgré la justesse du ton, davantage une pub pour produits de beauté qu’un être maléfique.
Film pour ados,  Season Of The Witch, comme c'est souvent le cas avec ses semblables films truffés d’effets spéciaux, verse dans la caricature grotesque après un départ pourtant prometteur. 
On soulignera cependant au passage la direction photo qui évoque avec éloquence la dureté ambiante de l’époque. ** /5

Barbara, intègre intégrale

Barbara

L’intégrale des albums studio 1964-1996

Au même titre que la sainte trinité habituelle composée de Ferré-Brel-Brassens, Barbara qui a d’ailleurs consacré un disque aux deux précédents, fait partie du panthéon de la chanson française. 

Ce coffret composé de 11 albums originaux (sans le susmentionné, hélas) emmitouflés dans leur pochettes de l’époque, d’un cd bonus et d’un fascinant livret en témoigne éloquemment. 

Une œuvre indispensable qui, malgré sa langueur apparente, sublime la vie et les émotions. 

***** /5

vendredi 7 janvier 2011

Ô Nostalgie: St-Thimotée/Ontario



Pour demeurer sur la note nostalgique avant la rentrée, voici une petite chanson tirée de « Malgré tout», le premier album de mon ami Peluso paru il y a un quinzaine d'années.

Une nuit de biture, alors que l'envie d'écrire me tarabustait le cafard, j'avais téléphoné mon pote en lui demandant de quoi il aimerait causer dans une chanson pour l'album à venir.

Il m'a répondu, tandis que sa blonde hurlait contre le connard qui appelait dans la nuit : «une toune qui parle d'un gars qui s'installe à Montréal après avoir quitté son Abitibi.»

Son histoire quoi.

Je me suis alors dit qu'il me faudrait tenter de faire, à la manière des Desjardins, une pièce aux images évocatrices dont les couplets seraient en quelque sorte des plans séquences façon cinoche.

Entre deux lampées d'orge fermentée, je me suis donc replongé mentalement dans l'apparte de Mario que j'avais visité plus tôt puis j'ai dépeint les lieux à ma façon en prenant soin de glisser le patronyme de son mentor Neil Young.

Cela avec en tête l'idée de contribuer à assumer de facto l'importante influence de Young dans la démarche de Mario tout en lui rendant hommage et, par le fait même, de neutraliser un éventuel critique trop heureux de «découvrir» la parenté artistique.

Le lendemain, si ma mémoire est fidèle, Mario m'a téléphoné et m'a chanté la toune au téléphone. La pièce est devenue un clip et c'est l'ami Manuel Foglia qui en a signé la réalisation.

Ah oui, la blonde du moment n'est plus dans le décor et l'amitié entre Peluso et moi est toujours aussi limpide quoique beaucoup moins éthylique.

mercredi 5 janvier 2011

Sonia Johnson sur écoute

Puisque nous avons commencé l'année avec l'une de mes petites chansons, voici un lien qui vous permettra d'écouter cinq titres, version intégrale, de l'album Le Carré de nos amours de Sonia Johnson.

Une nouvelle voix suave et féline qui commence à tracer joliment sa route dans le milieu du jazz et de la chanson et qui m' a fait le bonheur d'enblueser mon petit Pawnshop Of Love en novembre dernier.

samedi 1 janvier 2011

Le premier jour du reste de ma vie



Ami-e- lecteur-trice

Le 15 novembre dernier, mon grand chum Mario Peluso devait lancer un «bestov» de ses chansons mais un fâcheux accident à la main l'a contraint de se tenir loin de la six-cordes pour un moment.

Qu'à cela ne tienne, le lancement aura lieu au printemps.

Parmi les quelques chansons que nous avons mitonnées ensemble qui y paraitront, il y a cette pièce inédite que j'ai eu le bonheur d'écrire et l'immense privilège d'entendre chantée en duo par Mario et cette  figure emblématique de la chanson francophone qu'est Michel Rivard.

Je crois que le thème de ladite chanson est de circonstance en ce 1/1/11 alors je vous la partage.

Paix et amour.

Et merci de suivre ce petit blogue.

Amicalement

Claude