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vendredi 30 janvier 2009

Un cogneur est né !


Après Lucian Bute et le roi déchu Joachim Alcine qui espère retrouver bientôt son titre, Montréal pourrait compter un nouveau champion du monde ce soir.

Claude André

Le Centre Bell risque d’exploser ce soir alors que se jouera la couronne vacante du champion de la IBF des Super légers (140 lbs) si Hermann Ngoudjo (17-2-0, 9KO) alias la Panthère noire l’emporte sur le puissant Juan Urango (20-1-0, 16KO), ancien champion du monde de la division.

Notre québécois d’adoption qui s’est mesuré à des adversaires de haut calibre au cours des deux dernières années à tout mis en œuvre pour cette soirée qui pourrait changer le cours de son existence.

Fort de son camp spartiate de 5 semaines en haute altitude colombienne sous la supervision de l’expert cubain Pedro Diaz, qui a entraîné plus de 25 médaillés d’or aux olympiques, la Panthère ne pourrait être en meilleure forme physique. Mais le félin boxeur qui ressemblait parfois à un minet lorsque venait le temps d’achever ses adversaires aura –t-il trouvé en décembre à Bogota ce fameux instinct du tueur qui semble lui faire défaut au moment crucial comme ce fut le cas lors de son avant dernier combat contre Paul Malignaggi ? «Il l’a presque arrêté au 7ième puis au 8 ième il a cessé ses attaques et permis à l’adversaire de revenir. Hermann est conscient de ça. Je crois simplement qu’il s’agissait d’un manque d’expérience et de confiance en lui mais à 29 ans, il est désormais somment de sa maturité de boxeur», analyse le promoteur et président du groupe GYM Yvon Michel.

Un combat exaltant


Espérons pour Hermann qu’Yvon Michel n’ai pas tout faux et qu’il ne s’agisse pas plutôt d’un trait de personnalité. «Pedro Diaz nous a assuré qu’Hermann n’avait rien à envier à tous les boxeurs cubain qu’il a dirigé. Et cela a été très bon pour sa confiance», poursuit le passionné Yvon Michel lorsqu’on lui passe la remarque.

Soulignons qu’une victoire ouvrira toutes grandes les portes à Ngoudjo sur la scène mondiale mais en cas de défaite, il reculerait énormément.

À quoi doit-on s’attendre alors pour cet affrontement qui impliquera la rapide et complet Ngoudjo face à un adversaire certes moins scientifique mais plus redoutable cogneur et bagarreur si l’on considère que les deux pugilistes disposent d’un bagage d’expérience similaire? «C’est un combat qui va être très très intense. Urango tentera de mettre de la pression sur Hermann et ce dernier devra utiliser sa vitesse et sa mobilité pour garder Urango à distance. Mais Hermann devra également se compromettre en attaque pour se faire respecter. Et lorsqu’il s’y affairera, c’est sûr qu’il s’agira de périodes dangereuses. Je m’attends à douze rounds intenses Urango est le meilleur cogneur des deux mais je crois qu’Hermann possède toutes les qualités pour parvenir à arracher une décision», conclut Yvon Michel. Que l’on pourra également voir ce soir (jeudi 29 janvier) en qualité d’expert de la boxe québécoise lors du troisième et dernier volet de la télésérie Knock-out diffusée sur Historia qui se consacre à la boxe d’ici depuis le début du XXième siècle. À 20 h.

Centre Bell
30 janvier dès 20 h.
Billetterie du Centre Bell, Club de Boxe Champion et chez GYM.




Alcine : La rédemption ?

Le très pieux Joachim Alcine a trouvé Santos sur son chemin l’été dernier qui lui a ravi son titre puis s’en est allé voir ailleurs s’il y était. Un retour ?

Ceux qui étaient au Stade Uniprix le 11 juillet dernier se souviennent encore de l’immense déception qui a plané sur la foule telle un noir cumulus lorsque le portoricain Daniel Santos a passé le K-O à Joachim Alcine au 6 ème round d’un crochet de gauche lourd comme la pierre.

Plusieurs se sont alors demandés si les détracteurs d’Alcine qui soutenaient que ce dernier n’était pas un véritable champion n’avaient pas raison finalement. Puis, le champion qui était resté au sol un long moment avant de se relever, s’est enfermé dans un mutisme qui a duré quelques mois pendant lesquels plusieurs ont cru qu’il préparait sa retraite. Or, coup de théâtre, Alcine a annoncé récemment qu’il allait tenter de retrouver sa couronne perdue et qu’il était prêt à faire les sacrifices que cela nécessitera. Notamment en étudiant les vidéos des affrontentements de ses adversaires. Choses à laquelle il se refusait auparavant. Le groupe GYM prévoit un combat pour lui en avril. (CA)

dimanche 23 novembre 2008

Escrime Ancienne


Frères d’armes


«Qui vit par l’épée, périra par l’épée» dit-on depuis des siècles. Et si cela aidait plutôt à mieux vivre ?


Claude André


Épée longue, bâton et arme d’hast ou épée et bouclier, bien qu’ils ne soient pas pressés de périr, les Duellistes se brandissent des armes à la figure à raison d’une, deux ou même trois fois par semaine. Et cela pour leur plus grand bienfait !


En effet, une douzaine de personnes intéressées par le maniement des armes du Moyen Âge se réunissent régulièrement sur le Plateau afin de s’exercer à cet art martial qui a retrouvé ses lettres de noblesse grâce au rayonnement de films tels Braveheart, 300 et autres Timelime.


Un des trois fondateurs des Duellistes, cette école d’escrime ancienne fondée en 2005, s’est d’ailleurs retrouvé, au hasard du montage, à incarner l’archet tueur du héros dans le film 300 qui a été tourné à Montréal en 2006. Mais contrairement à ce que l’on retrouve au cinoche, le professeur Patrick De Marchi et ses deux acolytes se préoccupent de l’efficacité plutôt que du spectaculaire. «On enseignait dans une autre école d’escrime ancienne de Montréal. Et depuis quelques années, tous les trois et d’autres avions commencé à prendre un virage historique dans l’interprétation de l’escrime ancienne. Depuis la fondation de notre école, on s’appuie scrupuleusement sur des textes et images de la fin du Moyen Age qui expliquent comment manier certaines armes. Notre but est d’enseigner en 2008 ces techniques qui à l’époque étaient des arts d’auto-défense», explique le Suisse d’origine italienne avec une voix à la fois calme, didactique et passionnée.


Hurluberlus ?


Puis, en ce samedi matin dans un local d’un centre communautaire situé près du Marché Jean-Talon, l’autre endroit où s’activent les Duellistes, il invite le journaliste à s’armer pour une leçon de maniement d’épée de bois en compagnie d’une demi douzaine d’aficionados des armes anciennes, dont une très jolie représentante du beau sexe, qui eux simulent des séquences de combat avec gants, épée de fer, bouclier et masque. Drôle d’activité dites-vous ? Comme pour toutes les formes d’arts martiaux, l’escrime peut s’avérer une sorte d’allégorie de la vie. En plus d’y affûter nos réflexes, on y développe des instincts utiles comme la concentration, la faculté de voir venir les coups, les esquiver, contrôler la violence, la sienne et celle de l’autre, tout en pratiquant un sport noble où tous les muscles sont mis à contribution.


Puisque l’esprit chevaleresque est mis de l’avant, on ne retrouve pas de compétition chez les Duellistes. Et les partenaires d’entrainement changent au gré des séances. «Le sport cherche à déterminer un gagnant en donnant des points tandis que l’art martial lui propose que l’un des deux adversaires prenne le contrôle d’un combat», résume Patrick De Marchi. Voilà pourquoi on s’entraîne aussi sans armure. Être ainsi vulnérable fait en sort que les adeptes de l’escrime ancienne développe une fraternité et un self contrôle fort appréciable.

Il en coûte 210.00 $ par tranche de quatre mois. Qui sait, peut-être qu’avec des conservateurs au pouvoir à Ottawa, le duel redeviendra, comme au Moyen Age, un moyen légal de régler un différent entre deux parties. Efficace façon de s’en remettre à Dieu comme on le croyait alors. La première séance d’essai est gratuite.


Les Duellistes

L’École d’escrime ancienne

www.lesduellistes.com

551 Avenue du Mont-Royal est.

514-728-3071

dimanche 28 septembre 2008

Boxe: Lucian Bute vs Librado Andrade


Buter les coups


L’histoire d’amour entre les amateurs de boxe et Lucian Bute connaîtra un nouveau chapitre le 24 octobre prochain.


Claude André


Si «Le Tombeur» qui affiche une fiche parfaite de 19-0-0 dont 16 victoires par KO (d'où son surnom), d’origine roumaine vivait un flirt avec les Québécois depuis qu’il s’est installé chez nous il y a 4 ans, c’est désormais une véritable histoire d’amour dont il est question depuis le 19 octobre 2007. Soir où il est devenu champion du monde de l’IBF dans les catégories des supers-moyens en disposant par KO au 11ième round d’Alejandro Berrio au Centre Bell.


Bien sûr, le roumain ultra sympathique nous avait déjà démontré de quel bois il se chauffe et ses exceptionnelles qualités pugilistiques en on séduits plus d’un. Mais en s’adressant à la foule dans la langue de Molière après cette victoire éclatante, une perle de l’arme sur son nez meurtrit, l’athlète a procuré un long frisson au Québécois qui, comme chacun sait, sont de grands sensibles.


Pas seulement pour des raisons strictement sportives donc que déjà plus de 13 500 billets sont écoulés à un mois du prochain rendez-vous au domicile des Canadiens.


Pour sa première défense obligatoire du titre, une fois par année un champion doit défendre son titre contre l’aspirant le mieux classé, le bel athlète se mesurera au Mexicain (qui vit en Californie) Librado Andrade (27-1-0 21 KO). Les spécialistes prévoient une «bagarre de rue» pour ce duel qui opposera la mobilité du rapide mitrailleur Bute à l’agressif chico à la mâchoire d’acier qui a déjà vaincu l’ancien champion montréalais Otis Grant.


Parole d’homme


«En ce qui a trait aux styles, ça sera très intéressant comme combat. Andrade est un boxeur qui possède une seule vitesse : par en avant !», analyse en riant Stéphan Larouche, entraineur pour le groupe Interbox donc de Lucian Bute. «Il s’agit d’un droitier qui a 6’2 pieds est de la même grandeur que Lucian. La plupart du temps, il a été un peu négligé par les observateurs mais en raison de son acharnement et son agressivité il a fini par l’emporter. C’est un boxeur qui va dans les coups, il est très résistant et affiche une bonne condition physique. Il s’agira certainement du combat le plus éprouvant en carrière pour Lucian Bute», poursuit le réputé entraîneur qui pense que si les styles font les combats, nous auront droit à un beau mariage.


Parlant de mariage, la popularité de Bute auprès du public ne risque –t-elle pas de le déconcentrer pendant son entrainement, lui qui n’accorde pas d’entrevue, sauf une journée, afin de ne pas se laisser déconcentrer maintenant qu’il a tout à perdre ? «Il sait où aller et ses amis de la communauté roumaine font les choses pour lui lorsqu’il veut se reposer, il n’y a pas de problème de ce côté-là. Une prédiction ? Lucian pourrait devenir le premier boxeur à passer le KO à Andrade qui n’a connu qu’une seule défaite. Nous avons étudié sur vidéos les 6-7 derniers combats d’Andrade et on va exploiter des choses contre lui que personne n’a tentées encore. Évidement om garde ça pour nous. Surtout que l’adversaire s’entraîne à Montréal». Ça promet.


Le 24 Octobre au Centre Bell

20h00, finale 24h00 .

Lucian Bute vs Librado Andrade

Demi-finale Paul Clavette vs Ronald Hearns (fils du légendaire Thomas Hearns)

Présenter sur Bell TV, Canal Indigo, Showtime et dans les Cages aux sports.

Au Centre Bell : Admission

jeudi 25 septembre 2008

Le pari du Junior de Montréal

Le doué Angelo Esposito du Junior de Montréal tente actuellement de percer la formation des Trashers d'Atlanta.

La nouvelle équipe de hockey junior de Montréal réussira –t- elle là où ses prédécesseurs ont échoués ?


Claude André


Après les échecs successifs du Rocket de Montréal (1999 à 2003), du Collège français de Longueuil (1991 à 1994) et du Canadien junior de Verdun (1984 à 1989), la nouvelle équipe de hockey de calibre junior de Montréal espère se tailler une place sur l’échiquier sportif.


Bien qu’elle ait perdu ses deux premiers matchs (3-2 contre les Remparts de Patrick Roy ! et 4-2 face aux Huskies de Rouyn-Noranda), la nouvelle formation montréalaise qui arbore le blanc et le bourgogne a néanmoins joué à son domicile de l’Auditorium de Verdun devant 3 780 spectateurs la première fois alors que 2660 personnes ont occupé les 4000 sièges disponibles la seconde. Et non, contrairement à ce que certains semblaient appréhender, on ne semble avoir rapporté aucun massacre à la tronçonneuse ou autres incidents disgracieux. Bref, il s’est joué du vrai hockey pour le plus grand bonheur de ces foules plutôt familiales.


Mais le public continuera-t-il d’être au rendez-vous, là demeure la véritable question ? «Cette fois ça va fonctionner parce que nous avons déjà plus de 2000 billets de saison de vendus», nous expliquait fièrement le directeur général de l’équipe Martin Routhier quelques jours avant le début de la saison officielle. «L’autre raison principale qui nous démarquera des insuccès passés, c’est que nous, contrairement au Rocket de Montréal, nous ne sommes pas une équipe d’expansion mais bien une équipe qui a déjà du talent», poursuivait-il en parlant des anciens Fog Devils de St.John's, Terre-Neuve.


Une belle identité


Cette équipe donc, dirigée par Pascal Vincent, possédait déjà sa propre personnalité et une certaine profondeur puisque 5 de ses membres appartiennent à des clubs de la LNH dont le rapide attaquant Angelo Esposito qui a grandi à Dollard-des-Ormeaux et qui se trouve actuellement au camp d’entraînement des Trashers d’Atlanta. Le capitaine et ailier gauche Matt Fillier, pour sa part, à été repêché par les Kings de Los Angeles, le défenseur T.J Brennan pourrait éventuellement porter l’uniforme des Sabres de Buffalo tandis que l’excellent gardien Jake Allen se retrouvera peut-être sous le ciel de Saint-Louis avec les Blues auxquels il appartient.


Mais ce qui est également très intéressant, c’est qu’en plus des quelques québécois francophones qu’on y retrouve dont celui issu du camp d’essai ouvert à tous, le gardien substitut Jean-François Bérubé, le Junior de Montréal compte aussi sûr un Russe, un Allemand et… un Juif orthodoxe de Montréal, Benjamin Rubin, qui aurait reçu une permission spéciale du rabbin pour jouer les vendredis, jour du sabbat !


Avec des jeunes loups de l’informatique derrière elle, dont le propriétaire Farrel Miller, un avocat qui a fait banco en fondant Sport TV, une vitrine web du soccer planétaire, et le directeur-gérant Martin Routhier, il est fort à parier que cette nouvelle équipe saura appliquer les préceptes du marketing dont façonner une identité propre à l’équipe comme en témoigne cet hymne national version hip-hop proposé lors du match d’ouverture. Prévisions ? «Je pense qu’on se maintiendra au dessus de la barre de .500 et on s’attend à faire les séries», conclut Martin Routhier. Quand à l’avenir de l’équipe, votre avis vaut le sien.


Prochain match à Montréal : Vendredi 26 septembre à 19h30 à l’Auditorium de Verdun contre St-John.

Le prix des billets: 45$ pour les places VIP, 25$ pour une deuxième catégorie VIP et 15$ pour la moitié des sièges de l'Auditorium.

samedi 2 août 2008

Boxe:Le chemin d’Abraham


La vengeance est un plat qui se mange froid apprend Sébastien «Double Trouble» Demers qui affrontera finalement le Colombien Dionisio Miranda.

Claude André

Flash : Nous étions quelque uns dans un café du Mile-End le 26 mai 2007 à souhaiter la victoire du bum de Saint-Hyacinthe sur Arthur Abraham en assistant à la télédiffusion du combat qui se déroulait en Allemagne. Surtout qu’une victoire de notre favori lui aurait permis d’astiquer tous les soirs la ceinture de champion de l’International Boxing Federation (IBF). Mais il n’aura fallu que trois petites rondes pour voir Demers subir la raclée de sa vie aux mains d’un Abraham visiblement supérieur.

Mais la vie continue et il n’était pas question pour le boxeur de 28 ans du groupe GYM de renoncer à son rêve de devenir un jour champion du monde.

C’est donc sous le ciel d’été de Montréal que nous avons revu Demers le 6 juin dernier au Stade Uniprix expier un peu ses péchés en triomphant assez facilement sur Sam «The Punching Policeman» : un showman qui n’était pas venu pour se battre. Bien qu’il ait remporté tous les rounds, Demers n’est pas parvenu à «coucher» le flicard. Cette victoire lui assurait néanmoins un nouvel adversaire assez bien côté pour espérer retrouver le même Abraham qui l’a humilié en Allemagne.

Hélas pour le poids moyen québécois (154 lbs), ce n’est pas Fulgencio Zuniga qu’il affrontera tel que prévu mais un adversaire de remplacement. Pour d’obscures raisons qui vont des problèmes de visa à une piqûre de moustique !, le Colombien a du déclarer forfait. Ce qui a pour résultat de repousser un peu la revanche tant attendu avec Abraham car une victoire contre Zuniga rendait de facto Demers aspirant numéro 1 obligatoire pour le champion Abraham. Champion qui, par ailleurs, doit répondre à des accusations de harcèlement sexuel à l’endroit d’une massothérapeute pendant à son camp d’entraînement.

Triste et déterminé

«C’est sûr que l’enjeu est un petit peu différent par ce qu’il n’y aura pas le titre d’aspirant obligatoire dans la balance mais ça va être un très bon combat quand même. Miranda est un droitier fait 6’1 pieds et a une fiche de 19 victoires dont 18 K.O. J’attends les vidéos dans les prochains jours pour étudier la question», raconte un Demers a la voix triste mais qui prend néanmoins la chose avec philosophie. «En même temps, je veux prendre mon temps pis tout ça depuis que je suis allé en championnat du monde de façon à ce que la prochaine fois soit la bonne. Mais j’étais préparé pour ce combat là, moé», grogne-t-il.

Et lorsqu’on lui demande pourquoi il pense qu’il serait en mesure de vaincre Abraham Demers n’hésite pas : «Je pensais pouvoir le battre la première fois. Alors je le pense encore plus pour la seconde fois. Et si je perdais, ça ne serait pas si grave, je le reverrais une autre fois». Puis, on le relance. Je te sens très déçu en tout cas Sébas de ce changement de rival. «(Petit rire) Ce n’est pas si pire que ça. C’est certain que je suis déçu mais ce n’est pas grave. Vendredi il y aura de l’action quand même. Je vais m’arranger pour le finir celui-là. Pour le reste, je demeure concentré sur mon but ultime : devenir le meilleur au monde». Dans les autres combats programmés pour cette carte qui sera diffusé à ESPN2 et radio-Canada, le Lavallois Adonis Stevenson (11-0-0, 9 K.-O.) affrontera l'Américain Anthony Bonsante (31-9-3, 18 K.-O.), tandis que Walid Smichet (18-4-3, 14 K.-O.) se mesurera à Martin Berthiaume (14-2-2, 8 K.-O.). Il y aura aussi des pugilats impliquant Dierry Jean (13-0-0, 9 K.-O.) et David Lemieux (9-0-0, 9 K.-O.).

Gala de boxe
1 er août
Salle des Pas Perdus de la gare Windsor.

mercredi 4 juin 2008

Voir des étoiles

Hermann Ngoujo me raconte comment il vaincra Mbaye par K-O au 4 ième round ce vendredi sous le ciel de Montréal tandis qu"une ministre et un futur aspirant premier ministre discutent en arrière plan...

Il n’y a pas que les boxeurs qui risquent de voir des étoiles le 6 juin au stade Uniprix.

Claude André

En effet, pour la troisième année consécutive, le stade de tennis du parc Jarry accueillera un important gala de boxe à ciel ouvert en soirée. Inscrit dans le cadre du Grand Prix de Montréal, cet événement aura pour grande finale le retour très attendu du super léger (140 lb) Hermann Ngoudjo dit la Panthère et aspirant numéro 3 de l’IBF, qui affrontera le français Souleymane Mbaye, aspirant numéro 5 de l’IBF et encore titulaire de la couronne de champion l’an dernier.

L’enjeu est de taille puisqu’une victoire de notre camerounais d’origine et enfant chéri de la foule lui permettrait d’obtenir son passeport pour un combat de championnat à l’automne. Mais au-delà de l’enjeu, l’événement saura sans doute exalter également les non-initiés au «noble art» pugilistique et autres starlettes émoustillantes.

«Lorsque nous avons fait le premier événement qui devait éventuellement permettre à Joachim Alcine d’obtenir le combat qui l’a rendu champion du monde, tout le monde avait été ébloui par l’ambiance qui régnait sur le site. C’est vraiment exceptionnel. Comme le ring est sur un court de tennis, on a l’impression, même du haut des estrades, de pouvoir toucher aux pugilistes. On entend même les coups de poings de partout», s’enthousiasme le grand manitou de la boxe au Québec Yvon Michel.

L’ubiquiste spécialiste conserve également un souvenir parfumé du gala à ciel ouvert de l’an dernier malgré l’orage qui était au rendez-vous et qui mettait en vedette notre même Hermann. «Au 5ième round, il s’est mis à tomber des cordes. Pendant 30 secondes, nous avons manqué d’électricité. Les boxeurs se sont retirés vers les câbles et ont repris le combat par la suite. Or, afin de se protéger de la pluie, de nombreux spectateurs se sont rués sur le terrain sous la toile au dessus du ring. Par effet d’entraînement, ils se sont tous mis à crier «Hermann, Hermann». Cela l’a littéralement fouetté et il a finalement remporté le combat par décision partagée».

Cet affrontement sous la pluie chaude de juin est désormais une pièce d’anthologie selon le réseau spécialisé ESPN dont les caméras ont tout capté. On se demande bien quels seront les éléments qui viendront apportez une touche de magie à cette autre finale, en plus des six autres affrontements, fort relevées. Les starlettes sous la pluie en camisole ? Promis, on regardera les étoiles…

Gala de Boxe Grand Prix III

6 juin 2008 au Stade Uniprix

De $ 35 à $ 300

À compter de 19h00

Réseau Admission


Hermann, tu as perdu tes deux derniers combats et le dernier contre le champion Paul Malignaggi, que tu risques de revoir à l’automne, fut un véritable vol. Uù trouves-tu la motivation de poursuivre ?

Je suis passé par là à plusieurs reprises chez les amateurs. Même si ce genre de choses arrive, on doit persévérer car ce n’est pas la fin du monde. Nul n’est parfait sur la terre. Je garde le moral très haut et ce qui fait ma force c’est que je sais exactement où je vais. Je mérite la place de champion du monde.

Tu as pensé tout abandonner à un moment ?

C’est sûr que ça m’affecté mais au point d’avoir envie de laisser tomber la boxe. J’ai été très déçu par le verdict mais je me suis dit : «si c’est ainsi, il y a sûrement une bonne raison». J’ai donc continué à travailler très fort pour mériter la place : d’ici mai prochain, c’est sûr, je serai champion du monde !

Alors tu auras la rage le 6 juin…Prédiction ?

Oui, je l’aurai. Ne manquez pas ça parce que ça va être explosif. Je vaincrai par KO au 4ième round !

mardi 3 juin 2008

Allez-vous faire foot !


Après le Mundial de 2006, Montréal et la planète foot s’apprêtent à exulter de nouveau au rythme du Championnat d’Europe des nations 2008.


Claude André


Et nous sommes une sacré bande de veinards car, suite au retentissant succès de la diffusion en direct de la finale du Mundial 2006 au parc Jean-Drapeau, une quinzaine de milliers d’amateurs de foot pourrons de nouveau vivre l’expérience le 29 juin prochain alors qu’aura lieu la grande finale de ce qu’il est convenu de nommer «l’Euro 2008».


Pour l’occase, nous pourrons savourer le match projeté en direct sur un écran «LED» de 20 X 23 pieds dont l’exceptionnelle qualité de l’image n’est pas atténuée par l’éclat du soleil «On aura vraiment l’impression d’être sur place. Tout sera mis en œuvre pour recréer l’ambiance des grands stades et nous célèbrerons l’amitié, la solidarité et les rencontres générées par la passion du foot. Comme il vient des milieux modestes, le soccer appartient à personne et à tout le monde et c’est aussi pour ça que l’événement est gratuit», s’enflamme l’organisateur et grand passionné de sport et de culture Mustapha Terki qui prévoit un carré final composé de la France, l’Italie, du Portugal et de l’Allemagne.


En parallèle, grâce à son partenariat avec Soccer Plus, la première édition du FestiFooot qui aura lieu les 28 et 29 juin permettra aux fanas du ballon rond de s’affronter dans des tournois amicaux de 4 contre 4 par tranches d’âge sur des terrains ronds prévus à cet effet au son de la musique électro diffusée par les dj qui seront de la partie.


Il suffit de s’inscrire sur le site de l’événement. Mustapha Terki nous promet également des matchs qui mettront aux prises journalistes, artistes et politiciens en plus des différents jeux d’adresse.


Un ballon dans l’écran


Comme si cela n’était pas suffisant, le même Mustapha qui est également à la tête du MEG (!), récidivera, en compagnie de son complice programmateur Ernesto Ona (accent en forme de s horizontal à l’espagnol sur le a) avec le festival La lucarne qu’il avait mis sur pied en 2006 en jumelant foot et 7ième art du 18 au 21 juin aux cinémas Du Parc cet Ex-Centris.


S’il y aura cette année d’autres sports intégrés dont le hockey, le soccer représente néanmoins 60 % de la programmation. De quoi exalter les fanas du ballon à damier qui seront déjà plongés dans l’atmosphère de l’Euro 2008.


En effet, en plus des différents documentaires sur Maradonna, Zidane et Pelé, les amoureux d’histoire et les Nord-Africains en particulier ne voudront pas louper La mémoire retrouvée qui relate le retour sous le maillot algérien, donc du FLN (front de libération nationale) des joueurs exilés des années 50 qui jouaient auparavant pour la France !


Aussi, en présence du capitaine de l’équipe du Tibet, il nous sera loisible de visionner L’équipe interdite qui démontre comment l’État chinois a tenté d’entraver la présentation d’un affrontement Tibet-Groenland notamment à travers les persécutions à l’endroit du Danemark.

Alors, on va se faire foot chérie ?


Festival de cinéma La Lucarne

18 au 21 juin

Ex-Centris et Cinéma Du Parc

www.lalucarne.ca


FestiFoot

9h00 à 17h00 le samedi 28 juin (gratuit)

9h00 à 18h00 le dimanche 29 juin(diffusion de la finale)

www.festifoot.ca

vendredi 16 novembre 2007

Joachim Alcine


Guerrier de la lumière

Le québécois d’origine haïtienne Joachim Alcine, titulaire de la couronne des super mi-moyens de la WBA (154 livres) défendra son titre le 7 décembre prochain au Centre Bell.

Claude André


Une banlieue industrielle sise au Sud de nulle part. Avec un ami, on se pointe au gymnase des frères Grant. Otis, le miraculé d’un accident de voiture, entraîne un jeune boxeur. Un petit monsieur en costard vient nous annoncer que nous avons loupé de 10 minutes la séance de sparring entre un cet ancien champion et Alcine, un nouveau monarque depuis son triomphe du 7 juillet dernier contre le héros des ghettos malgré qu’il soit sale type, Travis Sims. Victoire qui a fait vibrer les sportifs du Québec et l’ensemble des Haïtiens qui ont suivi le combat à la téloche depuis les Caraïbes.

On observe sur un mur un visage peint au pochard qui nous rappelle au doux souvenir d’un jeune boxeur décédé prématurément. Un drapeau d’Israël et un autre du Liban reposent accrochés ensemble au fond du gym. Le petit monsieur revient nous signaler que le « roi » est sous la douche. Coquet, il se ferait beau avant de nous rencontrer, rigole-t-il.

Il arrive. Vrai qu’il arbore une belle dégaine. On monte dans un bureau histoire de trahir le boucan saccadé des coups de poings dans les sacs qui résonnent. Assis face à Ti-Joa, comme le surnomme ses amis, on observe l’athlète qui pèse actuellement 159 livre. Son regard est doux. Sa voix est clame. Celui qui a commencé à se faire remarquer en démolissant Stéphane Ouellet en 64 secondes en 2004 vit véritablement son fameux «moment présent ».

S’il peut sembler quelque peu hurluberlu auprès de certains journalistes cyniques, le Lavallois arbore la sérénité et la force tranquille de ceux qui possèdent la foi. Hypersensible, il parlera avec émotion des jeunes et de la communauté haïtienne qui ont, pour une rare fois, un modèle. « Ils viennent par groupe de 4 ou 5 frapper à la porte de mes parents pour demander que j’ouvre un gymnase. Chose qui sera faite dès que je trouverai un local d’ici 5 mois», assure-t-il en bougeant les yeux au moindre son, résultat de réflexes longtemps affûtés.

La grande motivation

Lorsqu’on lui demande pourquoi il vaincra le Panaméen Alfonso Mosquera (19-5-0, 7 K.-O.), classé au 14e parmi les aspirants, Alcine (29-0-0, 18 K.-O), nous évoque une loi fondamentale : «Pour atteindre le succès, qu’importe la discipline, il faut accepter de souffrir». Bien sûr, mais encore ? « Je vais gagner parce que je veux rester le modèle et l’ambassadeur d’Haïti. Lorsque l’on fait vibrer un peuple, on ne peut pas se permettre le lendemain de l’abandonner comme ça en perdant un combat », explique –t-il avant de causer de sa motivation première qui demeure sa famille et les ensuite les enfants pauvres.

Avant d’être champion Alcine avait tout à gagner. Désormais, il a tout à perdre. Est-ce que cela change la préparation ? «Avant de remporter le titre, j’ai été malade. Ulcère d’estomac, problème de glande, infection à l’avant bras gauche dont les antibiotiques devaient détruire mon système immunitaire et, deux semaines avant le combat, boum, une gastro qui m’a complètement mis à terre… »

Avait-il l’impression alors que sa puissance supérieure l’abandonnait ? « Dieu nous met des obstacles pour tester notre foi mais ne nous abandonne pas. Je lui ai demandé, en ouvrant la bible pendant la semaine précédant le combat, de m’indiquer le passage que je devais lire. Je suis tombé sur les sept étoiles de Jésus Christ (Apocalypse de Jean 1 ndlr) et par pur coïncidence le combat était programmé pour le 7 du 7 ième mois en 07. Le septième jour de la semaine et il s’agissait de ma septième ceinture…Ça n’a rien à voir avec la loterie 6/49. Mais lorsque l’on parle à dieu...»


Une arme secrète ?

«La peur ? Pour vous dire la vérité, le bon dieu a mis sur mon chemin ce qu’il me fallait. La confiance que je ressens à travers ma femme et ma mère. Parce que ces deux femmes peuvent voir avant que les choses se fassent. Et c’est quelque chose qui est très fort. Ce n’est pas n’importe quel individu qui peut posséder un don pareil. Par exemple, pour mon affrontement avec Stéphane Ouellet, elle m’avait dit que le combat serait court, très court, plus que je le pensais (64 secondes)». Et pour le 7 décembre ? « Elle m’a affirmé que le combat était gagné mais refuse de me dire comment. Tu sais, alors qu’elle devait accoucher à tout moment de notre deuxième enfant, je me battais ce soir là au Casino. Lorsque je l’ai appelé après mon combat à l’hôpital pour lui annoncer ma victoire, elle m’a dit : je sais déjà. Tu la mis k-o au huitième round ! », sourit-il. Serein.

dimanche 8 juillet 2007

Minorités très accommodantes



De l’humour à la boxe, les «minoritaires» ont littéralement fait vibrer votre serviteur qui a vécu hier toute la gamme des émotions.

Au moment d’écrire ces lignes, je vois à ma droite sur l’écran télé, directement du Connecticut, le Québéco-Haïtien Joachim Alcine drapé d’un fleurdelysé écouter sa maman qui le félicite depuis Montréal pour son nouveau titre de champion de monde de boxe. Avant d’entendre Joachim remercier ses fans québécois et raconter comment il donnerait tout ce qu’il possède pour se retrouver en compagnie des ses deux fillettes de 1 et 3 ans. Dont l’une refuse de faire dodo parce que papa n’est pas à la maison. Putain de sanglots qui m’emporte malgré mon bonheur de voir ce Black nous ramener une couronne de champion du noble art.

Superbe combat entre deux pugilistes qui se détestaient finalement remporté en 12 rounds par un Alcine déterminé. Soulignons l’impartialité de l’arbitre et le travail des juges qui cette fois, contrairement aux Allemands pour Éric Lucas, n’ont pas «volé» la victoire au véritable vainqueur. Le calypso a sans doute fait tanguer beaucoup de popotins haïtiens dans les bars de la Rive-Nord la nuit dernière. Une nouvelle idole est née. Ça nous changera d’entendre toujours parler des gangs de rues.

Photo : Rachid «digage» Badouri


Humour du Monde

Plus tôt, bonheur cristallisé au Musée Juste pour rire où je me suis rendu avec mon pote Luc pour assister au «Show raisonnable». Un spectacle multiethnique animé par le marocain d’origine Rachid Badouri dans lequel les Québécois devaient, nous annonçait-on, passer dans le tordeur. Après la Musique du monde, voici l’humour du monde…

Si les Kebekers s’en sortent plutôt indemnes, nous avons eu le bonheur de faire quelques découvertes. Tout d’abord, l’animateur lui-même. M’est avis mes amis que celui là se retrouvera un jour au cinoche. Et il se pourrait fort bien qu’il suive les traces de Gad Elmaleh et choisisse de faire carrière en France. Charisme évident, sens du rythme, personnalité attachante, l’Arabe qui arbore une boule à zéro possède également une gestuelle et un déhanchement qui captivent. 10/10

D’entré de jeu, la jeune Korine Côté, en régisseure, nous a dilaté la rate en nous faisant état des différentes exigences des artistes à venir. Comme pour le Chinois où elle a acheté le Dollorama au complet afin de satifaire à ses exigences. 8/10

L’Ontarien Christopher Hall, pour sa part, aurait réclamé une loge grise pour ne pas se sentir dépaysé…L’humoriste anglo qui fait généralement mouche nous a laissé sur notre appétit bien qu’il nous ait démontré des dons évidents de musicien avec sa clarinette. Pas rap…6.5/10

La Tunisienne Nabila Ben Youssef, quant à elle, s’est pointée sur scène enrobée d’un halo de sensualité tandis qu’au son d’une tonitruante mélodie arabisante elle effectuait sa lascive et envoûtante danse baladi. Je l’aurai épousé dare-dare malgré un monologue qui, hélas, manquait un peu de tonus, par la suite. Saluons ici le courage de la dame qui, sur ses souliers échasses et sa robe-jupe plutôt allumeuse fait preuve d’un réel courage lorsque l’on sait les risques que courent les musulmanes «occidentalisées» et hyper sexy de surcroît. 7/10



Dans le désordre, nous avons également découvert le très sympathique Alain Nardo. Un québéco-haïtien aussi drôle que sympa qui a allègrement surfé sur les clichés de voleurs souvent associés aux enfants de la perle des Antilles. «Quand je me réveille la nuit, et que je vois dans le miroir un gros Black de 6’4, j’ai peur que ce soit un voleur !» À surveiller. 8/10


Le Chinetok de service (c’est de l’humour, on se calme) Mettaya, nous a également fait rigoler en nous racontant ses péripéties en région. «Non, ce n’est pas un Chinois, c’est un oriental », aurait-déclaré un beauf à sa bobonne qui l’avait invité à venir toucher l’étrange. 7/10

L’Italie n’était pas en reste lorsqu’ Éric Certosini est venu enfermer les clichés dans un sac de couchage histoire de les couler dans le fleuve Saint-Laurent une fois pour toute. 6.5/10

Puis, Rachid Badouri, dont les numéros d’enchaînement étaient tous top réussis, nous a préparé pour le dernier intervenant de la soirée ; Sugar Sammy. L’Indien (des Indes…) m’a provoqué un tel éclat de rires qu’il a interrompu son propos sur les Français pour me demander si j’étais moi-même un Hexagonal. «Non», ai-je opiné du chef tout en pointant mon Luc, assis à ma droite. L’humoriste, légèrement «maniéré», lui a alors demandé son prénom avant d’y aller laïus plutôt rigolo sur les hommes français qui seraient tous un peu à voile et à vapeur. Ce qui n’est pas le cas de notre ami Luc, bien sûr. Puis il a discouru de façon tordante sur les Françaises qui prennent la tête avec des discussions philosophiques interminables après l’amour (souvenirs, souvenirs). Sans contredit, le meilleur de la soirée parmi les invités du Beur de Rachid. 10/10

Au retour, avec Luc, on se disait comment, finalement, il fait bon vivre à Montréal. Si seulement tous les immigrants ou leurs enfants pouvaient rire avec nous, eux-aussi, dans la langue de Molière…

mercredi 4 juillet 2007

Brésil vs Corée du Sud

Assisté hier au match de la Coupe du monde de foot -20 au stade en compagnie du très sympathique Piaille, un pote du Café Pico. Si nous avons passé la seconde demie du premier match opposant les Ricains et les Polacks (allo Grenouille!) à attendre poutines, hot-dogs et coca (15$ !) après avoir néanmoins vu le magicien Adu, un ghanéen qui joue pour les amerloques, nous nous sommes régalés au second affrontement qui opposait mes chers Brésiliens à la Corée du Sud.

Pendant les premières minutes, nous craignions vraiment pour le Brésil tant les «bâtons de rouge à lèvres» attaquaient. Mais c’était sans compter sur les artistes du Brésil et leur maestro Alexandre Pato qui sera assurément une des têtes d’affiche du prochain Mondial de 2009 qui se déroulera en Afrique.

Avec leur façon de pénétrer chez l'ennemi et de faufiler la balle entre la défensive de la Corée, les jaunes nous ont littéralement éblouis portant la marque à 3 à 0. Le massacre du premier (6-1 pour les Yankees) match s’annonçait …

Tandis que les brésiliens se la coulaient douce en proposant un jeu soporifique parsemé de blessures imaginaires, à 15 minutes de la fin du match et tandis que votre serviteur commençait à bailler ferme, les petit rouges menés par le néanmoins superbe Song, qui arborait un morceau de kleenex dans une narine, se sont subitement réveillés avec deux buts coup sur coup. Il s’en eût fallu de peu pour que le match se poursuive en prolongation grâce à Kotex Song. (Après les Protests Songs…)

Surtemps donc, c’est que semblait visiblement souhaiter une bonne part des quelques 33 000 personnes présentes au Stade qui ont chaleureusement salués le réveil des Coréens.

Mais même le renfort à l’attaque du gardien de la Corée n’aura suffit à marquer le
But qui eût changé le cours des choses. C’est donc avec une aura un peu éclatante que les bBésiliens ont quitté le stade olympique.


Puis, au fil de la discussion avec Piaille, qui entre deux analyses scientifiques de sa part, s’enquerrait avec intérêt de mes années galère, une chose se dessinait dans ma tête : faut absolument que je me remette à ce putain de roman dès cet été.

Mais ça, c’est une autre histoire.