mercredi 4 juillet 2007

Brésil vs Corée du Sud

Assisté hier au match de la Coupe du monde de foot -20 au stade en compagnie du très sympathique Piaille, un pote du Café Pico. Si nous avons passé la seconde demie du premier match opposant les Ricains et les Polacks (allo Grenouille!) à attendre poutines, hot-dogs et coca (15$ !) après avoir néanmoins vu le magicien Adu, un ghanéen qui joue pour les amerloques, nous nous sommes régalés au second affrontement qui opposait mes chers Brésiliens à la Corée du Sud.

Pendant les premières minutes, nous craignions vraiment pour le Brésil tant les «bâtons de rouge à lèvres» attaquaient. Mais c’était sans compter sur les artistes du Brésil et leur maestro Alexandre Pato qui sera assurément une des têtes d’affiche du prochain Mondial de 2009 qui se déroulera en Afrique.

Avec leur façon de pénétrer chez l'ennemi et de faufiler la balle entre la défensive de la Corée, les jaunes nous ont littéralement éblouis portant la marque à 3 à 0. Le massacre du premier (6-1 pour les Yankees) match s’annonçait …

Tandis que les brésiliens se la coulaient douce en proposant un jeu soporifique parsemé de blessures imaginaires, à 15 minutes de la fin du match et tandis que votre serviteur commençait à bailler ferme, les petit rouges menés par le néanmoins superbe Song, qui arborait un morceau de kleenex dans une narine, se sont subitement réveillés avec deux buts coup sur coup. Il s’en eût fallu de peu pour que le match se poursuive en prolongation grâce à Kotex Song. (Après les Protests Songs…)

Surtemps donc, c’est que semblait visiblement souhaiter une bonne part des quelques 33 000 personnes présentes au Stade qui ont chaleureusement salués le réveil des Coréens.

Mais même le renfort à l’attaque du gardien de la Corée n’aura suffit à marquer le
But qui eût changé le cours des choses. C’est donc avec une aura un peu éclatante que les bBésiliens ont quitté le stade olympique.


Puis, au fil de la discussion avec Piaille, qui entre deux analyses scientifiques de sa part, s’enquerrait avec intérêt de mes années galère, une chose se dessinait dans ma tête : faut absolument que je me remette à ce putain de roman dès cet été.

Mais ça, c’est une autre histoire.

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