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mercredi 23 janvier 2013

Billy «The Kid» Tellier : un gagster qui a du punch !





collaboration spéciale«Ma vie a commencé de façon assez brutale», confie Billy Tellier.

Le morning man, humoriste et scripteur Billy Tellier, que l’on peut entendre à CKOI et voir à V, présente La loi du plus fort, un premier one man show en forme de kit de survie.

Vers l’âge de 10 ans, alors qu’il racontait son premier gag écrit au cours d’un exposé oral à l’école, le petit, au sens propre comme au figuré, a découvert deux choses qui allaient orienter sa vie : le fait d’assumer, et même de rire de sa petite taille, le rendait sympathique aux yeux des autres et… la contre-attaque.

Comme bien d’autres, il aurait pu s’arrêter au premier stade, qui lui assurait un certain capital de sympathie, mais en répliquant et en ridiculisant ses bourreaux symboliques, il a compris qu’il faisait rire davantage et devenait encore plus «populaire» que ses adversaires.
Vingt ans plus tard, le jeune trentenaire né prématurément et haut de 5 pi 3 po propose un premier spectacle officiel où il évoque notamment les diverses stratégies de «survie» qu’il a utilisées depuis l’enfance.

«Ma vie a commencé de façon assez brutale. Je suis né prématurément à six mois. Je pesais 2 lb 2 oz. En partant, je n’ai pas eu un kit de survie très élaboré. Je me souviens qu’au primaire, je n’arrivais pas à faire ma place. Puis, l’humour est arrivé. C’est un peu devenu mon arme et ma façon de me démarquer. Le show commence ainsi : je décris comment l’humour m’a servi et comment je tente de faire ma place en jouant du coude dans diverses situations. On retrouvera, par exemple, la thématique “C’est quoi, être un homme en 2013?” J’arrive à donner une réponse dans le spectacle, mais non je ne vous la dévoilerai pas. Je suis agace de même», rigole le comique dans un studio de la station CKOI où Métro l’a rencontré de bon matin.






Outre l’évocation de ses multiples stratégies de «p’tit vite», l’humoriste tentera de remplacer le gouvernement en créant son propre pays imaginaire dans lequel il décrétera toutes les lois. Parmi les autres numéros, il y a aussi celui où il installe un quatrième mur entre lui et le public en chuchotant dans une église imaginaire. Ce qui contraint les spectateurs à étouffer leur envie de s’esclaffer. Le tout émaillé de quelques anecdotes tirées de son vécu.

Il s’agit donc d’un spectacle entièrement articulé autour de sa propre personne et non d’une présentation de la galerie de personnages auxquels il donne vie à la radio. Cela dit, «Billy ze Kid», qui est parfois sollicité pour resserrer les punchs lines de certains humoristes ou pour le cinéma (De père en fils), restera fidèle à son sens aigu des phrases percutantes que lui reconnaissent nombre de ses pairs. Consécration au St-Denis ?

«Lorsque tu sors de l’École nationale de l’humour, tu as deux choses en tête : ta première prestation au Festival Juste pour rire et ton premier spectacle au Théâtre Saint-Denis, un lieu hautement symbolique. C’est un peu comme s’il s’agissait de ta première communion officielle», analyse ce comique plutôt réservé dans la «vraie vie», qui est par ailleurs fasciné par le phénomène de la croyance et des religions.

Parions que les paroissiens de l’humour seront nombreux à aller communier à l’autel du rire du petit Billy, qui est entré en humour comme d’autres entrent dans les ordres.

Billy Tellier – La loi du plus fort
Au Théâtre St-Denis
Ce mercredi, vendredi et samedi à 20 h

Nb: Texte d'abord publié dans l'édition du 21 janvier 2013 du Journal Métro 

mardi 15 janvier 2013

Le mariage homosexuel selon Galabru...


lundi 24 décembre 2012

Les 100 commentaires : un certain couple médiatique.....

Aujourd'hui dans la série Les 100 commentaires dessinée par l'excellent Bruno Rouyère, c'est votre serviteur qui fait office de scénariste invité.

samedi 22 décembre 2012

Les 100 commentaires : Manuel Foglia

Aujourd'hui dans la série «100 commentaires» dessinée par Bruno Rouyere (quelle publication aura la bonne idée de la recruter ?), le scénariste invité est l'ami documentariste Manuel Foglia.

mercredi 19 décembre 2012

Les 100 commentaires : scénariste invité André Sauvé


Salut,

long time no see... 

Voici le tout premier d'une série de dessins éditoriaux réalisés pas l'ami Bruno Rouyère et scénarisés par un invité différent à chaque fois. Voici celui de notre comique préféré : André Sauvé

ps: pour une résolution maximale, cliquez sur le dessin. 

mardi 12 juin 2012

«To do» cette semaine !

Merci à Danny Labonté à qui j'ai piqué ce programme des plus hilarant sur Facebook.

samedi 19 mai 2012

Red Ketchup : 30 ans dans les dents !


30 ans dans les dents !

Avant le désormais très célèbre Paul, la bédé québécoise a enfanté un autre personnage qui a fait le bonheur de milliers de lecteurs : Red Ketchup! Pour souligner les 30 ans du réputé agent du FBI qui carbure à la coke et à l’antigel, la Pastèque réédite l’intégrale de l’œuvre qui a vu le jour dans le défunt et regretté magazine satirique Croc. Entrevue croisée avec Pierre Fournier (scénariste) et Réal Godbout (dessinateur et coscénariste) à l’occasion de la parution du couteau Aztèque et du tome 1 des recueils.


Dans le conflit entre le gouvernement Charest et les étudiants, qu’aurait fait Red Ketchup?
Godbout : Généralement, il est du côté du pouvoir, ce qui n’en fait pas quelqu’un de toujours sympathique. Il taperait probablement sur des manifestants dans la rue. C’est un peu ça le personnage.

En relisant les Red, on se rend compte que la coke était dans l’air du temps des années 80. Faisait-elle partie du matériel créatif?
Godbout : Dans mon cas, non. Avant même que je fasse Red Ketchup, j’ai gouté au cannabis et si cela a été un moment un déclencheur, je me suis dit qu’il me fallait en sortir car j’étais davantage productif lorsque je n’en prenais pas. Quant à la coke, ça m’a toujours tombé sur les nerfs. Beaucoup de gens autour de nous en consommaient à l’époque du Croc et je n’aimais pas l’effet désagréable que cela produisait chez eux. Si on fait des allusions à cette substance dans Red, c’est plutôt par dérision.

Quel parallèle pourrait-on brosser entre Red, qui évoluait à l’époque de Reagan et Tatcher, et notre contemporanéité?
Fournier : Bien que Red fût conçu pour divertir, il s’agissait quand même une charge contre les films d’action un peu cons et bruyants. Effectivement, nous évoquions l’actualité par la bande. On a connu Bush et les montées de la droite un peu partout à l’époque et cela est encore en plein dans l’actualité. Bref, c’est un peu comme si nous avions fait un cycle complet.

Vous ne semblez pas avoir vraiment joué la carte commerciale à l’époque : dessins animés, figurines, t-shirt, etc.
Fournier : Non, nous nous sommes tenus éloignés de ça. Je crois que Croc, où nous travaillions, a lancé un t-shirt pendant quelques mois en guise de promo. Nous n’étions pas trop partisans d’une exploitation commerciale qui aurait sans doute eu pour effet de diluer le personnage.

L’état de la bédé au Québec?
Godbout : On voit des auteurs qui commencent à être connus et qui obtiennent une belle reconnaissance. On peut établir un parallèle avec le cinéma québécois. Au début des années soixante, il y avait quelques fous qui faisaient des films et on s’efforçait un peu, par patriotisme, d’aller les voir. Aujourd’hui, un grand nombre de films québécois sont produits et on ne se pose plus de questions avant d’y aller. Je crois qu’avec la bédé on se dirige vers cela.

Est-ce que Red, tout comme Paul, sera un jour adapté au cinéma et quel acteur le personnifierait dans vos fantasmes?
Fournier : Nous avons des pourparlers à ce sujet tous les ans et cela depuis longtemps. C’est très long et dispendieux une adaptation au cinéma. On le ferait en personnages réels et non en dessins animés. L’acteur? Quand on a écrit Red Ketchup, on s’est inspiré de l’acteur Jack Lord, la vedette de la télésérie Hawaï 5-0  mais là, aucune idée. Tu as des suggestions ?



Pierre Fournier et Réal Godbout, les créateurs de Red Ketchup.


mercredi 25 avril 2012

André Pratte, l'homme de tous les services

Un éditorialiste toujours Pratte à servir la bonne cause...


                                      Une autre caricature de l'excellent  Yvon Roy

lundi 9 avril 2012

Le Grand Martineau

Caricature signée Yvon Roy dont on peut consulter le site en cliquant ici
Le pire c'est que c'est gars-là, Martineau, il est dans la «vraie vie» ultra sympathique.

dimanche 4 septembre 2011

DSK love NY

                                         Caricature parue dans le Nouvel Obs du 2 sept. 2M11

mardi 5 juillet 2011

DSK Président ?


Voici la Une du prochain numéro de Charlie Hebdo qui sortira demain en Hexagonie. Encore une fois, tilt ! 

mercredi 13 avril 2011

Votons Menique !



Candidature loufoque dans le Mil-N en vue des élections fédérales du 2 mai prochain. J'adore mon quartier. 

dimanche 3 avril 2011

mercredi 30 mars 2011

Jeux de langue

Se put-il que déjà vous le lûtes...?

Ce passé pas si simple... mais quand même éloquent. Pour les amateurs 
de la belle langue que nous parlons ou écrivons... parfois si mal... 
quelques plaisants exemples de l'emploi du passé simple.

 Un régal!

 1.  Non! Ce n'était pas chose évidente que cette conversation en langue morte. 
     Et pourtant je la tins.

 
2. Hier, nous achetâmes le DVD d'un spectacle de Marcel Marceau et, 
     tout de suite, nous le mîmes.

 
3. Vous avez mis à la casse votre vieille voiture allemande? 
     Vous souvient-il qu'un jour vous me la passâtes?

 4. Bien que vous ayez cessé d'être une prostituée, un jour vous le pûtes.

 
5. Merlin n'était qu'un simple mortel jusqu'à ce qu'enchanteur il devint.

 
6. Deux vieux acteurs hollywoodiens discutent : -Te rappelles-tu ce western 
     où nous jouions les Indiens? – Oh oui ! Et je sais que nous nous y plûmes.

 
7. Vous saviez que ce manteau était tout pelé... Alors pourquoi, 
      à la réception d'hier soir, le mîtes-vous?

 
8. C'est dans ce tonneau que notre vin vieux fût.

 
9. On nous offrit une augmentation et, bien sûr, nous la prîmes.

10. Les moines brassèrent la bière et la burent.

11. Comme tout bon musulman qui se respecte doit s'y rendre au moins une fois, 
      cet été à La Mecque il alla.

12. C'est bien parce que vous m'avez invité à goûter votre beaujolais que je vins.

13. Charlotte Corday cacha le poignard en son sein et, 
      à l'idée du crime qu'elle allait perpétrer, elle se marra.

14. Que la crevette était un insecte, vous le crûtes assez.

15. Pendant leur méditation sur la mort du Christ, à grosses gouttes ils suèrent.

16. Pour les prochaines vacances, l'idée d'aller en Arabie Saoudite ils émirent.

17. Heureusement que vous avez retrouvé des capitaux! 
      Car mettre la clé sous la porte vous faillites.

Merci à Cat Woman pour l'envoi.

mercredi 17 novembre 2010

Les Cyniques, réédition

Les Cyniques

réédition

«Amateurs d’humour qui honnissez la rectitude, réjouissez-vous : voici les Cyniques !» 



Telle pourrait être la présentation de cette réédition en format cd de trois vinyles de la célèbre formation qui a fait rigoler la fin des sixties.

Précurseurs de Paul et Paul, RBO et autres Zapartistes, les Cyniques s’avéraient parfois épais, souvent subtils mais toujours mordants et leur humour a particulièrement bien vieilli. On se repasse en boucle
La police et le sexe (vol.5)



 *** ½ CA.