lundi 13 septembre 2010

Une douce flamme de Philip Kerr




La suite des choses…


La douce flamme reste allumée pour les amateurs de La Trilogie berlinoise


Claude André


Après la captivante Trilogie berlinoise, parut une première fois fin 80 début 90, qui nous racontait avec force détails les aventures d’un enquêteur d’exception contraint d’adhérer à la SS  et qui devenait ensuite détective privé par dissidence idéologique, l’auteur Philip Kerr publiait en 2006 La mort entre autres et, en 2008, Une douce flamme.


En parallèle à une histoire de meurtres en série dont il était chargé en Allemagne en 1932, l’auteur  transporte l’attachant et cynique Bernie Gunther en 1950 où il investigue sur la disparition d’une adolescente issue de la haute société mais aussi sur celle de l’oncle et la tante d’une magnifique juive convertie.

L’une de ses enquêtes, qui pourrait bien avoir un lien avec une histoire non résolue en Allemagne, nous apprendra beaucoup de choses sur l’Argentine de l’époque devenue refuge de nombreux dirigeants nazis. Parmi celles-ci, bien que cela ne soit pas officiel, l’existence d’un camp de concentration.

En plus d’une intrigue bien ficelée qui donne froid dans le dos, le lecteur croisera Eva Peron (ainsi que son mari pédo) et surtout, retrouvera ce même sens de la métaphore qui tue propre au héros genre : «vous avez toujours été aussi cynique ? Non, avant j’étais dans le ventre de ma mère».

Et non, il n’est pas nécessaire d’avoir lu La mort entre autres ou même La trilogie… au préalable  prendre son pied à la lueur de cette douce flamme. *** 1/2

Une douce flamme
Philip Kerr
Éd. Du Masque
427 p.

1 commentaire:

annecampagna a dit…

''pis ma mère, elle elle était cynique'' !