jeudi 10 juillet 2008

Carnet de Kebek

Point de presse de la formation I am avant le spectacle du 3 juillet dernier à Québec

Escapade au Festival d’été de Québec et aux commémorations du 400ième anniversaire de la ville de Champlain.

Claude André



Une petite trempette de quelques jours dans une ville de Québec «no vacancy», dont deux sous la flotte, aura permis à l'hôte de ce blogue de rire un bon coup tout en levant le bras au spectacle du vieux beau David Lee Roth et son guitariste Eddie Van Halen. Les deux icônes eighties, qui ne se parlent jamais et ne descendent pas au même hôtel, n’auront prononcé que dalle dans la langue de Voltaire. Même en ce jour d’ouverture du Festival d’été qui coïncidait avec la commémoration de la ville de Québec par Champlain voilà 400 ans…

Séjour qui devait, pour notre part, se terminer avec la sublissime Feist qui nous aura suggéré de nous souvenir de Wolfe et Moncalm. «C’est un big deal pour moi de parler french mais je vais essayer pour vous». Entre les deux, une pléthore d’événements variés qui vont de I Am, dont les membres se désolent de l’anglicisation de Montréal depuis 10 ans, à cette soirée rave plus ou moins clandestine au Complexe G où des festivaliers en goguette déliraient devant cette vue imprenable sur Kebek.

Sans compter ce point de chute sur le bord du fleuve où une foule charnelle, et peut-être plus explosive que les feux d’artifices pourtant annoncer comme les plus gros de l’histoire du Canada, dansait grâce aux bon auspices de la radio universitaire Chyz. Tandis qu’un peu plus loin, les flics malpolis arborant le pantalon de camouflage, perdaient le contrôle de la rue.

Une journée dans les rues de la Vieille Capitale...

Pour vivre un Festival alternatif et se tenir au parfum des activités non-annoncées, il fallait s’accrocher les pieds à l’endroit de tous les possibles, le bar les Sacrilèges rue St-Jean où plusieurs jams improvisés par des musiciens du Festival auront ravi la tribu des âmes exaltées. Le Ninkasi, du nom de la déesse de l’orge fermentée, figure également sur le circuit underground.
Repas «mémorable» au Capitol. Veinards, nous avions pour voisins Luc Plamondon et Josélito Michaud arborant son superbe tan orange...

Si on se souviendra que Québec, bourgade peuplée de fonctionnaires pécunieux, aime toujours autant picoler, «rouge ou blanc ?» vous demande –t-on d’emblée dans les restos, la Ville s’est faire faire un lifting des plus réussis dont le charme ne pouvait laisser indifférent ce couple qui rompait Place d’Youville au son de Bratsh et son rom klezmer. Musique dont on ne sait jamais si elle est triste ou joyeuse. Ce qui n’est pas le cas de Québec la festive en ce moment…

Le Festival d’été se poursuit jusqu’au 13 juillet et la l’achalandage y est devenu plus raisonnable alors que les fête du 400 ième, elles, continueront toute l’année avec des moments culminants dont le concert de Paul McCartney le 20 juillet sur les Plaines, et en parallèle, le retour de Jean Leloup qui videra nous goussets pour son spectacle-événement du 29 août.



Vue du fleuve depuis le Domaine Forget

Vous passez par Québec ? Un crochet d’une heure et demi jusqu’au Festival international du Domaine Forget s’impose. En plus des différents concerts de jazz, chansons, musique de chambre ou classique dans la magnifique région de Charlevoix vous découvrirez également cette académie célébrée dans le monde de la musique et de la danse qui dispense sont savoir à des ados venus de l’ensemble du Canada et des États-Unis. C’est d’ailleurs là que sont nés les Lost Fingers et que le guitariste de Simple Plan Jeff Stinco à fait ses masters class. Les brunchs champêtres du dimanche avec leurs produits du terroir sous le ciel immense et le fleuve bleu diamant au son des divers orchestres valent le détour.

www.domaineforget.com

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