Fils de ….
Mais c’est également en raison de son humour léger et surtout pour ses doigts magiques sur un manche en bois que Thomas Dutronc se démarque sur cet album dont la chanson «J’aime plus Paris» lui a valu un prix de l’Union Nationale des Auteurs et Compositeurs en Hexagonie.
Enfant de la balle, celui qui a passé pas mal de temps en Corse a certes écouté les disques de ses illustres parents et ceux de leurs copains avant d’apprendre des accords de standards pour plaire aux gonzesses. Mais c’est la rencontre avec l’univers de Django, à la manière de nos Lost Fingers, qui fut un véritable catalyseur pour cet ancien accompagnateur du grand guitariste de jazz Biréli Lagrene avec lequel il s’est déjà produit au défunt Spectrum. «J’ai commencé un jour des trucs à la guitare comme ça : les Beatles, Brassens… mais je me suis vite lancer dans les solos. Après, quand j’ai découvert Django, ça ma tué par rapport à tout le reste de la musique que j’écoutais. Je trippais Stevie Ray Vaughan mais quand j’ai découvert Django, ça vraiment chauffé», se rappelle Dutronc junior qui, suite à ce coup de foudre, a décidé de pénétrer le cercle des musicos gitans.
Ici git le gitan
Difficile de se faire accepter lorsque nous ne sommes pas soi-même de la famille et, de surcroit, fils de… ? «Ça été parce que je suis un gars assez respectueux. Je ne fais pas trop le fanfaron ni le mariole et j’aime bien aller boire des coups et rigoler. Et comme j’adore Django, le courant est passé» lance Thomas avant qu’on lui explique qui sont les Lost Fingers. «Hé bien ça c’est marrant. Nous aussi on reprend une chanson de Michael Jackson dans notre pot-pourri où on fait plein de conneries rigolotes. Il ne s’agit pas de Beat It mais plutôt de Billie Jean,», stipule-t-il avant de préciser que s’il a une passion pour Django cela demeure son jardin secret.
Donc, à l’instar de l’encodé, le spectacle qu’il nous offrira avec ses 4 complices ne sera pas une relecture de Mister Reinhardt. On y retrouvera bien sûr une bonne dose de cet humour qui ne déplairait pas à une Valérie Lemercier, avec laquelle il a joué d’ailleurs dans «Le Derrière» en 1998, mais aussi plein d’autres choses : de la pop, du jazz, du disco, du classique et beaucoup de mises en scène ; une caméra, des objets… et beaucoup d’atmosphères.
Thomas Dutronc
30 juillet au 4 août à 20h30
Parc des Festival à 20h30 (Maisonneuve O. angle de Bleury)
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