mercredi 27 février 2008

Blues au coeur



Assité hier au Lion D'Or au lancement de l'excellent album de l'harmoniciste Guy Bélanger en compagnie de l'ami Pierre, son fils Malek et ma Nounou à moi.

Un peu de blues sur ces lancinantes notes de pluie glengouldiennes qui m'accompagnent depuis bientôt deux semaines.

Parait qu'il y a une esthétique de la douleur. Parait que nos petites noirceurs font aussi parti de la vie. Qu'elles nous enseignent la résilience.

Malgré de belles rencontres de la semaine dernière avec Bruel, Birkin et Fersen et le spectacle de la muse de Gainsbourg samedi avec ma super pote Karine, pas encore libéré de cette chape de mélancolie qui serait le bonheur d'être triste selon Hugo.

Mais bon, la vie continue.

J'aurais voulu l'aimer celle -là. L'est encore trop empêtrée dans une dynamique d'accessibilité-fuite genre: «je te veux si tu n'es pas accessible histoire de monter plus haut dans mon propre estime de moi».

Comme plusieurs, elle cherche à débusquer le bon,. «J'en passerai tant que je ne trouverai pas le sentiment amoureux», qu'elle m'a dit. Comme s'il attendait quelque part tapi dans l'ombre.

Mais l'amour, n'est-il pas un sentiment volontaire? Un truc que l'on décide de vivre avant que la petite euphorie s'installe ?

Hâte de changer de disque...

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