mercredi 2 janvier 2008

Un rendez-vous avec Grand Corps Malade


Ci-haut: slam dédié à tonton dan.

En lisant l’excellent Sylvain Cormier dans Le Devoir du w-e dernier, me suis dit que si je l’avais vu, j’aurais sans doute également, comme lui, inséré le spectacle que Grand Corps Malade a livré à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts lors des dernières FrancoFolies au sommet de ma liste de mes meilleurs concerts de l’année. Manque de bol, à moins que ce ne soit par un étrange déchirement paternel, toujours est-il que je n’ai pas trouvé de baby-sitter ce soir là.
Mais j’ai quand même eu le bonheur de vivre une compensation du tonnerre le 14 novembre dernier.


Tandis que je dinais avec Yann Perreau au Café du Nouveau Monde histoire de se raconter nos vies, un drôle de personnage nous salue depuis la rue Sainte-Catherine. Puis, il s’en vient vers nous : «bordel, c’est Leloup», que je me dis.

Volubile et exalté comme jamais, Leloup-Leclerc, entre deux coupes de pinard, nous a fait rigoler un bon coup lorsqu’il nous a lancé être en train d’écrire un hit pour Éric Lapointe : Je suis un hors-la-loi. Fallait voir la tête de sa copine, mi rieuse, mi-gênée, lorsque la bête y allait de son imitation de Lapointe.
Puis, après une discussion plus ou moins cohérente, nous nous sommes quittés tous les quatre en début d’aprèm après que Yann m’eut invité à l’accompagner le lendemain à un atelier rencontre organisé incognito par la Sacef (Société pour l’avancement de la chanson d’expression français) avec nul autre que Grand Corps Malade.


C’est donc dans la studio-théâtre de la PdA que le prince des slameurs nous a entretenus de son art en plus de nous livrer quelques textes après nous avoir confié qu’au lycée, la poésie classique, l’emmerdait royalement. Le temps s’est arrêté pour la cinquantaine de privilégiés qui savouraient l’instant.

Puis, pendant la période de question, lui ai demandé, mi-sérieux mi blagueur, s’il se réclamait du mouvement anarchiste vu que sa façon de décrire la philosophie slam, avec ses concepts d’autogestion et d’attentats verbaux, s’apparente aux idées libertaires. M’a simplement invité à aller prendre un pot après la rencontre pour discuter. Je ne l’ai, hélas, pas pris au sérieux. Puis l’ami Yann y est allé de très beau texte qui parle de révolution et d’une employée de supermarché tiré de son recueil Perreau et la plume qu’il ne m’a pas encore remis…

Yann ne m’en voudra sans doute pas de vous confier qu’il semble plus heureux que jamais grâce à cette fille avec laquelle il semble prêt pour une «longue chevauchée» amoureuse…

Et c’est peut-être aussi mon cas. C’est ce que je vous souhaite pour 2008.


2 commentaires:

Dianerythme a dit…

Allo klod, je passe te souhaiter une tres belle année 2008, quelle te sois magique en tout sens... Je te fais fais la bise et j'en profite pour te dire merci, merci pour tout ces texte écrits içi avec tant de passion...À bientot..x:)

Anonyme a dit…

À peine revenu sur la planète Québec, je lis ton blogue.

J'aurais moi aussi mis Grand Corps Malade en haut de ma liste certainement plus courte que la tienne des grands concerts de l'année. Ah la magie et la puissance des mots !

Je te souhaite plein de belles choses pour 2008.

Au plaisir de te croiser ici, là ou ailleurs.