Journaliste culturel au «Journal Métro» (ex «24 H», «Ici», «Ici et là»...) et recherchiste, je cause cd, ciné et livres entre des commentaires politiques, des entrevues et un zeste d'humour frelaté.
jeudi 13 mars 2008
Du bon H
Photo : Arthur H
S'il m'a fait rencontré deux femmes qui m'ont dévoilé leur chef-d'oeuvre, dont une m'a lesté d'une triste musique au fond du coeur récemment, mon boulot m'a également permis de vivre des moments plutôt cools ces derniers temps.
Ce fut le cas lundi dernier lorsque je me suis retrouvé à une séance d'écoute exclusive du prochain encodé de Artur H au Patro Vys, un bar qui crèche avenue du Mont-Royal.
Réalisé tour à tour à Paris et Montréal avec la complicité de Jean Massicotte (Pierre Lapointe), «du commerce équitable quoi», dixit l'Arthur, «L'homme du monde» a littéralement subjugué les 6-7 journalistes présents dont l'auteur de ces lignes et l'ami Pat que je n'avais pas vu depuis qu'il est passé au Voir.
Nous étions là, épars, assis sur les tabourets hauts, oreilles tendues et pieds battant la cadence, à regarder la scène vide (!) tandis que l'artiste, derrière, faisait les cent pas un moment et observait les bouteilles d'alcool dans une remise à l'autre.
Sa jeune conjointe, au bar, marmaille dans les bras, scrutait furtivement les réactions des journaleux en souriant ici et là. Effectivement, n'avait pas à s'inquiéter.
Inspiré par le ciel de Grèce, comme l'a fait si souvent Leonard Cohen, ce sixième disque studio, contrairement aux précédents, a été composé à la guitare plutôt qu'au piano. Ajoutez à cela un Arthur heureux en amour et un autre bébé qui s'en vient et vous comprendrez que l'oeuvre ne porte pas cette tristesse à laquelle nous avait habitué l'artiste.
En fait, c'est vraiment un trip seventies qui nous assaillira de ses élans funky, R& B et disco top groove le 2 juin prochain, date de parution de l'encodé.
Si on retrouve évidemment les influences de Tom Wait, l'Arthur nous gratifie de quelques clin d'oeil à Claude François et son disco kitsch, au délire de «Echoes» de Pink Floyd quand ce n'est pas Ziggy Stardust de Bowie ou à Nick Cave dont la chanson My father is a cosmonaut a inspiré la délirante Cosmonautes père et fils.
«Tu vas envahir les dancefloors et venir nous présenter un show avec paillettes, mega lunettes de soleil et costume blanc stresh disco, toi». «Qui n'en a jamais rêvé», a -t-il répliqué avec justesse avant de me préciser qu'en ce qui concerne sa présence sur scène, ça irait en 2009.
En attendant, c'est la très disco Dancing with Madonna ou le rock de Lady is Back qui feront danser le soleil de 2008. Vous avez hâte?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire