Journaliste culturel au «Journal Métro» (ex «24 H», «Ici», «Ici et là»...) et recherchiste, je cause cd, ciné et livres entre des commentaires politiques, des entrevues et un zeste d'humour frelaté.
vendredi 21 mars 2008
Cali discographié
Clip de la chanson «Elle m'a dit» tirée du premier album C'est quand le bonheur? qui nous avait littéralement subjugué lors de sa parution en 2003. On voit ici Cali en compagnie de Miossec.
Auréolé de ce nouvel opus, L’espoir, au casting plutôt relevé qu’il viendra nous dégoupiller cet été aux Franco, le Perpignanais qui a retrouvé la fougue, l’urgence et l’exaltation de son premier encodé nous fait part de ses coups de cœur dont ceux pour Arcade Fire et The Waterboys. En attendant de voir cette bête de scène nous livrer ses chansons indociles et autres blessures d’amours déglingués…
Claude André
Sur ton dernier album L’Espoir on retrouve quelques chansons disons de gauches. Quel est pour toi la plus belle chanson révolutionnaire ?
«Els Segadors». C’est une chanson de révolte des opprimés catalans interdite par tous les gouvernements et par tous les rois qui se sont succédés en Espagne et en Catalogne. Une chanson remplie d’espoir. Version ? Celle du groupe catalan La Cobla. Sinon, «Le Temps des cerises, ouais. Et, tu as raison, on peut aussi insérer «Où c’est que j’ai mis mon flingue», de Renaud.
Avec ton dernier cd, on retrouve «Pas la guerre», ta plus belle chanson antimilitariste ?
«Le déserteur», de Vian évidemment. Il y a aussi une chanson de Waterboys : «Red Army Blues». Je mettrais aussi l’œuvre complète de Patti Smith et «Le Parachutiste» de Maxime Leforestier.
Tu chantes «Le droit des pères», la plus belle chanson écrite pour un enfant selon toi ?
Il y en a pleins. Celle de Lavilliers, «Petit» est très belle par exemple ou «Isabelle» de Brel. «Prendre un enfant par la main», de Duteil c’est très joli aussi et la superbe «Votre fille a vingt ans», par Reggiani.
Ton dernier disque nous fait craquer et toi, c’est lequel ?
Hum, j’en achète pleins… Banco des Têtes Raides, il y a une top chanson qui s’appelle «Expulsez-moi», dessus et sinon le dernier Dyonisios La mécanique du cœur, le dernier Dominique A, le Brest of (à la correctrice : ce n’est pas une faute) de Miossec et aujourd’hui on a le nouveau Raphaël qui sort.
On retrouve sur L’espoir une chanson intitulé «Les beaux jours approchent», ta plus belle chanson d’été ?
Wow ! (rires). Merde. C’est compliqué. Je vais dire «Hollyday In The Sun» de Sex Pistols (il se met à chanter). Une chanson qui m’a aussi bercé tout l’été, «No Cars Go» d’Arcade Fire.
C’est vrai, ton album fait d’ailleurs parfois penser à ce groupe…
Ben oui, j’ai pris pour quelques chansons le producteur Scott Colburn qui a travaillé sur «Neon Bible» ce n’est pas pour rien. Je les ai vus à Paris, c’était énorme.
Pour faire un parallèle avec ta «Paola», quelle est ta chanson sensuelle préférée ?
«Je t’aime moi non plus», interprétée par Gainsbourg et Bardot, et ensuite avec Birkin.
Ton idole musicale ?
Mike Scott, le chanteur des Waterboys (que l’on retrouve sur «Pas la guerre»).
Ton fantasme musical ?
J’aimerais faire une chanson où je serais au chant avec Mike Scott. Aux cœurs, il y aurait Bono, Patti Smith, Joe Strummer et David Bowie. Au piano à six mains on retrouverait Beethoven, Tom Waits et Nick Cave. Keith Moon (The Who) jouerait de la batterie. Les guitares seraient tenues par Keith Richard et The Edge et Sid Vicious se chargerait de la basse. Puis, devant nous, il y aurait il y aurait une salle de bal où danseraient, seuls, Léo Ferré et Mick Jagger.
Et vous chanteriez...?
Ça pourrait être «Tom Traubert's Blues» de Tom Waits.
Le disque pour t’exiler sur une île avec une femme belle et amoureuse ?
Unforgettable Fire, de U2.
Et le meilleur disque de tous les temps ?
Oulala (rires). Tu es dur là. Alors, c’est compliqué. Pour moi, je dirais, This Is The Sea, des Waterboys ou alors Never Mind de Sex Pistols ou encore le premier Clash (The Clash) ou le War de U2.
Le premier disque que tu as acheté ?
Plutôt le premier que l’on m’a offert, c’était L’eau vive de Guy Béart. J’ai d’ailleurs fait reprise de cette chanson.
Tu as également repris «Je reviens te chercher» de Bécaud…
Ah oui (rires). J’avais fait ça pour le générique d’un film qui s’appelle «Chef d’orchestre».
La chanson la plus ringarde que tu aimes ?
Merde, je croyais que tu avais oublié cette question…«Le Bac G», de Michel Sardou. Ah, non il faut que j’aime bien hein ? Oublie, oublie… Allons-y avec «Les portes du pénitencier» de Johnny Hallyday
La chanson que tu aurais aimé écrire ?
Il y en a pleins…Disons «Thunder Road», de Bruce Springsteen.
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