vendredi 12 août 2011

Eddie Vedder de Pearl Jam presque nu


Ukulele Songs
Eddie Vedder

Comme le disait un jour le chanteur français Thomas Fersen : «le ukulele est à la guitare ce que le string est au caleçon.»

Mais tout le monde ne possède pas le même sex appeal.

Il est fort à parier que s’il ne s’agissait pas du chanteur de Pearl Jam aucune compagnie majeure n’aurait investi dans ce projet aussi dépouillé qu’audacieux.

Résultat ? 

Bien qu’au départ la facture musicale folk romantique ultra minimaliste semble rébarbative, l’intensité de Vedder ainsi que son registre vocal nuancé incitent à tendre l’oreille.

Intimiste et introspectif, ce second opus en solo en forme d’hommage rendu à sa femme et ses deux filles s’avère étonnant, intéressant et parfois touchant. 

Parmi les seize titres, on y retrouve, notamment, une reprise de Pearl Jam (Can't Keep) et une autre de la formation légendaire The Mamas & the Papas (Dream a Little Dream). 

Mais ce minimalisme musical, ukulele parfois ponctué de violoncelle, peut devenir lassant.

Au final, une question demeure : le réécoutera-t-on ? ***


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