Que dire de cette journée en compagnie du pape populiste des amplitudes modulées Roger Drolet. Sinon qu'elle sortait tout droit d'un film surréaliste. Depuis le néandertal que cet ultra conservateur monarchiste (pléonasme) propose sur les stations de radios am ses élucubrations que j'écoutais déjà à l'âge de 15 ans. Véritable provocateur, Drolet soutient grosso modo que les femmes n'aiment pas le sexe sauf en amour. "C'est comme de la sauce tabasco pour elles. Bon dans les spaghettis mais pas pour consommer toute seule", dit-il. Puis, off cam, il ajoute, devant son épouse médusée: "le sexe pour une femme, c'est un viol consenti!". Mais il faut prendre le personnage pour ce qu'il est...un personnage justement. N'oublierai jamais cette journée dans cet ancien couvent transformé en château moyenâgeux en carton pâte, avec reproductions de grandes fresques et tout le bataclan, qui lui sert de demeure. Autre souvenir formidouble: cette journée entière, depuis sa demeure jusqu'à la fin de son spectacle à Saint-Hyacinte, en compagnie du motivateur Jean-Marc Chaput et de sa sympathique épouse qu'il appelle encore "môman". "Lorsqu'une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre", disait-il en substance. Ringard? Peut-être. Mais diablement plus efficace que de s'apitoyer sur son sort.
Parmi les beaux moments du tournage de cette série, je marquerai d'une pierre blanche
à ma mémoire cet après-midi étourdissant en compagnie des gladiateurs modernes David Loiseau alias The Crow et le très charismatique Georges Saint-Pierre, The Rush, devenu depuis champion du monde de sa catégorie en Combats ultimes (pour en savoir plus:http://www.ultimefanatic.com/modules/smartinterview/item.php?itemid=37).
Garderai la photo dans ma mémoire de ce rayon de soleil venu de la cité pénétrant le gymnase de boxe où, tous les deux assis sur le tapis d'entraînement, discutions de l'alcoolisme de nos paternels respectifs. Émotion. Rebelote en 2007 avec la bande de Fugazza à Pixcom, ce vaillant producteur qui m'a accordé sa confiance? Le lampion de l'espoir brûle encore. Mais comme on dit, cela ne m'appartient pas.