Usurpateur d’identité
La rencontre précieuse avec ce nouvel artiste phare est à marquer d’une pierre blanche.
Des court-métrages qui sont autant de chansons littéraires, voilà ce que la nouvelle coqueluche de la chanson française trimbale dans sa besace. Et l’ultrasensible Renaud, qui lui a d’ailleurs adressé une chaleureuse accolade dans une petite loge parisienne il y a deux ans, a sans doute versé une larme en écoutant des pièces comme Je suis une feuille ou même une histoire de mafieux comme l’est la pièce titre du premier album : Repenti. C’est que Renan Luce a été à la bonne école.
Tandis qu’il a commençait à écrire des chansons, comme tous les autres, Renan Luce a ressenti l’envie d’explorer son profond lui-même et de se disséquer l’émotion. Mais c’est en découvrant Brassens et Thomas Fersen, notamment, qu’est apparue l’heureuse initiative d’explorer des avenues qui lui permettaient de se renouveler davantage. « C’est vrai qu’en écoutant ces grands chanteurs français, j’ai eu envie de raconter des histoires et d’inventer des personnages. Si le second album parlera davantage de moi ? Ah, peut-être. Il s’agit de quelque chose vers quoi j’aimerais aller mais je veux trouver ma manière de le faire, une manière toujours un petit peu décalé », raconte le jeune homme qu’on ne pouvait quitter sans lui demander comment est venu le flash d’écrire une chanson sur la mafia. Tu venais de lire un roman sur le sujet ? « J’avais acheté les dvd du Parrain et je n’ai regardé que ça pendant un week-end. Ça m’a donné envie d’écrire sur le sujet. Comme je cherchais la manière de la faire, j’ai trouvé le roman Malavita de Tonio Banacquista qui raconte l’histoire d’une famille de repenti qui se cache en France. Alors, j’ai un peu repris cette manière de faire ».
Cet enntretien a été réalisé en octobre 2007 pour le Ici. Mais comme j'aime le réécouter, j'ai pensé vous le partager
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