Elle veut tout
photo: John Londono
S’il y a un événement musical pop à marquer d’une pierre blanche au calendrier cet hiver, c’est assurément le spectacle en formation trio de la charismatique Ariane Moffat qui sera accompagnée de Marie-Pierre Arthur (il faut découvrir son album) à la basse et de l’excellent Joseph Marchand à la six-cordes. Pour l’occase, celle qui veut tout et l’obtient puisera dans sa besace remplies de tubes en plus de revisiter des pièces de Daniel Bélanger (Imparfait), Michel Jackson (Man in the Mirror) et de Beck (Nobody’s Fault but My Own) comme le soulignait récemment Marie-Christine Blais. À la manière du titre de son dernier opus récipiendaire d’un prestigieux prix de l’Académie Charles-Cros, nous vibreront sans doute dans Tous les sens.
Ariane Moffat Trio
11 er 12 février
Théâtre National
Ça plane pour eux
Après les retentissants «Nouvelle Vague» (2204) et «Bande à part» (2006) revoici la bande à Marc Collin et Olivier Libaux ainsi que leur panel de voix féminines top sexys qui revisitent des «classiques» new wave et punk en version bossa, dub et pop-folk. Avec «Nouvelle Vague 3» , nous retrouvons encore des pièces matricées dans l’inconscient collectif dont le brûlot God Save de Queen (Sex Piostols) en ballade jouissive (!) ainsi qu’une lecture dub de Ça plane pour moi (Plastic Bertrand) sans compter quelques duos dont Master & Servant de Depeche Mode avec la voix crépusculaire de Martin Gore. À la fois populaire et branché, ce troisième chapitre prouve que Nouvelle Vague se réinvente et le résultat ne veut pas quitter notre lecteur.
Nouvelle Vague 3
Justin Time.
La valeur de Vallières
photo: Véronique Messier
Il est de ces artistes qui savent magnifier l’apparente banalité du quotidien et qui par le fait même posent un baume sur nos plaies de simples mortels. Vincent Vallières, depuis la parution de son «Repère tranquille» (2006) en fait sans doute partie grâce à des chansons folks inspirées par la Sainte-Trinité : Johnny Cash, Neil Young et Bob Dylan. D’apparences simples, ses pièces nous parlent des choses de la vie et leur auteur est aussi très doué pour débusquer la mélodie qui tue et s’impose à la mémoire. Entouré de ses 4 fidèles complices dont le très sollicité Olivier Langevin, Vallières nous servira son confort food musical des plus réconfortant.
11 février à 20 h 00
Métropolis
vincentvallieres.com
En bref :
Il est jeune, beau, surdoué et…torturé et nous on craque en écoutant l’enveloppant «La Superbe», le nouvel encodé (double) magnifiquement orchestré de Benjamin Biolay. Un artiste qui évoque Gainsbourg et devrait repartir avec quelques statuettes au prochaines «Victoires» françaises.
ps: disponible en écoute sur le site de Musicmi.
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