jeudi 30 juin 2011

Fête du Canada ou Pizza Day ?





Pizza Day


Parmi les signes distinctifs qui façonnent l’identité québécoise, il ne faudrait  pas négliger la «Fête du déménagement.»

En effet, il semblerait que nous soyons la seule société au monde où règne un consensus généralisé autour d’une seule et unique journée consacrée au changement de lieu de résidence.

Jadis fixée au 1er mai  par une ordonnance promulguée par l’intendant François Bigot (1748-1760) dans le but de faire coïncider le changement de domicile avec l’arrivée du printemps et/ou le calendrier de location des bêtes agricoles, la raison exacte demeure floue, cette journée à été repoussée au 1 er juillet en 1974 par une loi abrogeant certaines dispositions du Code Civil.

Le but ?

Tout simplement pour éviter la cohue généralisée auprès des enfants dont le calendrier scolaire n’était pas encore terminé.

Et non pas pour adresser un pied de nez à la Fête nationale du Canada, comme le prétend une légende urbaine fort répandue, puisque la législature provinciale de 1974 était composée majoritairement d’élus fédéralistes.

«Deux extra large all dressed pis une douzaine de Pepsi svp» ! .

Funk Vintage


Shaolin Temple Defenders
Take It Slow

S’il était encore parmi nous, il est certain que le légendaire James Brown se lèverait pour aller jammer avec ce septuor funk/soul vintage. 

Tout comme le fait le rappeur Gift of Gab (Blackalicious) sur l’excellente pièce titre de cet album qui nous donne envie de sortir nos t-shirts de Bruce Lee et de revoir les films de la blaxploitation. 

Et dire qu’il sont…Français ! 

*** 1/2 


mercredi 29 juin 2011

Bienvenue au Pawnshop of Love


Pawnshop Of Love

Paroles : Claude André/Musique : Sonia Johnson


Réminiscence d'un cafard sapoudré d'illusions perdues. Ton chant pose un baume encore ce soir. 
Merci Sonia. 

mardi 28 juin 2011

Loane : Un lendemain qui sonne comme avant-hier

Loane
Le lendemain

On  reste dubitatif tant l’enveloppe synthé-pop années 80 est omniprésente tout au long deuxième chapitre musical de cette trentenaire lettrée. 

Mais elle sait écrire alors on écoute. 

Et on y rencontre Lenny Kravitz ici pour un duo «beatlesque», le planant Chistophe là et on se dit : «Vivement qu’elle trouve la voie qui sera la sienne». 

Néanmoins pas si mal dans la catégorie easy listening.** ½

jeudi 23 juin 2011

Planète Brassens


Brassens, Échos du monde
Collectif

30 ans après qu’il eût cassé sa pipe, voici un hommage à Brassens en forme de globe terrestre. 

De la magnifique «Mourir pour des idées» en russe interprétée par Alexandre Avanessov en passant par une touchante reprise de «Il n'y a pas d'amour heureux» par Nina Simone ou la fort réussie «Brave Margot» soufflée par la vibrante clarinette de Sidney Bechet, nous demeurons dans le grandiose. 

Idem pour la judicieuse et aérée  «Les passantes» par La Banda Municipale de Santiago de Cuba.

Hélas, on se heurte à des curiosités énervantes qui viennent gâter la sauce : «La mauvais réputation» version Pacman ou celle trop patraque des Tueurs de lune de miel quand ce n'est pas l'insupportable version house de…«La mauvaise réputation». Pièce qui revient 4 fois sur les les 14 titres  !

Lorsque l'on sait à quel point l'oeuvre du poète de Sète est foisonnante...

Bref, le meilleur côtoie le pire. 

Heureusement pour nous, les chansons se vendent désormais à la pièce.

Inégal. ** ½

lundi 20 juin 2011

Peau aime



Peau
Première mue

Entre minimalisme chuchoté, effluves planants, échafaudages trip-hop et rock strident, cette nouvelle venue à la voix fragile et au verbe bilingue semble vouloir jouer rapidement dans la cour des grands grâce à une maturité musicale évidente et diversifiée. 

Eclectique mais cohérente, elle plaira aux fans de Björk, Camille ou Émilie Simon grâce à des ambiances cinématographiques fortes et des ruptures parfois étonnantes. ***/5

vendredi 17 juin 2011

Neil Young & International Harvesters : le retour aux sources

Neil Young/International Harvesters

A Treasure



En raison de s ses élucubrations technoïdes propres aux eighties, le légendaire Loner a perdu tout un pan de ses fidèles à l’époque. 

Mais au mitan de la décennie, dans le cadre du Farm Aid,  il a effectué une tournée avec les International Harvesters pour apporter son soutient aux agriculteurs sur la paille. 

Il ressort ces jours-ci 12 pièces, dont 5 inédites, aux mélodies accrocheuses qui s’inscrivent dans la pure tradition country/folk avec des pointes blues. 

Les musiciens sont exquis et la captations live laisse la part belle aux solos dont ceux de la lap slide guitare.

Moisson foisonnante. *** 1/2

jeudi 16 juin 2011

L'hymne national du Québec ?


Plusieurs observateurs de l'actualité se sont acharnés à tirer sur l'ambulance cette semaine en attaquant la proposition d'hymne national signée par le tandem Raoûl Duguay/Alain Sauvageau «Ô Kébek».

Chanson écrite, on s'en souvient, à l'invitation de la Société Saint-Jean-Baptiste.

Pour ma modeste part, je crois que le répertoire québécois contenait déjà la chanson idéale pour cela : «Le coeur est un oiseau» de Richard Desjardins qu'il nous est loisible d'écouter ci-haut.

À la fois transcendante et riche sur le plan métaphorique, cette oeuvre a aussi l'immense avantage de s'avérer porteuse d'espoir et rassembleuse et de sonner moins strictement nationaliste que la néanmoins magnifique et beaucoup plus connue  «Le plus beau voyage» de Claude Gauthier.

La photo de l'année !


Photo : Rich Lam, Getty Image.

C'était hier à Vancouver pendant les émeutes qui ont suivi la défaite des Canucks face aux Bruins de Boston pour l'obtention de la Coupe Stanley.


vendredi 10 juin 2011

Été 67 : À découvrir



Été 67
Passer la frontière

Contrairement à ce que le nom de leur groupe pourrait laisser supposer, ces 6 musiciens belges dont la voix du chanteur évoque celle de celui du soliste de Noir Désir font dans un rock festif teinté d’Americana et non dans le yéyé. 

On y entend des textes minimalistes mais bien ficelé, en français, sur des influences musicales qui vont des Strokes à Neil Young en passant par Ennio Morricone dans une ambiance qui ne déplairait certainement pas au Têtes Raides.

Et plus j'écoute, plus je deviens accro à cette miouse trempée dans le glutamate monosodique. *** 1/2

À voir sur scène lundi 13 juin à 21 h aux FrancoFolies sur la scène Loto-Québec


jeudi 9 juin 2011

Salut Claude Léveillé !

                                       Claude Léveillé interprétant «Frédéric» à Québec en 1962.

C'est une partie de l'identité québécoise qui s'éteint avec Claude Léveillé aujourd'hui. Victime d'un accident cardio vasculaire (ACV) à l'âge de 78 ans, le grand artiste avait connu de nombreux ennuis de santé ces dernières années.

Parmi ses nombreux faits d'armes artistiques, soulignons qu'il avait été invité par Édith Piaf en 1959 à se joindre à son groupe d'auteurs/compositeurs. Quatre chansons sont nées de cette collaboration : «Boulevard du crime», «Ouragan», «La voix» et la musique de «Les vieux pianos» que Léveillé a intégré ensuite à son propre répertoire.

Je n'ai jamais eu la chance de l'interviewer mais je me souviens que le chanteur français Raphaël me demandait de ses nouvelles il y a quelques mois. Lui qui confiait chanter souvent «Frédéric» avec son ami et mentor Gérard Manset.

Parmi les autres souvenirs que Léveillé évoque à l'auteur de ce petit blogue, outre les soirées animées de l'enfance,  il y a cette discussion avec le pianiste André Gagnon l'automne dernier au sujet de cette pièce instrumentale intitulée simplement «Le piano de Claude» qu'il lui a offert dans un geste d'amitié noble sur son dernier album, «Les chemins ombragés».

Dédé Gagnon, qui l'a longtemps accompagné, en parlait avec beaucoup d'émotion depuis son lumineux condo située à l'orée du mythique Carré Saint-Louis à Montréal : «J’ai attendu que le mixage soit complètement terminé. Ensuite, j’ai fait en sorte que la pièce se rende jusqu’à lui. Il m’a téléphoné tout de suite après l’avoir écoutée. Il était très ému, ce qui a produit le même effet sur moi. Vous savez, les succès à la radio sont venus plus tard, mais c’est lui qui m’a donné confiance en moi. Il m’avait choisi parmi d’autres, à l’époque, pour l’accompagner. C’était au début des années 60, et cela nous a conduits à une véritable osmose artistique», se souvenait alors le créateur du méga tube «Wow».

Sur le plan personnel, je conserve le précieux souvenir d'avoir offert à Laurence Jalbert l'un de mes vinyles sur lequel nous retrouvons la magnifique pièce «La scène» de Léveillé qu'elle devait interpréter à l'occasion de la remise la médaille de Chevalier de l'ordre du Québec en 1998 à son auteur.

Merci à vous, Monsieur Léveillé.

lundi 6 juin 2011

La Discorde !



Saviez-vous que, bien qu’elles évoquent à merveille la poésie des quartiers populaires, une dizaine d’arrondissements montréalais interdisent… les cordes à linge ?

À Anjou, il est même stipulé dans un Règlement qu’elles «constituent une nuisance» !

À l’heure où la plupart des gens tentent de réduire leur consommation d’énergie, voilà que certains élus contraignent les citoyens à l’utilisation de la sécheuse électrique.

Le monde à l’envers…

Il semblerait que la situation ne soit pas plus verte aux États-Unis où environ 50 millions de foyers n’ont pas droit à la redoutable corde à linge.

Un mouvement en faveur de ladite corde à linge à même vu le jour et un documentaire à ce sujet a été réalisé : Drying For Freedom.

Comme quoi, il y a là-bas des cordes plus populaires que d’autres…


* source : Marie-Claude Lortie, La Presse, 26 avril 2010.

samedi 4 juin 2011

Brigitte Fontaine : l'excentricité élégante


Brigitte Fontaine
L’un n’empêche pas l’autre

Avec Ivor Guest (Brian Eno) à la réalisation et l'éternel complice Areski Belkacem à la co-réal, lui qui signe aussi la plupart des musiques, la grande papesse sombre de l’underground français a conçu une album composé d’inédits (4), de raretés (3) et de classiques (6) interprétés en duos avec des farfadets de la nuit déchirée :  Arno, Grace Jones, Christophe, Alain Souchon, Jacques Higelin, Mathieu Chédid et, malaise…Bertrand Cantat. 

Si cet album peut sembler rébarbatif à prime abord, surtout pour ceux qui n'ont pas encore apprivoisé l'univers parfois déjanté de la grande dame, il se révèle encore une fois artistiquement  au-dessus de la mêlée.

Entre mélodies techno pop accrocheuses et conte lugubre, la poétesse dégoupille sa plume superbe histoire de sublimer les profondeurs de l’âme humaine lorsqu’elle ne déconne pas allègrement mais de façon toujours étonnante et intelligente. Envoûtant. ****


mercredi 1 juin 2011

Confectionneur de chansons






Alex Beaupain
Pourquoi battait mon cœur

Auteur de la bande originale du très célébré film «Les Chansons d’amour» (César meilleur musique de film en 2008), Beaupain fait figure d'hédoniste expert du sentiment amoureux et surtout de son déclin en distillant  une mélancolie à la fois subtile et littéraire.

Fils d'un papa cheminot et coco et d'une maman enseignante et socialiste, il a notamment mitonné sur cet album  une très belle pièce qui brosse un parallèle entre une histoire d'amour remplie de lendemains qui chantent et l'histoire de la gauche française depuis l'élection de Mitterrand en mai 1980 (clip ci-dessous).

Issu du courant classico-classique, il distille néanmoins un style moderne qui à défaut de réinventer le genre lui insuffle une couleur contemporaine notamment grâce à l'utilisation de l’électro.

 ***/5



lundi 30 mai 2011

Merci Lady Alys Robi

Il y a quelques années, dans un élan de gratitude et une envie soudaine de lui rendre hommage,  j'ai eu l'idée saugrenue de tenter de me glisser dans la peau de Lady Alys Robi et d'essayer d'imaginer ce qu'elle pourrait dire à son public au soir de sa vie.

J'ai fait parvenir le texte à mon éternel complice Mario Peluso qui l'a mis en musique et nous l'avons offert à la potesse Johanne Lefebvre qui lui a collé sa voix unique et touchante.

La chanson se nomme «Aucun remord, aucun regrets»

Voici le lien pour l'écouter :

http://www.myspace.com/224761554/music/songs/82185068

Au revoir Madame Alys.

et merci...

Le bling-bling, la porno et les nouveaux réacs


                                Sarko et Carla Bruni, instrumentalisation de la vie privée à des fins   politiques.


Je tiens à remercier la Rédaction du quotidien Le Devoir qui a publié ce texte aujourd'hui p. A7 section «Idées».


«Tout le monde a une Rolex. Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie!», dixit Jacques Séguéla, publicitaire français.


Si cette phrase a heurté de nombreuses personnes après que le célèbre créatif l'eut prononcée en février 2009 dans le cadre d'une entrevue qu'il accordait à l'émission Télématin, elle a sans doute fait sourire le philosophe Gilles Lipovetsky et plusieurs lecteurs de son célèbre ouvrage L'Ère du vide: essais sur l'individualisme contemporain, publié en 1983.


Au moment où il était interrogé au sujet du côté bling-bling du président Nicolas Sarkozy et de son affection pour les objets clinquants, Jacques Séguéla, l'inventeur du slogan «La Force tranquille» — puisé dans un discours de Léon Blum — qui a contribué à l'élection du président socialiste François Mitterrand en mai 1981, venait, mine de rien, de cristalliser en une phrase lourde de sens le concept fondamental du livre de Lipovet-sky: l'«hyperindividualisme».


Président marié à une chanteuse pop et ex-mannequin, Sarkozy instrumentalise sa vie privée, refuse la critique, avilit la fonction présidentielle — on se rappelle son célèbre «Casse-toi, pauv'con!» —, affiche un goût prononcé et assumé pour les marques de luxe et s'avère ultradoué dans la «pipeulisation» de la mise en scène politique...


Société civile


Cet hyperindividualisme se vérifie dans la classe politique bien sûr, mais également tous les jours dans la société civile: «L'idéal moderne de subordination aux règles rationnelles collectives a été pulvérisé», nous dit Lipovetsky.


Désormais, la valeur fondamentale est celle de l'accomplissement personnel. Exit les idéologies. «C'est la transformation des styles de vie liée à la consommation qui permit ce développement des droits et des désirs de l'individu, cette mutation dans l'ordre des valeurs individualistes.»


Près de 30 ans plus tard, force est de constater que non seulement l'agrégé de philosophie a su cerner et codifier notre époque, mais dans bien des cas, s'avérer prophète.


En effet, ce que nous dit la déclaration du fils de pub Séguéla, en somme, bien au-delà de l'apparente prise de défense du président ou du repli stratégique de quelqu'un qui viendrait de s'apercevoir qu'il a lancé une bourde, c'est que Sarkozy incarne de façon on ne plus éloquente, et cela, au sommet de la hiérarchie sociale, le symbole de son époque: institué par la société qui l'entoure et les conditions mises en place par le fonctionnement et les origines du libéralisme, Sarko cristallise l'hyperindividualisme contemporain poussé à son paroxysme.


Individu narcissique


Bien sûr, ce contemporain se décline dans la quotidienneté. On le voit à la télé, on le lit dans les journaux populaires, sur les blogues, sur Twitter, car partout il cherche un reflet dans l'approbation des autres, partout il quémande la gratification éphémère de la reconnaissance: versatile et sans passion dominante sinon que le culte de lui-même ou d'elle-même, relativiste absolu, bref, véritable girouette que Platon appelait déjà l'«homme démocratique»: une personne qui ne parvient plus à séparer ses désirs superflus de ses besoins nécessaires.


C'est cet individu narcissique qui serait réapparu avec la société industrielle des années soixante, à l'âge de la consommation de masse, à aujourd'hui. On a dit Sarko, mais cela aurait pu tout aussi bien être Paris Hilton ou, chez nous, les faiseux de recettes, lofteurs et autre pléthore d'histrions qui dispensent leurs avis émotifs, polémistes et souvent démagogiques contribuant ainsi à vider de son sens le débat public.


«L'âge moderne était hanté par la production et la révolution, l'âge postmoderne l'est par l'information et l'expression», confie Lipovetsky avant de pêcher cette perle: «Mais il en va ici comme pour les graffitis sur les murs de l'école ou dans les innombrables groupes artistiques: plus ça s'exprime, plus il n'y a rien a dire, plus il n'y a rien a dire, plus la subjectivité est sollicitée, plus l'effet est anonyme et vide.»


Effet anonyme pour gratification éphémère, l'opinion généralisée avec stars, codes, morcellement et effets chocs façon porno a encore de belles années devant elle...


Lipovetsky avait raison il y a 30 ans. Et après avoir vu l'hypernarcissisme et ses corollaires triompher au sommet de la hiérarchie française, ce qui semble le plus étonnant, c'est de constater à quel point les pornographes de l'opinion sont devenus, à peu de frais, les nouveaux gardiens de l'ordre moral. Bref, les nouveaux réacs.


***

dimanche 29 mai 2011

Nolween Leroy : La Bretagne dans la peau

Nolwenn Leroy
Bretonne

La méga star française et ex star académicienne renoue avec ses racines sur ce disque qui ne dépaysera pas le public québécois dont le folklore est souvent similaire. 

Réalisé par Jon Kelly (Paul McCartney, Tori Amos…), elle y remet au goût du jour des chansons en gaélique, en breton et en français entre une pièce contemporaines de Souchon/Voulzy et deux de notre chouchou Christophe Miossec. 

Hélas, on t retrouve pas la reprise de U2 pourtant  annoncée il y a quelques temps.


Jolie voix, arrangements souvent enveloppants, émotion, hélas,  couçi couça ***





vendredi 27 mai 2011

Arielle Dombasle : je pose donc je suis

Arielle Dombasle
Diva Latina

Entre tradition et contemporanéité, l'actrice et cantatrice née au Mexique, épouse d’un certain BHL, reprend des standards latinos en y insufflant une touche d’électro ou de surenchère dramatique comme sur Hasta Siempre, l’hommage à Che Guevera qui, s'il se retourne dans sa tombe, ce sera sans doute pour mieux rigoler.

Bien que l’ensemble s’avère généralement agréable et joyeux Porque Te Vas (Jeanette) , Gopher Mambo (Ima Sumac)Mala Vida (La Mano Negra), on lance des SOS lorsqu’elle laisse libre cours à ses vocalises particulièrement aigues. Inégal ** ½. 


jeudi 26 mai 2011

Sirop de poteau


Matthew Morrison
Éponyme

Starlette de comédies musicale à Brodway devenue célèbre grâce à la télésérie «Glee», Morrison lance un premier chapitre  «cheezy» qui suinte le formatage et l’entreprise commerciale. 

Reprises correcte de standards tels Somewhere Over The Rainbow (avec  Gwyneth Paltrow) et Rocket Man (avec Elton John), sa voix n’est pas si mal mais très modulée à l’eau de rose dans les hautes. 

Si vous aimez romantisme des romans Harlequin c’est parfait… **