Journaliste culturel au «Journal Métro» (ex «24 H», «Ici», «Ici et là»...) et recherchiste, je cause cd, ciné et livres entre des commentaires politiques, des entrevues et un zeste d'humour frelaté.
mardi 11 décembre 2007
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Trash yéyé
Sony-BMG/ Select
Après le flop de « À l’Origine» paru en 2002, le dandy à la voix traînante revient avec un album total introspectif. Là où les confrères cherchent à quelle époque gainsbourienne il se réfère, votre serviteur entends l’écho de Bashung dans Regarder la lumière, l’irrévérence mordante de Miossec dans Qu’est-ce que ça peut faire et les objets familiers chers à Delerm dans La chambre d’amis. Vaporeux et gris comme le ciel de Nouvelle-Angleterre, Biolay qui, résigné, semble avoir troqué l’amour pour les branlettes dispensées dans les salons de massage, propose un album ambitieux aux arrangements somptueux et accrocheurs mais dont le propos s’avère quasi post-junkie. À apprivoiser. *** ½. (CA)
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