jeudi 12 novembre 2009

Daniel Bélanger : Nous




Daniel Bélanger
Nous
Audiogram/Select

Seulement deux ans après «Joli Chaos», l’enfant prodigue qui nous avait habitués à de longs délais de 5 ans entre ses albums revient avec «Nous».

Un chapitre où l’homme qui «réfléchit dans la douleur mais créé dans l’enthousiasme» s’éclate plus que jamais.

À la fois peintre et plasticien, le frère de celle qui sèche ses pleurs possède une empreinte musicale si forte que nous n’oublions jamais qu’il s’agit bel et bien de Daniel Bélanger.

Mais l'influence de l’excellent J-F Lemieux à la coréalisation se fait également très présente.

Rappelons que le gus Lemieux, ex-Basta et réalisateur célébré, demeure un bassiste et bidouilleur chevronné.

Résultat ? Un album mâtiné de R&B, de soul et de funk qui fleure bon les seventies avec ses cuivres (Bélanger souffle lui-même le sax et la flûte traversière) qui retrouvent ici leur notes de noblesse, ses chorales et même les petits cris saccadés à la James Brown parsemés ici et surtout là.

En plus de groover grave, ce disque parfaitement mixé et réalisé nous permet de redécouvrir cette voix planante qui bien que très familière nous étonne encore tant elle mûrit magnifiquement et se dépouille désormais de toute fioriture.

Il nous est d’ores et déjà loisible d'affirmer que cet encodé comporte quelque classiques dont la merveilleuse Tu peux partir qui clôt ce concupiscent voyage et l’accrocheuse Jamais loin.

À l’heure où de plus en plus d’artistes roulent sur leurs acquis en remâchant leur matos en duos, il est rassurant de retrouver là où nous ne l’attendions pas quelqu’un d’une telle trempe qui redonne son sens véritable au mot artiste.

3.5/5

1 commentaire:

Anonyme a dit…

N'est-que pas que la solitude elle-mème eveille quelque attente fébrile? Voici l'entrée, vide, discrètetement illuminée comme une musée nocturne – la terasse, avec ses torchères ondoyantes par un soir d'Avent étrangement doux – laissant le vestibule les murmures de voix – la chambre immaculée et la musique de danse derrière le mur – et le bar à cocktails mondains – le bassin où le nageur s'entrâine, longeur après longeur, il en n'a jamais assez, il doit y mettre de sien – enfin, tournant vers le haut au coin du sombre couloir vient la fille noire et pâle, altière, déterminée et de style épuré, ainsi qu'un moderne avion de chasse suédois.



Poétudes

SONNET XXXIX FOR KATIE

I went downtown, saw Katie in the nude
on Common Avenue, detracted soltitude
as it were, like a dream-state rosely hued,
like no one else could see her; DAMN! I phewed;

was reciprokelly then, thank heaven, viewed,
bestowed unique hard-on! but NOT eschewed,
contrair-ee-lee, she took a somewhat rude
'n readidy attude of Sex Prelude; it BREWED!

And for a start, i hiccuped "Hi!", imbued
with Moooood! She toodledooed: "How queued
your awe-full specie-ally-tee, Sir Lewd,
to prove (alas!), to have me finely screwed,

and hopef'lly afterwards beloved, wooed,
alive, huh? Don't you even DO it, Duu-uuude!"

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Casualidad sopla la sangre
de alguno señor desconocido
durante los pocos restantes
momentos del resplandor de faroles

que se vislumbran tras el follaje
flameando de las obsesiónes
igual efimero como gotas
del cinzano de la soledad –

En aquel tiempo me levanta
dentro uno incidente avejentado
que en seguida palidece
al camouflaje de abstraccion;

chica, nadie conoce que tus grisos
ojos significan aún; con todo
el sueño que hube evacuado
tu escudriñas nuevamente.

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