vendredi 4 février 2011

Hôtel Morphée en spectacle



Dans les bras de Morphée

Après la chaleureuse réception du EP Novembre est mort, la bande d’Hôtel Morphée effectue sa rentrée montréalaise.


Climat d’urgence onirique accentuée par la présence de deux violons, voix haut perchée, éclairages hyper rythmés, le quintette  Hôtel Morphée et sa blonde meneuse creusent un sillon à la fois indie, brit, pop et franco unique au Québec.

Et cela même s’il nous est loisible d’établir des parallèles avec Karkwa et Pat Watson. Notamment en ce qui concerne une certaine recherche sur le plan musical.

Sur scène, la formation parvient rapidement à tirer son épingle du jeu grâce à une présence forte combinée à l’assurance de ceux qui savent qu’ils maitrisent leur instruments.

 Nous avons d’ailleurs été en mesure de le constater en seulement trois chansons à l’occasion du dernier  Festival de la chanson de Granby en octobre dernier où le groupe s’est hissé en demi-finale.

«C’est sur que nous ne possédons pas encore l’expérience des groupes auxquels on nous associe souvent mais en même temps cela permet d’amener quelque chose d’un peu innocent et nouveau. Nos craintes ? On a de nouvelles chansons : les 4 du EP mais aussi d’autres qui paraitront sur notre premier album complet. En fait, ce qui nous motive le plus c’est la peur de décevoir nos fans», explique Laurence Nerbonne accompagnée du batteur Stéphane Lemieux. Un ancien intervenant en milieu psychiatrique. Ce qui fera dire à Laurence en souriant  qu’il est aussi le thérapeute de la formation.

«Même si nous avons des formations de musiciens classiques, nous avons tous une attitude rock. Vraiment brut. Et nous sommes habités par la volonté de livrer une grande authenticité. On ne joue pas vraiment de rôle bien que l’on puisse déceler un côté théâtral qui est surtout attribuable aux cordes. C’est sûr que dans la plupart des chansons, on ne retrouve pas une énergie inoffensive et joyeuse. C’est plutôt très enlevant. Très prenant. «Intense» est le mot qui revient le plus souvent», analyse Laurence.

Tiens, se faire prendre intensément dans les bras de Morphée, cette divinité des rêves prophétiques, qui s’évaderait dans la folie. Invitant, non ?

Hôtel Morphée
4 février 11
Il Motore
Les portes ouvrent à 20h.




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