dimanche 29 novembre 2009

Et que ça saute !



Moment charnière dans ma vie le 18 mai dernier alors que j'affrontai mon vertige et ma peur pour m'éjecter en bas d'un avion....

jeudi 26 novembre 2009

La douce dérive de Dany Laferrière



Heureux moment mardi dernier alors que j’ai rencontré le cinéaste et photographe, notamment au Devoir, Predro Ruiz qui me remettait un exemplaire de son film La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve. Un documentaire consacré à l’écrivain et titulaire du dernier prix Médicis Dany Laferrière.

Le sympathique Pedro, jeune trentaine, s’est pointé en fin d’aprèm chez Pico où je me trouvais avec un ami d’origine brésilienne. Très rapidement, la discussion a porté sur le président brésilien Lula et sa rencontre récente avec l’islamo-fasciste leader iranien pour ensuite se diriger sur le Venezuela, pays qui vu naître Pedro, et ses favelas qui l’ont vu grandir.

Installé dans le ghetto McGill depuis quelques années, le gus au profil guévérien est tombé en amour avec le Québec lorsqu’il y a posé ses pénates avec sa compagne de l’époque et sa passion pour l’art en général et les livres en particulier s’avère contagieuse.

Nous avons évidemment causé bouquins jusqu’à ce que j’apprenne que Pedro a également braqué sa caméra sur Predro Juan Gutierrez lors de son passage à Montréal en 2005. Cet important écrivain cubain que j’ai découvert l’an dernier et dont La Trilogie sale de la Havane danse encore dans ma mémoire.

Puis se sont succédées les anecdotes de tournage tant avec l’écrivain cubain qu’avec notre Dany. C’est d’ailleurs après avoir invité Gutierrez au Québec pour causer littérature que Pedro a fait la rencontre de Dany qui fût réquisitionné, sans doute par l’éditeur Jacques Lanctôt, pour prononcer une allocution présentative de «l’animal tropical» ou, comme d’autres le nomment, du «Bukowski des Caraïbes».

De cette rencontre est née l’idée d’un documentaire sur l’auteur rendu célèbre par son premier roman Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer. Et quel documentaire !

Dès l’ouverture, grâce à la narration effectuée par Dany himself ainsi que les dessins d’animation qui nous résument sont arrivée au Québec à 23 ans après avoir fui la dictature de Duvalier 2 (Baby Doc), nous devinons que les quelques 90 prochaines minutes seront savoureuses.

Et c’est effectivement le cas.

De sa chambre de la rue St-Denis près du Carré St-Louis à Montréal à Lyon en passant par Vienne, New York et, finalement, Haïti, le Dany nous dévoile sa vie en distillant ici et là des passages de ses romans, ses réflexions d’écrivain ou en se remémorant des anecdotes concernant les tournages de films tirés de son œuvre.

À travers cela, on croise des personnages attachants tel l’humoriste Michel Mbampara ou le comédien (et député indépendantiste) Maka Kotto qui nous raconte avoir quitté la France suite à une rencontre avec Dany Laferrière après que ce dernier l’eût invité à tenir un rôle dans un film à Montréal.

Puis, au gré des rencontres on fait connaissance avec son éditeur français qui élabore une théorie ma foi très intéressante sur l’intelligence particulière de Dany et avance, avec raison, que ses livres lui ressemblent comme c’est le cas généralement pour l’ensemble de la production littéraire. Rejetant ainsi du revers de la main cette propension à vouloir séparer les deux comme si des «fantômes» écrivaient à la place des auteurs.

Autre moment fort : lorsque Dany lira des passages de L’Énigme du retour à son neveu à Haïti ainsi que ce formidouble tête-à-tête en compagnie du monstre sacré de la littérature caribéenne Frankétienne.

Personnage plus grand que nature auquel Dany lira également les quelques souvenirs qui lui sont consacrés dans son Médicis sans parler de la scène avec la mère ainsi que la visite au cimetière familiale qui clôt ce documentaire à la fois humain, intelligent et touchant.

Encore à l’affiche au cinéma Parallèle à Montréal jusqu’au 28 novembre (21h35).
Ensuite, il devrait être disponible partout au Québec dès février 2010 et effectuera une tournée des festivals à travers la province pendant la saison hivernale.


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http://www.laderivedouce.com/

mercredi 25 novembre 2009

Aller au Paradis



Encore méconnue du grand public, l’excellente Josiane Paradis propose un univers d’apparence délicat et lumineux où les chansons, souvent dépouillées, évoquent une certaine pop française. Mais lorsqu’on s’y attarde, on découvre un réel propos qui n’aurait pas déplu au regretté Sylvain Lelièvre. Influencée par Camille, Richard Desjardins et Sarah McLauchlan, la jeune trentenaire est également une fan finie de Barbara dont elle a d’ailleurs repris le classique Göttingen sur son premier disque (éponyme). Chanson qu’elle interprétera d’ailleurs avec son invité spécial (et producteur de disque) Edgar Bori dans le cadre de ces 4 spectacles qu’elle présente ces jours-ci. À découvrir.

Josiane Paradis
25-26-27 et 28 novembre
Monument National (514) 871-9883

mardi 24 novembre 2009

Faire la ligne


Faire la ligne ? Non, il ne s’agit pas de Claude Dubois dans un CLSC (ou dans une ancienne vie) mais bien d’un autre adulescent, l’écrivain français Frédéric Beigbeder désormais titulaire du prestigieux prix Renaudot : Alors qu’il était au garde-à-vous après avoir été appréhendé pendant qu’il s’envoyait une ligne de coke sur le capot d’une voiture, le noceur tête-à-claques, du fond de sa cellule, à eu l’idée d’écrire mentalement ce livre pour tuer le temps. Il en ressort un récit sur la famille, l’enfance, la vacuité de l’époque, l’hédonisme à tous crin et toute cette sorte de choses qui se révèle captivant. Faut dire que l’ancien publiciste que nous avons découvert ici avec 99 Francs en 2000 possède le sens de la formule et du punch et se livre ici sans retenue ni pudeur.
Frédéric Beigbeder
Un roman français
Ed. Grasset

dimanche 22 novembre 2009

Estoc et toc ! Bestov des répliques de Zemmour et Nalleau


Au Québec, on les pendrait par les couilles de dire ainsi tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.

Louis-Étienne: Entres les Cowboys fringants et Renaud


Andrée-Anne Tremblay (violoniste), Louis-Étienne et Klod

Grande journée mercredi dernier : dans la boite aux lettres, l’excellent «Richard Desjardins Symphonique» qui devait rappeler au chroniqueur que si l’Abitibien donne la chanson de qualité, les orchestrations symphoniques viennent magnifier le tout et redonne tout son sens à l’idée de «cinéma pour aveugles» qu’on s’en faisait.

Ensuite, ding dong, je recevais «Chant de Plume». Un encodé sur lequel les Denis Drolet, ces «perroquets bruns», reprennent avec brio quelques grandes chansons, plus et moins connues, de Monon’c Pluplu.

Ensuite, direction P’tit Medley avec ma petite Noa où l’ami Louis-Étienne lançait «Sans se retourner» (sur lequel j’ai commis deux textes). Un chapitre qui devrait plaire aux fans des Cowboys Fringants, Soldat-Louis et autres Renaud.

Parlant du «chanteur énervant», le relationniste de Louis-Étienne, l'excellent Simon Fauteux, devait me remettre le même soir le tout dernier Renaud «Molly Malone». Un disque enregistré dans le studio de U2 qui reprend en français des grandes chansons du répertoire irlandais.

Enfin, histoire de conclure majestueusement cette journée, je me surpris à rêver au son du dernier et envoûtant album de Pink Martini, «Splendor In The Grass». Enjoy.

http://www.selectdigital.ca/drm/a/louis-etienne-sans-se-retourner
http://www.myspace.com/louisetienne

samedi 14 novembre 2009

Euh...



Image capturée par la potesse Louise Forget sur le boul. St-Laurent à Montréal.

jeudi 12 novembre 2009

Daniel Bélanger : Nous




Daniel Bélanger
Nous
Audiogram/Select

Seulement deux ans après «Joli Chaos», l’enfant prodigue qui nous avait habitués à de longs délais de 5 ans entre ses albums revient avec «Nous».

Un chapitre où l’homme qui «réfléchit dans la douleur mais créé dans l’enthousiasme» s’éclate plus que jamais.

À la fois peintre et plasticien, le frère de celle qui sèche ses pleurs possède une empreinte musicale si forte que nous n’oublions jamais qu’il s’agit bel et bien de Daniel Bélanger.

Mais l'influence de l’excellent J-F Lemieux à la coréalisation se fait également très présente.

Rappelons que le gus Lemieux, ex-Basta et réalisateur célébré, demeure un bassiste et bidouilleur chevronné.

Résultat ? Un album mâtiné de R&B, de soul et de funk qui fleure bon les seventies avec ses cuivres (Bélanger souffle lui-même le sax et la flûte traversière) qui retrouvent ici leur notes de noblesse, ses chorales et même les petits cris saccadés à la James Brown parsemés ici et surtout là.

En plus de groover grave, ce disque parfaitement mixé et réalisé nous permet de redécouvrir cette voix planante qui bien que très familière nous étonne encore tant elle mûrit magnifiquement et se dépouille désormais de toute fioriture.

Il nous est d’ores et déjà loisible d'affirmer que cet encodé comporte quelque classiques dont la merveilleuse Tu peux partir qui clôt ce concupiscent voyage et l’accrocheuse Jamais loin.

À l’heure où de plus en plus d’artistes roulent sur leurs acquis en remâchant leur matos en duos, il est rassurant de retrouver là où nous ne l’attendions pas quelqu’un d’une telle trempe qui redonne son sens véritable au mot artiste.

3.5/5

vendredi 6 novembre 2009

Guide culturel



Fils de pub !
Si la plupart d’entre nous jouons à saute bouton au moment de l’apparition des pubs assommantes que diffusent nos chaînes locales à la téloche, certains cinéphiles avertis, amateurs d’humour exquis et/ou ou trippeux de pubs relevées se donnent rendez-vous annuellement pour les Lions de Cannes qui récompensent les meilleurs pubs du monde entier. Bonjour le paradoxe ! Si vous n’y êtes jamais allés, croyez-nous, certaines publicités valent leur pesant d’or tandis que d’autres nous font réfléchir ou sourire pendant 90 délectables minutes. En plus, l’événement nous permet de découvrir les nouvelles tendances en matière de marketing. Vous avez dit créativité ?
13 au 28 novembre au Cinéma Du Parc.
http://www.mordusdepub.com/


NASEER SHAMMA, CARLOS PINANA, ASHRAF SHARIF KHAN ou Les trois Magnigiques
Salam alikoum mon homme
Né la même année que les tragiques événements du 11 septembre, Le Festival du Monde Arabe de Montréal célèbre donc ses 10 ans cette année. Si la rencontre s’est avérée des plus chaleureuse au fil des ans, une certain froideur se serait manifestée pendant le débat entourant les accommodements raisonnable. Pourtant, très loin de brandir une quelconque affirmation identitaire, le FDMA vise plutôt à célébrer la culture, l’art et la joie de vivre dans une perspective arabe certes mais aussi québécoise. À preuve, l'édition de cette année se nomme «Je me souviens». On se demande bien de quoi mais ça c’est une autre histoire. Voilà donc, en somme, une magnifique occase de rêver d’exil tout en redécouvrant cette civilisation à laquelle on doit aussi les chiffres et de grands philosophes mais également une sensualité des plus ennivrantes en musique, cinoche, danse et tutti quanti. Gardez-moi un loukoum à la rose et au diable la minceur.
Jusqu’au 16 novembre
http://www.festivalarabe.com/



Boire des vers
Tout le monde à entendu parler de Grand Corps Malade, ce slammeur qui a emporté la semaine dernière le Félix de l’artiste de la francophonie s’étant le plus illustré au Québec. Si le méchant buzz semble s’estompé un peu en France, le slam, qui fut par ailleurs inventé à Chicago dans les eighties, a aussi fait des petits chez nous dont les soirées de Slamontréal qui ont lieu tous les deux lundis du mois. Dans une ambiance poético-ludique assurée par la foule électrique et les ambiances musicales d’un dj, de jeunes et moins jeunes amants de la langue dégoupillent leurs mots et dévoilent leur secrets les plus tordus, intimes, douloureux, drôles ou absurdes sous les bon auspices de Ivy, lui-même slammeur. Pour la soirée du 9 novembre, nous aurons, parait-il, le plaisir d’entendre Ladylusion, Pierre Boudreau, Arsalane Nahabi et, notamment, un certain Claude André…
Patro Vys
365 Mont-Royal est
http://www.slamontreal.ca/



Marie-Stone
Elle n’a pas gagné le Félix de révélation de l’année mais on décerne notre coup de cœur de la semaine, avec quelque peu de retard mais bon, à Marie-Pierre Arthur et son album éponyme. Cette magicienne de la pop aérienne à la fois hypnotique et entrainante mâtinée de folk et de country qui n’a pas fini de nous faire planer. On aime.
http://www.myspace.com/mariepierrearthur


mercredi 28 octobre 2009

LE GALA AVANT TOUT LE MONDE!

À l'émission ICI et là du 29 octobre, afin de souligner le gala de l'ADISQ, Sophie Durocher, les invités Sophie Faucher et Mike Gauthier ainsi que les chroniqueurs habituels Pierre Thibeault et Claude André proposent aux téléspectateurs LE GALA AVANT TOUT LE MONDE!

En plus de découvrir à quel artiste sera décerné le grand prix ICI et là, qui n’est rien de moins qu’une pièce
unique, spécialement conçue par l’illustre sculpteur Armand Vaillancourt; les fans de l’émission pourront
également se délecter de trois catégories maison exclusives à l’équipe de ICI et là :

• Le prix Poêt-Poète, décerné aux pires paroles de chansons

• Le prix De que cé?, digne représentant de la catégorie c’est quoi ça?

• Le prix Boule à mite, dédié tout spécialement à une chanson reprise qui n’aurait jamais du sortir du tiroir…

Madame, Monsieur, vous êtes attendus, en habits de soirée, dès 20 h 30, ce jeudi à VOX !

ICI et là est une émission parfois sérieuse, surtout divertissante qui s’interroge et qui répond à des questions
culturelles originales qui préoccupent les Montréalais et la société en général. Chaque semaine, Sophie Durocher et ses collaborateurs Pierre Thibeault et Claude André reçoivent sur le plateau des invités concernés par le sujet de la semaine.

Horaire de diffusion :
Jeudi 20 h 30 (en direct)
En rappel : jeudi 23 h, vendredi 13 h, samedi 21 h et mardi 10 h

lundi 26 octobre 2009

Enquête de paternité



Pour être honnête, je m'attendais à un assemblage de témoignages nunuches. Or, ce recueil de confessions d'hommes plus et moins connus et ses photos fort réussies mieux que tous les super-héros de Marvel suspendus sur un pont, vaudra mille batailles pour la reconnaissance des pères s'il obtient le rayonnement qu'il mérite.


Extirpées de la coquille du silence, il recèle des perles qui font oeuvre de paroles comme lorsque le producteur Guy Latraverse, fils d'alcolo désespéré, déclare: «Mes enfants n'auront pas à vivre avec le sentiment que j'ai gaché leur vie».

Depuis le temps qu'on dit que les hommes ne parlent pas et qu'on les ostracise lorsqu'ils le font, cet ouvrage sans complaisance (on y retrouve le témoignage d'un homme qui ne voulait pas d'enfants, entre autres) mais empreint d'humanisme m'a fait éclater en sanglots à quelques reprise.

Et c'était surtout pour me réjouir que ma gamine ait aussi le droit d'avoir son papa à elle.

Mention d'honneur à l'initiatrice du projet, l'intervenante sociale Geneviève Landry et son introduction qui brosse une esquisse juste et percutante de l'état des lieux en ce qui concerne la paternité québécoise décennie par décennie depuis l'après-guerre. Émouvant.

Enquête de paternité
Geneviève Landry
Sébastien Raymond (photos)
Éditions de l'Homme

vendredi 23 octobre 2009

Au programme culturel...



S’offrir une Rose
Sur son premier chapitre éponyme, l’ancienne institutrice qui possède une voix chaleureusement intime nous offrait un bouquet fort émouvant parmi lequel nous découvrions le désormais classique «La Liste». Trois ans après la déferlante, Rose demeure aussi pertinente, sensible et coquine avec Les souvenirs sous ma frange. Un album de facture folk-pop plus lumineux où elle chronique l’actualité avec des clins d’œil à Barak Obama, aux parachutes dorés ou aux Jeux Olympiques de Pékin mais aussi la douce candeur de l’enfance, à l’amoureux qui se barre et une certaine nostalgie des valeurs familiales. Jeux de mots qui lui sont propres comme dans la pièce «La corde au clou», mélodies douces-amères accrocheuses et sens de l’observation raffiné, l’espiègle Rose nous embrasse tendrement et ça fait du bien.


Direct au cœur
Moins tapageur que les FrancoFolies, l’événement Coup de cœur francophone, né dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve (Homa pour les snobinards), connaitra néanmoins sa 23ième édition cette année. Au fil de ses rencontres légendaires, ce rendez-vous aussi incontournable que chaleureux a su fidéliser les amateurs de rimes riches et envoûtantes qui y ont découvert avant tout le monde tant les monstres sacrés de la chanson que ses inestimables artisans. Au programme, seulement pour le volet montréalais : 50 artistes pour 101 concerts sur 11 scènes. Parmi eux, surtout ne pas louper la rentrée de Luc De Larochellière auréolé de sublissime album Un toi dans ma tête. Le surdoué Antoine Gratton dans une formule 5 soirs- 5 spectacles différents, le dandy Pierre Lapointe dans une trop rare apparition en solo-piano et, notamment, les fameux Ogres de Barback qu’on ne sautait trop vous recommander, la nouvelle sensation Bernard Adamus, le complice de Pierre Lapointe Philippe B ainsi que le retour de Bori (démasqué) et les très douées chanteuses montantes Amélye et Brigitte St-Aubin. Choix douloureux en perspective…
Du 5 au 15 novembre
http://www.coupdecoeur.qc.ca/



Pour Gourmet avisés
Si vous êtes un amateur de 7ième art dans le sens le plus classique du terme, vous craquerez assurément en découvrant la performance convaincante voire troublante d’Olivier Gourmet, l’acteur fétiche des frères Dardenne, dans le rôle d’un maniaco-dépressif qui annonce à son jeune fils qu’il veut mettre fin à ses jours. Film audacieux qui a remporté le Globe de Cristal du meilleur film au dernier Festival du film de Karlovy Vary en République Tchèque, «Un ange à la mer» du réalisateur Frédéric Dumont vous fera passer par toute la gamme des émotions et, ce fut le cas de certains, pourrait même vous choquer par sa façon subtile de traiter de la cruauté que des adultes infligent parfois à des enfants. Pour rester dans le domaine du cinéma qui brasse la cage, soulignons la venue prochaine du très fort «La journée de la jupe» avec l’icône Isabelle Adjani qui nous revient dans le rôle d’un professeur qui prend ses élèves en otage ! Inspiré des émeutes de 2005 dans les banlieues parisiennes, ce film a reçu un très bel accueil en France tant du public que de la critique.




Exotisme familier
On ne saisi pas la langue innue mais nos émotions et nos oreilles demeurent en territoire connu avec le dernieropus de Chloé Sainte-Marie «Je sais que tu sais». Enveloppant et accrocheur grâce à ses reflets folk, country, celtique et…amérindiens.

jeudi 22 octobre 2009

Que du bonheur...



Hé Babe, on fait ça quand à Montréal ?

Renaud s'en vient



RENAUD


MOLLY MALONE-BALADE IRLANDAISE

Le nouvel album en magasin le 24 novembre

Depuis 1991 et La Ballade Nord irlandaise, Renaud nourrissait le rêve de consacrer un album entier à l’Irlande.

Ce rêve se concrétise enfin après 16 ans de réflexion. Un album composé de 13 titres adaptés de classiques irlandais chantés depuis la nuit des temps dans les pubs.

Qu'est-ce qu'on a hâte d'entendre ça.

samedi 17 octobre 2009

L'ultime lâcher-prise


                   To jump or not to jump ? Telle est la question...

Lorsque j’ai communiqué avec Voltige 2001, l’école de parachutisme fondée par le comédien Guillaume Lemay-Thivierge et quelques autres en 2001, un des dirigeants, Mario, m’a fait une proposition après que nous eûmes réglé les détails: «Si tu as envie, tu sauteras toi aussi. Comme ça, tu sauras mieux de quoi tu vas parler». Fuck ! Voilà ce que je craignais. Moi, m'expulser d’un avion à 13 500 pieds d’altitude ?

Car si j’étais enthousiaste à l’idée d’accompagner quelqu’un histoire de savoir comment ça se passe lors d’un premier saut en tandem, je n’avais certes pas l’intention de le découvrir par moi-même. Moi, qui, depuis l’enfance, suis en proie au vertige et ressens l’appel inquiétant du vide dès que je me retrouve sur le balcon du second étage qui mène à mon appartement.

«Y a pas de trouble si tu ne décides pas tout de suite, tu verras sur place le matin même» a-t-il rajouté avec, au bout du fil, un sourire, que je devinais. Sans le savoir en recevant cette proposition, je venais, silencieusement, de conclure un pacte avec le diable.

Une sentence

Cet appel eut lieu quelques jours avant le moment prévu pour le saut de mon amie Isabelle, une comédienne devenue maman depuis peu.

Trois journées et surtout trois nuits de doutes et d’angoisses à la manière d’un condamné qui attendrait sa comparution devant un magistrat.

Car si d’une part j’en avais nullement envie, une autre partie de moi insiste depuis longtemps : «Tu dois affronter cette peur de sauter en parachute pour te sentir plus libre et te prouver que tu as du courage».

Jour J (pour jump)

Puis vint le jour fatidique. Lundi 18 mai. Ciel radieux. Fête des patriotes. Bonne journée pour accomplir un geste héroïque… On se rend à Joliette. L’endroit ressemble à un terrain de golf. À gauche, une aire de pliage où seuls les parachutistes sont admis. À droite, un dortoir pour les sauteurs réguliers en plus des vestiges des installations de l’équipe de tournage du film Les pieds dans le vide de Marie-Loup Wolfe qui met en vedette Guillaume Lemay-Thivierge et Laurence Leboeuf et qui devait prendre l’affiche en août.

Je trépigne. Ma potesse qui vient d’allaiter son petit arbore une totale zen attitude. Elle a même plutôt hâte de plonger dans le ciel cette dingue qui «aime les émotions fortes et a toujours rêvée de voler tel un oiseau». Tandis que, moi, je me demande encore ce que je suis venu foutre dans cette galère.

Puis dans l’azur les parachutes entament leur ballet multicolore. L’effet est saisissant. Je m’enquiers auprès de deux ou trois «survivants» et tous affichent le sourire gaga de ceux qui viennent de s’envoyer une cigarette de clown (lire joint) carabinée avant de me répondre : «Vas-y. Tu seras content par la suite». Isa me dit qu’elle commence à avoir un peu peur mais est quand même excitée.

La décision

On nous appelle au micro. Jusque-là, je me garde le droit de prendre ma décision finale après la petite formation qui durera une quinzaine de minutes mais je suis tenté. Le sympathique Richard nous explique le processus. Je lui demande ce qu’il adviendra de mon vertige : «Cela se manifeste seulement lorsqu’il y a ancrage au sol ce qui n’est pas notre cas….», me répond-t-il. Humm. Pas convaincu. Une intuition me dit que je ne dois pas y aller. J’annonce à Richard que je me désiste et quitte pour m’asseoir sur une table à pique-nique. Il me rejoint et me propose de sauter avec lui. M’explique que je vivrai la plus belle expérience de ma vie et patati et patata avant de conclure pince-sans-rire : « Tu seras entre bonne mains, c’est moi qui en échappe le moins ici » !



L’envol (cliquez pour visionner le vidéo du saut).

Finalement, j’enfile la combinaison. La quinzaine de sauteurs monte à bord de l’avion. Vingt minutes s’écoulent. Ma dernière heure semble venue. Surtout ne pas paniquer. Demande à mon partenaire, qui est l’instigateur du tandem au Québec, si je peux changer d’avis. Nenni. Je regarde en bas par le hublot. La vue des conifères m’effraie. Les arbres deviennent des tâches. Nous sommes à hauteur de cumulus. Richard, derrière moi, me rassure et me dit de ne pas me laisser impressionner quand la porte s’ouvrira sur l’immensité. Je suis à genoux. La tête dressée vers le ciel. Je regarde l’éternité. Puis hop, on plonge dans le vide. J’ouvre les yeux. Le caméraman est devant moi. Sa présence me rassure. J’ai l’impression de flotter même si je descends à 200 km/h. On dirait une pièce de hardcore tant s’est rapide. Je me dis : «Man, tu flottes dans les airs, tu voles». Sourire. La crainte se dissipe. Cinquante secondes se sont égrainées. Tape sur l’épaule. Je m’accroche les mains sur les harnais. Pop. Choc, je suis à la verticale. Le rythme effréné se transforme en valse. L’horizon est magnifique. «Crisss, comme c’est beau», je m’exclame. «Bienvenue dans mon bureau», rétorque Richard. Il effectue quelques vrilles. «Yahouuu». Le cœur monte en me titillant l’entre-jambe comme dans les montagnes russes à La Ronde. 5 minutes s’écoulent. Hors du temps, hors du monde.

Je viens, après la naissance de ma petite fille, de passer le plus beau moment de ma vie. Atterrissage en douceur. Sourire grand comme le bar du Ritz. Désormais, je serai au dessus de tout…



samedi 10 octobre 2009

vendredi 9 octobre 2009

À l'agenda



Fesser dans l’dash
Il est des coups de poing en pleine gueule qui sont parfois des plus salutaires tant ils ébranlent notre confort béat et notre hébétude. C’est à ce type d’expérience physique, au sens figuré bien entendu, que nous convie le théâtre La Licorne à l’occasion des présentations de la pièce Scotstown qui avait reçu de chaudes accolades de la part des observateurs et du public lors de sa présentation l’hiver dernier. Non politiquement correct, cette pièce dissidente signée, mise en scène et interprétée par le très intense, crue et coloré Fabien Cloutier (seul sur scène) nous fera revisiter la mythologie québécoise tout en nous distillant ici et là fous rires et réflexions sur la société.
Scotstown
La Licorne
Du 27 octobre au 7 novembre
http://www.theatrelalicorne.com/






Cirque déglingué
Tant chez les amateurs que les observateurs avertis, il est généralement reconnu que Tom Waits demeure le prince incontestable de la musique underground. Avec sa voix rocailleuse de bars glauques, l’artiste sombre qui est à la musique ce que Bukowski est à la littérature est désormais une légende bien que ses spectacles demeurent rarissimes. Qu’à cela ne tienne, L’Orchestre d’Hommes-Orchestres, coqueluche de la ville de Québec, nous gratifiera d’un rendez-vous musical exceptionnel placé sous les auspices du grand maître et sa musique théâtrale peuplée de personnages aussi déjantés les uns que les autres. Quatre multi instrumentistes, une centaine d’instruments (parfois inventés) et bien sûr le cirque déglingué et théâtral du génie tomwaitien, ça ne se refuse pas.
L’Orchestre d’Hommes-Orchestres joue à Tom Waits
Usine C
Du 28 au 30 octobre
http://www.usine-c.com/




Trip eighties
Les leggies, cheveux gonflés au spray net, chandails en coton ouaté et autres cubes Rubik’s vous titillent la nostalgie ? Alors pour rien au monde vous ne devrez louper la venue des deux formations phares des eighties réunit sur une même scène : Psychedelic Furs et Happy Monday. Si les premiers sauront à coup sûr émoustiller la Pretty In Pink qui sommeille en vous, les seconds, s’ils ne sont pas trop sous «influences», devraient nous démontrer pourquoi et comment ils ont marqué leur époque grâce aux albums Bummed et Pills ’N Thrills And Bellyaches.
Psychedelics Furs + Happy Mondays
Olympia
Le 15 octobre








L’énigme du retour
Nous le savions romancier exceptionnel il nous restait à apprendre que Dany Laferrière peut aussi se faire poète fulgurant. Avec L’énigme du retour (Boréal), où le narrateur retourne sur les traces de son père qui vient de mourir, Laferrière fait éclater le carcan du roman classique habituel pour nous faire savourer une œuvre à la fois touchante et lumineuse où se mêlent récit et prose avec en toile de fond l’identité, l’exil, l’écriture, l’enfance. Bref, toute cette sorte de choses qui nous prennent aux tripes. On lui souhaite la meilleure des chances pour les prestigieux prix Médicis et Femina pour lesquels il est encore en liste. Un must.

samedi 3 octobre 2009

Lettre à Nelly

                         



La lourdeur écrasante du vide



Il pleut. Tes funérailles auront lieux aujourd'hui. Comme je commençais à guérir de toi. Comme on venait d’enterrer le grand froid qui nous a séparé, voilà que tu t’en vas. Nous laissant, les autres et moi, dans la lourdeur écrasante du vide. Deux peines de toi. Lourde sentence que celle de la semaine dernière.

Et pourtant, je ne t’en voudrai pas.

Il fait nuit dans le Mile-End. Je farfouille dans nos lettres virtuelles. On ne se parlait presque jamais au téléphone. Comme si nous voulions que nos échanges s’imprègnent dans le tumulte du temps.

À moins que ce ne soit imputable à notre timidité mutuelle, va savoir, d’éclopés écartelés entre le rêve clinquant et le réel parfois gris.

Je n’ai pas encore trouvé la force de pleurer ton exil. Tu as choisi le plus violent. À qui voulais-tu faire si mal ? Souhaitais-tu à ce point avoir le dernier mot comme d’aucuns l’ont suggérés ? Ou étais tu simplement si down à ce moment-là que la seule lueur qui semblait apparaître au bout du tunnel était-celle d’un train qui arrive en trombe ?

Qui de Nelly ou d’Isabelle ai-je connu ? Était-ce toi ou une autre ? Un personnage inventé pour le roman de ta vie ? Un rôle de quête de rédemptrice pour l’enfant blessée que tu étais ? Et que tu ne voulais pas quitter.

Pourtant, je sais que tels des âmes fracassées qui planent sur des papillons d’argent, les «exaltés à l’état pur» savent se reconnaitre dans la noirceur.

Dès le début de nous deux, à l’automne 2M7, tu m’as écrit que tu craignais m’effrayer avec tes appels «au secours». Puis, il y a quelques semaines, tu me disais avoir décidé de vraiment faire un move pour tout arrêté.

C’est étrange comme, avec le recul, je me rends compte que nos changes étaient des plus volatiles. Parfois on parlait des paradis artificiels assassins. Ensuite de la postmodernité vue par Finkielkraut que tu adorais, puis tantôt des récriminations que tu avais reçues au sujet de ta nouvelle couleur de cheveux.

Je me souviens qu’on s’est étudiés au début. Méfiants comme des boxeurs pendant nos entretiens au resto Rumi, que tu aimais découvrir, tandis que nous dégustions du thé à la menthe.

Puis il y a eu ce gala de boxe. C’était le 7 décembre au Centre-Bell.

Tu m’as invité chez toi ensuite. Peut-être y as-tu cru en cet instant ? Tout était parfait. Quintessence de la volupté. Le lendemain, j’étais certain d’avoir enfin pu toucher à la lumière bleutée du sublime. Grâce à toi.

Puis j’ai marché dans la neige de l’aurore pour remonter vers chez moi. Tes reflets charnels de Chanel sur ma chair. Dans mon iPod, Cohen chantait Dance Me To The End of Love. J’étais enfin heureux.

Il y a eu une histoire qui a été la nôtre. Une parmi tant, je sais. C’était pareil pour moi. Mais c’était délicieux. Puis on s’est perdus. Le train que je te proposais alors s’était trompé d’heure. Je sais que nous allions nous retrouver. D’ailleurs nos regards se cherchaient encore mais sans pudeur cette fois à la première d’Ici et là le 17 septembre.

Tu m’excuseras, je t’en prie, d’avoir dévoilé ton secret, si mal gardé par ailleurs, vendredi dernier à la télé. Je sais que certaines de tes amies m’en ont voulu. Mais devant le mythe qui se construit, la légende qui se crée autour de toi, je ne peux m’empêcher de tenter de faire triompher la vérité : ton geste n’avait rien de glamour.

Je refuse de me faire le complice d’une starification de ton désespoir.

«Tout part en morceaux dans ma vie... à cause de ça», m’as-tu écrit en mai dernier. Tu parlais de l’alcool. Je peux comprendre cela. Mais si nous ne pouvons plus rien pour toi, je sais que tu serais d’accord pour que ton geste ne serve pas d’exemple.

D’ailleurs il a d’ores et déjà des conséquences désastreuses près de moi. Tu n’aurais surtout pas souhaité cela.

«Je ne veux pas t'effaroucher avec mes confidences, mais ça me fait du bien de te dire ça, je sais que tu comprends. Contrairement à mes amis qui ne voient rien, qui ne sentent rien. Pas méchamment, juste parce qu'ils ne savent pas ce que c'est», m’as-tu écrit encore cet été.

Après avoir lu les lettres de certaines d’entres-elles, j’ai reçu tel un baume une missive fraternelle du poète Lucien Francoeur: «Les gitans reviennent toujours sur les lieux de leurs amours», y disait-il.

Je veux y croire. Et si je dors, réveille-moi je t’en prie Nellouche. Pour me dire : «Je vais pas si pire…mais je me suis trompée.»

Je t’aime.

Claude

jeudi 1 octobre 2009

Génération Passe-Partout




Génération Passe-Partout
Artistes variés
Tandem/Select

Puisque je ne suis pas un enfant de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la «génération Passe-Partout», les chansons de la cultissime télésérie pour enfants qui a marqué les années quatre-vingt et quatre-vingt dix ne revêtent pas pour moi le caractère sacré qu’elles représentent pour des milliers de trentenaires.

Alors c’est quasiment avec des «oreilles neuves» que je découvre cet univers gentil et charmant qui incarne une certaine idée de l’éducation consensuelle faite de partage de l’émotion et autres exploration de son vécu propre à cette époque.

Une quinzaine d’artistes qui ont bien connu les années de gloire de Cannelle et Pruneau ont accepté de relevé le gant et de revisiter quelques uns des classiques composés par Pierre.F Brault aujourd’hui âgé de 70 ans.

Résultat ?

L’album composé de 17 plages débute en force avec la pièce Des maisons reprise par Cœur de pirate qui songe d’ailleurs à l’intégrer à son répertoire.

Ça se poursuit de façon toute aussi convaincante lorsqu’ Alfa Rococo balance sa relecture électro-pop de la très réussie Des fois j’ai peur (qui plait beaucoup à ma gamine de 6 ans).

Les Denis Drolet, un duo d’humoristes qui donne souvent dans l’humour absurde, brun et parsemé d’effets de voix totalement synchros, livre ici une amusante Dans le poulailler qui se démarque grâce à l’utilisation assez grasse de l’accent québécois

Marie-Hélène Thibert, l’ex reine de la Star Académie, réussie pour sa part à nous faire une version émouvante de Monsieur le chat qui était la chanson fétiche du personnage incarnée par la très bandante, pour les grands frères comme moi, Claire Pimparé.

Puis hop, les Lost Fingers nous refont le coup des arrangements manouches à la Django avec À trois on a... mais le résultat fleure le réchauffé et emprunte outrageusement aux Triplette de Belleville de Ben Charest.

Patrick Groulx, quant à lui, demeure aussi mauvais chanteur que piètre humoriste. Zapping sur Laisser sa trace.

Le fan fini d’ACDC qu’est Martin Deschamps propose pour sa part la pièce la plus rugueuse de l’album avec sa version rock de Ils étaient quatre et sa rigolote allusion à son propre état physique à la fin.

Lynda Thalie ne convainc guère avec Les grenouilles en version arabisante tout comme les toujours insupportables interprétations nunuche et fleurs bleues de Tricot Machin (C'est l'été).

La très fragile émule de Françoise Hardy qu’est Miss Stéphanie Lapointe n’a pour sa part sans doute pas héritée de la bonne chanson avec Le fantôme blanc

Fred Pellerin tire son épingle du jeu avec Zig Zag et sa finale poignante (le message sur le répondeur) quant à Madame Moustache, la voix nasillarde de la chanteuse à failli faire éclater mes fenêtres.

Moments forts ? La ballade instrumentale Confidences signée P.F Brault et C.A Gosselin et la très enveloppante Bon dodo, mon ami reprise par Kaïn qui évoque les chansons de Stéphane Venne et l’atmosphère seventies. Tube annoncé.

La Berceuse créole de Florence K n'est pas piquée des vers non plus.

Profitons de l'occase pour souligner la qualité d'écriture de la porolière Michèle Poirier qui signe de nombreux textes et dont on entend pas souvent parler dans cette mega mise en marché et poser une question : comment expliquer l'absence des Cowboys fringants sur cet album ? Eux qui ont pourtant été catalyseurs du projet en livrant un spectacle composé uniquement de reprises de Passe-Partout en mars 2005.

Un album plus que satisfaisant qui ne révolutionnera toutefois pas le genre mais, comme chacun sait, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. 3/5