Journaliste culturel au «Journal Métro» (ex «24 H», «Ici», «Ici et là»...) et recherchiste, je cause cd, ciné et livres entre des commentaires politiques, des entrevues et un zeste d'humour frelaté.
lundi 5 mars 2007
Lumière dans le noir
Disque de la semaine dans le Ici, voici mon commentaire.
Zachary Richard
Lumière dans le noir
Musicor/Select
Sept ans après Cœur fidèle qui succédait lui même au classique et majestueux Cap Enragé (Top 25 Ici meilleurs albums québécois), voici le dernier chapitre du très digne et noble artiste qu’est Zachary Richard.
Évidemment, on espère d’emblée retrouver l’état de grâce, la plénitude de Cap Enragé.
Et, forcément, la comparaison est boiteuse et ne fait que prolonger notre amour pour cet album mythique. Si après une première et une seconde écoute de Lumière dans le noir, on se dit : « excellent dans l’ensemble mais le tout manque parfois de hook, de tonus ou de punch », on demeure néanmoins stupéfait à l’audition d’un joyau tel « Je voudrais aimer » réalisée par l’excellent Michel Pépin.
Puis, au fil des écoute, on commence à comprendre que cet album, tel une femme volontaire, ne se laissera pas abandonner si facilement.
Petit à petit, les mélodies de certaines chansons font leur chemin alors que les métaphores, toujours très puissantes chez ce poète, ont déjà conquis le cœur.
inalement, on comprends qu’il s’agit de l’album de la résilience.
Rwandais, Libanais, ravagés de Katerina et même les baleines ont trouvé sinon leur rédempteur du moins le plus doué des bouddhistes pour éclairer les cœurs étouffés. ****
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