samedi 5 mai 2007

Et si ce soir

Et si ce soir j’te disais tout
Mes grands secrets mes rêves fous
Et si ce soir on fracassait
La nostalgie dans nos regrets

Une étoile tombe rue Mont-Royal
C’est un aveu, c’est un signal
Je suis vivant, je suis ton dieu
Je suis vivant, je suis heureux

Et si ce soir j’te disais tout
Mes grands secrets mes rêves fous
Et si ce soir on fracassait
La nostalgie dans nos regrets

Tu me regardes et tu souries
Le temps s’arrête et je te dis :
«Oublions tout, plus de remords»
«Vois-tu la pluie qui s’évapore?»

Et si ce soir on se mentait
Comme des enfants ceux qu’on était
Et si ce soir on se saoulait
Comme quand le mal nous suffisait

Même là-haut, y’a plus d'bourreau
Le smog avale tous nos scandales
Le mal de vivre r’tourne dans l’ ghetto
Fin de sentence pour la morale

Et moi enfin, j’dis tous ces mots
Que tu cherchais comme un drapeau
J’ouvre la lame de mon couteau
Je grave je t’aime sur un bouleau

L’aube s’étire sur Montréal
Le vent est doux la lune est pâle
T’effleures ma main d’un geste banal
Je redeviens l’homme et l’animal

Et si ce matin on y croyait
Comme des enfants, ceux qu’on était
Et si enfin on espérait
Comme quand l’amour nous suffisait

Claude André

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est très beau ce texte ma foi...

claude andré a dit…

Allo MCC,

Ravi de te voir dans mon petit chez moi virtuel, welcome. Merci pour le compliment, Et si ce soir est mainetenant à la recherche de son interprèete...Ils sont quelques uns d'ailleurs dans cette situasse.

A+

Anonyme a dit…

BOnjour cher poete!
voici donc que j'ose faire une remarque un constat ,meme si tu dis utiliser ta belle cocotte pour rendre les gens plus sensible à ta cause ,pour que tu puisse au moins avoir des commentaires ,ben moi je pourrai te dire que tu te connecte à ton coeur et c'est à ce moment que tout devient plus fluide.....car les enfants nous ramènent à nos souches ,nous ground,si tu t'arretes un moment à respirer le temps il n'y a rien en retour que l'on puisse expérer puisqu'on savoure l'instant du moment,comme un bel après-midi de printemps assis là sur un banc pendant que nos princesses rigole avec bonheur !!!!

merci de m'avoir fait découvrir une facette de toi ....

Anonyme a dit…

Toi que je ne connais pas
Toi qui ne me connais pas
Et ces voix qui résonnent
Ce sourire au fond des yeux
Enivrant
Et sans savoir pourquoi soudain après une nuit longue et sans fin, au matin seul sous la pluie, une abstraction, un instant divinement pétillant.
Les mots sont doux, la fin est toujours trop proche, le temps est long et l’amour si court
Comme une main délicate caressant le souffle du zéphyr, impulsion profonde d’un cœur fou
Le silence des soupirs
Un sentier, un passage, une suite mouvementée du temps qui ce façonne.
L’éclosion même d’une source au travers du granite.
Vie de pulsions rythmiques sans portée sur lequel se poser.
De pierre son cœur s’effrite en milles miettes
L’air à l’unisson s’harmonise au grès du vent, et le temps s’installe d’une brise presque estivale.
Sur la route encore et libre comme une bête sauvage
Déambulant au rythme du vent.
Accord de passage soutenu par une folle avidité.
Trajet bordé d’ores et déjà d’un ruban d’allégresse
Battement qui berce la cadence
Et la route en alternance comme une cascade défile.
La trame même de l’ardeur du tissu de l’âme
Souffle imminent.
Sentier du cœur
Que faire de la suite…une substance vivifiante, un aboutissement fluide qui sait….
Comme ça…
100 +

claude andré a dit…

Très touchant ce «souffle du zéphyr» . Merci chère anonyme 100+.

J'avoue que je suis très curieux, là...

Anonyme a dit…

Voilà, me re-voilà
Pareil pas pareil au seuil même du commencement
Le RE se retire et l’amorce s’installe
Retour, repasse, ressent, reviens
Éternellement
Triste sans larmes, redoutable peur de se diluer au-delà de…
Perpétuelle ritournelle, boucle sans fin comme une chatte qui tourne après sa queue
Une agonie sans fin vers la vie, me revoilà
Tout bouge et je m’enracine au mouvement.
Le sable est fin, et c’est la fin…Une course d’allégresse qui file, fil d’araignée fragile dans la confuse cénesthésie
Perception…
Prestige de sonorités qui rayonne un instant de plus.
Et le temps prends tout son sens
Voilà! Sensations brulantes.
Explosion des fissures d’un cœur frémissant. Instant du temps chatoyant.
État d’âme qui passe comme un coup de vent, un fantôme, l’ombre lascive empreinte d’une nuit d’un jour, d’étrange étranger qui passe au rythme du temps.
Poussière d’étoiles enluminée, allégeance cicatrisant l’égratignure de ce cœur touffu, broussailleux, presque abstrus remiser dans son alvéole de pierre : un refuge verrouiller au bois dormant.
Princesse des ténèbres à jamais perdue. Sauvage qui ne rêve que d’être soulevé.
Dans le brouillard, je vais à l’autre bout du monde sur la route. Je pars, je reste.
Cette lune carton à la Vincente Milini .
Sensation d’instant, urgence du moment.
Fringale d’esquille
Comme un secret …

Anonyme a dit…

En ce Dimanche flapi presque fourbu…
Un frisson m’effleure
Un frisson qui tient à un fil
Un frisson qui file
Il est passé par ici
Il passera par là
Si tu l’appelles et si tu l’ose
Et si tu l’aimes aussi
Un frisson, c’est quelque chose
Un moment de pause à nos courts soucis
Une infime poussière lumineuse dans le silence de la pluie