Journaliste culturel au «Journal Métro» (ex «24 H», «Ici», «Ici et là»...) et recherchiste, je cause cd, ciné et livres entre des commentaires politiques, des entrevues et un zeste d'humour frelaté.
mercredi 25 février 2009
Agès Bihl
Agnès Bihl
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GSI/Select
Un sourire grand comme le bar du Ritz, voilà ce qui s’installe lorsque l’on capture les premières mesures du nouveau tour de passe-passe de cette neuilléenne ultra douée qui a grandi au rythme des chansons à textes et se qualifie elle-même de «Renaud au féminin». Cela dit, comme son mentor, elle peut également devenir tragique lorsqu’elle cause, par exemple, de l’inceste. Autre référence évocatrice, on dit qu’elle aurait découvert sa vocation dans un cabaret libertaire en écoutant le surdoué Alain Leprest. Bien sûr, comme pour la plupart de ses compatriotes de France, nous n’écouterons pas ce récipiendaire du prix Félix-Leclerc (2006) pour la puissance de sa glotte qu’elle semble avoir haut perchée mais bien pour les mots d’esprit qui virevoltent de sa plume à la fois hyperréaliste, caustique, ironique et résistante. Coup de cœur pour cette digne représentante de la chanson française actuelle qui devrait, avec ce troisième album, s’imposer très bientôt parmi les valeurs sures. *** ½ (CA) Au Studio-Théâtre de la Place des Arts les 24 et 25 février.
I’m a poor lonesome callgirl
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