Patrick Norman
Where I Come From
A Tribute To Hank Williams
Nul besoin d’être un exégète de la culture étasunienne pour savoir que Hank Williams figure parmi ses icônes les plus populaires et qu’il représente à lui seul les fondations du saloon.
D’autant plus qu’il a levé les bottes à l’âge de 29 ans. Ce qui ajoute bien sûr au mysticisme et à la légende.
C’est donc avec un intérêt enthousiaste que nous avions hâte de tendre l’oreille sur cet hommage livré à celui qui fut l’idole de l’illustre Leonard Cohen par un des plus respecté représentant du country québécois contemporain, Patrick Norman.
Un premier de classe de ce courant musical certes, mais également un digne représentant d’une certaine variété disons souriante.
D’emblée, il est étonnant de constater, en survolant les titres, combien la plupart comme Hey, Good Lookin', Cold, Cold Heart ou I'm So Lonesome I Could Cry, sont inscrits dans l’imaginaire collectif des nord-américains que nous sommes.
Puis on tend l’oreille. Ouf, les craintes ne s’avèrent finalement pas fondées. Cet hommage, livré par l’excellent guitariste et chanteur qu’est Norman n’extirpe pas l’aspect «western» de Hank Williams en le «variététisant» à outrance.
Au contraire, cet aspect très cowboy est mis de l’avant grâce à des accords bien sentis de mandoline ou de pedal steel magnifiés par une réalisation particulièrement relevée qui a su trouver le «son» juste. Merci Gilles Valiquette.
Bien sûr, on ne peut écouter un chef d’œuvre comme I Saw The Light sans penser à la poignante version de Johnny Cash ou encore reprendre le refrain de Jambalaya (On The Bayou) sans songer à l’époustouflante reprise d’un autre cowboy québécois, plus à gauche, Steve Faulkner.
Mais, au final, une fois que nous avons accepté que nous avons affaire à un sacré bon gars qui ne nous la jouera pas écorché vif mais demeurera sobre et digne, cet encodé devient alors très touchant pour le «Poor Lonesome Cowboy» qui écrit ces lignes.
**** /5
En écoute : http://www.zik.ca/zik/album.jsp?productId=ZIK1733155
1 commentaire:
Bonjour Claude André
merci de me faire connaitre du western...ça m'ouvre des horizons nouveaux.
comment ça pour lownesome cowboy? il faut penser positif, la mère des blondes (des rousses, des brunes) n'est pas morte! Tu vas la trouver ta blonde (rousse,brune?), tu es très chaleureux et humain.
Anne qui t'a rencontré en sortant de la piscine du mile end et étais contente de te voir.
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