Raphaël
Raphaël live vu par Jacques Audiard
Bien qu’il ne soit pas le plus flamboyant des performers, Raphaël demeure un fils spirituel de Bashung qui vibre d’un intense feu intérieur avant d’être une gueule pour minettes attendries. Le magistral cinéaste Audiard (Un Prophète) a su capturer cette flamme. Guitares et ambiances de cordes en folie, on revisite quelques tubes, dont un de Bowie, et plusieurs pièces du denier album studio Pacific 231. *** ½
Franky Knight
Moins électro-pop que le solide The Big Machine, Émilie Simon signe un album acoustique et organique en forme d’hommage où se mêle sa vie privée à celle du personnage principal du film La Délicatesse (Audrey Tautou) qui, tout comme la chanteuse, a été happé par la mort tragique de son amoureux. Voix perchée haut, musicalement fort, climat de fragilité exacerbé, les textes, bilingues, s’avèrent, hélas, plutôt ordinaires. ***
Pascal Dufour
Airs salins
Co-créateur de nombreux tubesavec son ancienne formation Les Respectables (Amalgame, Holà Décadence…) , le chanteur/guitariste à la voix granuleuse et intimiste livre un second chapitre épaulé par quelques auteurs dont Jamil. Entre la pop ensoleillée, les ballades et le blues, Dufour et son sens inné du «hook» souriant causent de désir charnel, de société ou de folie avec une apparente légèreté parfois lourde de sens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire