samedi 30 juin 2007

Elle chante encore

Elle sait la colère des volcans
Connaît la violence du tonnerre
Elle sait comment calmer l’enfant
Connaît les sentiers de la guerre

Elle sait la lâcheté des hommes
Connait leurs signaux d’alarmes
Elle sait le sourire des madones
Connait la cruauté des femmes

Et pourtant, elle chante encore
Comme cet oiseau face au vent
Qui transporte des trésors
Venus d’ailleurs, d’un autre temps

Elle sait les couleurs de misère
Connait la souffrance et le sang
Elle sait le goût de la pierre
Connaît les absences d’argent

Elle sait comment vaincre le destin
Connaît le courage des grands
Elle sait retrouver les chemins
Qui nous éloignent du néant

Et pourtant, elle chante encore
Comme cet oiseau face au vent
Qui transporte des trésors
Venus d’ailleurs, d’un autre temps

Elle porte la noblesse des statues
Comme elle a porté des enfants
On peut entrevoir la vertu
Dans son regard bleu diamant

Elle sait faire vibrer cette étoile
Qui vient me porter sa lumière
Elle est l’amour le plus loyal
C’est ma reine, ma lumière

Claude André

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme un baisemain déconcertant l’azur.
La consonance du geste suscite un écho brulant de désir et sur ces entrefaites un chatoiement nostalgique survol dans le brouillard.
Qu’il me soit permis de dire combien je me réjouis de pouvoir à nouveau suite à l’éclipse faire mon miel de votre galerie.
L’atmosphère est circonspecte telle une voix sans voix au bout du monde silencieux.
Candide circonstance…

claude andré a dit…

Votre verve m'allume et votre anonymat me tue. Qui se cache derrière le sublime?

Dianerythme a dit…

Comme je suis émue... Ces mots me parlent et me résonnent, il aurait pu être écris mon nom au lien de celle de "grand-mère"..(silence)
Je me suis amusé à lui donner une mélodie et peutetre un jour si tu veux je l'a chanterai sur mon blog... Touchant et profond..merci klod!..xox

Dianerythme a dit…

*** Lorsque j'ai écris qu'il aurait pu y être inscrit mon nom à la place de "grand-mère" je voulais seulement faire référence au vécue profond et non de la vantardise!.HIHiii! j'espère que tu ne l'avais pas lue de cette facon!....**A bientot klod..xox

claude andré a dit…

Allo Diane,

Merci. Encore une fois. Non, je n'avais pas songer le moins du monde à une quelconque forme de vantardise de ta part. Et oui, ma mère-grand et moi-même serions assurément très très heureux d'entendre «sa» chanson sur ton blogue.

A+

Anonyme a dit…

Le sublime se compose d’une combustion de pensées timides et son âme s’attise comme cette flamme sous le vent.
Votre fougue anime le feu et la lumière s‘infiltre dans les crevasses.
Percer l’anonymat ne ramène guère à la vie et je meurs empreinte d’une secrète ardeur.