Lors de la correction d'épreuves au Ici la semaine dernière, une erreur s'est glissée dans mon commentaire sur le dernier album de Jérôme Minière. Ladite erreur a eu pour effet de changer radicalement le sens de mon propos qui stipulait que la sophistication musicale de l'artiste devenait plus accessible avec l'album «Coeurs». Or l'erreur laisse entendre exactement l'inverse. Voici la bonne version.
Jérôme Minière
Cœurs
Farfadet timide mais ultra doué de la chanson électro, Jérôme Minière ne verse pas, moins cette fois, dans l’easy listening grand public mais plutôt dans la sophistication. Pas pour rien d’ailleurs qu’il figure parmi les chouchous de la critique et des observateurs de la scène musicale d’avant-garde. C’est d’ailleurs avec la complicité de pointures de la musique actuelle d’ici tels René Lussier aux guitares et basses ainsi que, notamment, Mélanie « Magnolia» Auclair aux violoncelles que le petit cosmonaute a bidouillé cet album qui se veut l’anti thèse de son alter ego Harri Kopter sous lequel il se dissimulait hier encore. Plutôt que de caricaturer la société de consommation, le papa de deux enfants a choisi de forer la mine des sentiments et d’en extraire des chansons qui magnifient la banalité et ses petites brindilles de la quotidienneté. Récipiendaire du Félix de l’auteur-compositeur en 2003, ce Québécois d’adoption laisse transparaître une belle vulnérabilité qui pourrait le voir élargir le cercle de ses amis ici comme en Hexagonie. Une fois n’est pas coutume, on vous exhorte à découvrir le très inspiré clip de la chanson Trains : www.jeromeminiere.ca. ****
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