Comme je viens d'écouter un débat à Télé Qc ayant pour thème «Le Québécois est-il l'homme idéal?» au cours duquel l'auteur Stéphane Dompierre s'est fait littéralement happé par une Pascale Navaro qui considère que l'homo quebecensis molluscus incarne l'homme idéale, me suis rappelé ce petit reportage réalisé à l'automne dernier pour le Ici. Voilà, je vous laisse à cette petite incursion chez les métrosexuels car Peluso arrive pour le gala de boxe diffusé à la téloche ... Allez Bute !
Non, l’homme n’est pas une femme comme les autres comme l’écrivait la grande Simone. Mais dans cette époque des métrosexuels, incarnés par le footballeur anglais David Beckham (dandy urbain qui connaît la mode, les gyms et les cépages), et de son supérieur, l’übersexuel (de l’allemand au-dessus, représenté par Bono ou Philippe Couillard !) qui se préoccupe moins de sa petite personne et sait prendre des décisions, Montréal était mûre pour un centre de beauté pour mecs.
Situé au cœur du quartier des affaires à l’ombre des tours de verre et d’acier, MANN propose «l’unique destination pour les soins masculins à Montréal ». À l’heure ou les ventes dans le secteur cosmétique pour hommes progressent de 30 % par année, la métropole était-elle en retard sur les grandes cités ? « J’ai constaté qu’il y avait une lacune à cet égard sur le marché montréalais », explique Ian Sutherland. « Avec mon ancien emploi, j’ai voyagé énormément et j’ai vu l’ouverture de tels endroits à Londres, Paris, New York. J’ai visité quelques spa, ici, mais c’était vraiment conçus pour les femmes notamment en raison des produits utilisés et de l’environnement. C’est vrai que nous étions un peu en retard, même derrière Toronto ou Vancouver », poursuit le sympathique rouquin d’une voix douce.
Puis, il laisse votre humble serviteur sous les bons soins de l’avenante Kimo pour une manucure. Si on se sent ridicule à prime abord, la jeune femme travaille de façon si naturelle qu’on se laisse prendre au jeu. Le charme opère, c’est la base du commerce, on a, pour un instant, l’impression d’être quelqu’un d’important tandis un homme, fin trentaine, se fait couper les cheveux à quelques pas derrière.
Cette impression fera place à un immense confort jumelé à une détente salvatrice lorsque, dans un cabinet de massage, la dame nous appliquera des serviettes chaudes prélude à un nettoyage facial au son d’une musique relaxante.
Envieux, Louis-Étienne le photographe s’enquiert du nombres de représentes de la communauté japonaise à Montréal tandis que je bénis les dieux d’avoir un jour inventé la geisha moderne.
Frais et dispo, on poursuit l’audace jusqu’à « subir » un bain de pieds suivi d’un massage. Dehors le temps est gris et on se dit : tiens, voilà un cadeau de Noël plutôt sympathique.
Environ $ 99 pour une heure et demi. Le prix d’une bonne bouteille quoi, pas pire pour donner à un homme le sentiment d’être quelqu’un.
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