mercredi 4 juin 2008

Geneviève Néron de Mme Moustache discographiée

Madame Moustache à l'occasion du lancement de leur 1er disque mardi dernier le 27 mai.

Si le country-western a toujours été très célébré dans le Québec de la périphérie, il se glisse plus subrepticement dans la pop avec, notamment, la venue chez nous de l’omniprésent Rick Hayworth au cours des seventies. En 1999, Mara Tremblay et WD-40 branchouillaient le genre en le rockant avant que le buzz ne s’estompe. Or, voilà que le quintette Madame Moustache, mené par la sexy comédienne Geneviève Néron, arrive au grand galop et s’apprête à nous braquer «le p’tit quétaine» avec ses influences country-métal-folk-progressifs rigolotes ; Au nom du contr(i). Ne boudons surtout pas notre plaisir.

Claude André

Geneviève, comment es-tu tombée dans le «blues des blancs»?
À l’âge de 3 ans quand mon papa, qui a passé toute mon enfance à le faire, rénovait la cave en me faisant entendre Patsy Cline, Wanda Jackson, Loretta Lynn…Il trippait beaucoup sur les voix de femmes country.

Qui sont, selon toi, le roi et la reine du country au Québec ?
Le roi c’est Willie (Lamothe) ben oui, incontestablement… Et la reine, hum, je dirais que c’est Mara (Tremblay). C’est une jeune reine mais elle est pour moi une source d’inspiration profonde parce que c’est elle qui a ramené ce genre dans un contexte plus contemporain.

Le roi du country au monde ?
C’est Monsieur Hank Williams.

La chanson country qui ferait pleurer même Billy The Kid ?
«I May Never Get To Heaven», de Wanda Jackson.

La chanson western la plus joyeuse?
«Jumbalaya», de Hank Williams qui a été reprise par 1000 personnes. On en fait nous aussi une relecture super le fun.

Quelle est le plaisir coupable d’une fille qui avoue ouvertement aimer le western et le country ?
Le rock de plote (sic). Il s’agit du gros glam à la Poison avec leurs cheveux bleachés ou Mötley Crüe. Lorsque nous étions en studio, j’ai dit au réalisateur : «je vais faire un hommage à mon amour pour le glam rock». Et j’ai fait une fais note de trémolo à la Axel Rose et c’est resté ! Tu pourras faire le lien et rigoler en écoutant l’album.

Le cd que tu apporterais sur ton ranch isolé au Texas?
The Man In Black, de Johnny Cash.

Avec des pilules, des bouteilles de scotch et un fusil ?
(Rires). Oui, d’autant plus que j’ai une carabine maintenant. Elle est en bois et c’est celle avec laquelle mon grand-père est allé à la guerre.

Le disque country le plus quétaine ?
Ah, j’en ai un préféré qui contribue au fait que ma famille veut me scalper à chaque année parce que je mets ça en loops dans le temps des fêtes : Marcel Martel chante Noël. (rires)

Le plus branchouille ?
Je dirais celui que Jack White (The White Stripes) a produit avec Loretta Lynn : Van Lear Rose. C’est un super bon disque. Ça demeure country mais avec la touche rock de White.

Ton dernier coup de cœur musical ?
Le plus récent album de la formation The Raconters : Consolers Of The Lonely ainsi que le dernier de Dany Placard ; Raccourci. Ah pis non, je le sais c’est quoi mon dernier coup de cœur ; David Marin, À côté d’là track. J’ai pas mal trippé là-dessus. J’aime son univers et je trouve ça le fun la façon dont avec laquelle il manie les mots avec le son du train en arrière…

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