Enfin l’été !
La très inspirée et enthousiasmante formation belge Été 67
s’en vient répandre sa bonne nouvelle au Québec. Amateurs de bédé ou de romans
de gare, de Lou Reed ou de Johnny Cash, du Velvet et/ou de l’énergie punk ne
loupez surtout pas ça.
Oui, oui, pourquoi pas ? Il faudrait cependant trouver
quelques guitares acoustiques car on jouera en formule électrique pour les
shows au Québec. Mais ça me semble faisable. D’autant plus que notre spectacle
est toujours différent et adapté en fonction des endroits où l’on se trouve.
Sur scène, est-ce que
vous dégagez cette énergie presque punk que l’on retrouve parfois sur certaines
chansons de votre album Passer la
frontière ?
Oui, la plupart des chansons sont retravaillées pour la
scène. Nous voulions faire un album avec des côtés très calmes et d’autres très
rock mais le spectacle est nettement plus axé sur le côté rock de notre
répertoire. Punk ? Oui, c’est quelque chose que l’on aime beaucoup et c’est
vrai que l’on retrouve cette énergie sur scène aussi.
Pourquoi avoir choisi
le nom Été 67 plutôt, par exemple, qu’Été 69, une année érotique comme disait
Gainsbourg ?
Cela aurait plus érotique en effet. Mais lorsqu’on s’est rencontré
et que nous avons formé le groupe nous avions une moyenne d’âge de 14 ans. Nous
allions à l’école et nous écoutions la musique anglo-saxonne des années 60. On
s’est d’ailleurs regroupé parce que nous avions les mêmes goûts : Beatles,
Velvet Underground, Lou Reed puis Bob Dylan, Neil Young et tous ces gens qui
nous ont donné envie de faire de la musique.
Influence du
mouvement hippie alors ?
Un jour on s’est rendu compte que pas mal d’albums mythiques
qui nous ont vraiment influencés sont sortis pendant l’année 67 et
particulièrement l’été. C’est aussi, l’été 67, le moment des premiers festivals
rock comme à Montreux et des choses comme ça en plus d’être l’avènement du flower power, des hippies, du mouvement
psychédélique. Ça nous semblait une belle époque et nous l’avons idéalisée même
si on est loin de l’avoir vécue puisque nous sommes tous nés au milieu des
années 80.
C’était aussi un été fort
particulier pour le Québec (l’Exposition universelle), ce qui expliquerait la
complicité mystique entre votre formation et les gens d’ici (rires)…
Oui, tout a fait. À chaque fois que l’on vient par chez vous
les gens sont tous intrigués par notre nom. Le fait que l’été 67 soit si
particulier pour le Québec, on l’a bien compris et c’est un argument de plus pour
notre nom. On a vraiment un bon contact avec vous. Nous avons pas mal bourlingué en Allemagne et tout
ça et c’est au Québec que l’on se sent le mieux compris et accueilli. Peut-être
est-ce aussi imputable au fait que notre démarche consiste à mélanger des
courants musicaux anglo-saxons à
des textes en langue française ?
Le 18 février à l’Astral à 20 h.
Dans le cadre de Montréal en lumière
En première partie Experimental Tropic Blues Band
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