jeudi 8 février 2007

Bonjour l'ambiance


Sortie d’urgence

Si je vous annonçais la semaine dernière mon enthousiasme à l'idée de me retrouver sur le même plateau télé que Karine Vanasse, les choses seront plutôt rigolotes ce soir à Ici et là en direct à 20 heures à Vox.

En effet, on reçoit Paul Amharani et la formation Karkwa. J'aime bien Paul mais son disque n'était pas pour moi tandis que j'ai fais part de mon enthousiasme pour la musique de Karkwa dès la publication du premier album.

Tandis que le second devait se retrouver sur mon top 10 de l'année.

Or, lorsque j'ai rencontré le soliste Louis-Jean Cormier en avril 2006, malgré une très belle rencontre en ce qui me concerne, ce dernier semble avoir conservé un mauvais souvenir de mon papier.

En effet, il a refusé, il y a quelques semaines, de me rencontrer de nouveau parce qu'il avait été soi-diant mal cité lors de notre rencontre précédente.

Première fois que ce genre de situation se produisait pour l'auteur de ces lignes qui a néanmoins connu le privilège de rencontrer des artistes accomplis voire des légendes vivantes au cous des 15 dernières années.

J'ai donc décidé de vous proposer la lecture du texte fautif tel qu'il a été publié la première fois.

J'asssume tout.

Sortie d'urgence

Avec cette impression d’ambulance qui fonce gyrophares affolés, Karkwa promet une rentrée sur les chapeaux des roues.

Claude André

C’est dans les locaux du magnifique Espace d’Elle ARTE dans la Petite Italie, que nous avons rencontré Louis-Jean Cormier, soliste de la formation Karkwa.
Les membres du quintette venaient alors d’occuper les 5 derniers jours à peaufiner le mariage entre le concept de projection vidéo et la musique qu’il proposera à l’occasion de sa très attendue rentrée montréalaise.
Encensé par la petite mafia d’observateurs locaux, le second opus des ces super musicos devait créer une véritable buzz dès sa parution en novembre dernier. Si on a souvent parler de l’influence de Radiohead sur Les tremblements s’immobilisent, d’aucun ont également brosser des parallèles avec Octobre et Harmonium pour décrire cette musique pop rock alterno à la fois rugueuse et planante aux propos souvent sombres qui a permis au groupe de se propulser parmi le gotha de la scène musicale d’ici.
Car au-delà des influences, ce disque plutôt noir qui cause de tuerie dans une école, d’assassinat du président américain ou de trafic d’organes s’écoute parfois avec une impression de lame sur la jugulaire qui n’est pas sans évoquer certains textes écrits pour Bashung et les films de Michael Moore sur le plan politique.
« Karkwa, c’est cinq mélomanes qui ont vraiment des bagages musicaux différents. Bien qu’il y ait des terrains d’entente. C’est sûr qu’on écoutait du Radiohead, mais c’était surtout à l’époque de notre premier album qui ne ressemble pas du tout à Radiohead. C’est flatteur, la comparaison ne me dérange pas du tout. Cependant, quand tu es un vrai fan de Radiohead, tu sais que ça ne ressemble pas vraiment à ce que l’on fait. Quand à Octobre et Harmonium , bien qu’on les respecte énormément, ce ne sont pas des groupe que l’on écoute vraiment », raconte Cormier.
Brigitte Fontaine est folle
Si leur premier album plutôt éclectique laissait entrevoir de bien belles choses, c’est avec le second que le groupe a trouvé sa véritable identité. Une identité assez puissante pour séduire l’illustre Areski Belkacem et sa conjointe, une certaine Brigitte Fontaine. « J’au reçu un appel de mon gérant pendant que j’étais en vacances à Sept-Îles, chez mes parents. Il m’a dit : je connais la voisine de Brigitte Fontaine à Paris qui est Michèle Latraverse, la sœur de Guy le producteur. Ça te tentes-tu de t’essayer ? Écris-lui une lettre et envoie lui une maquette. J’ai trouvé qu’il s’agissait d’une criss de bonne idée. Son mari et réalisateur, Areski a vraiment accroché sur le band. Elle a adoré la maquette également et nous a invité chez-elle à Paris. Une chanson qui traite de trafic d’organes lui plaisait plus que les autres : « Pili-Pili ». Elle a donc chanté sur la chanson. On aimait ça, mais on lui a quand même proposé de plutôt chanter sur « Red light ». On ne manque pas d’air ? Il ne faut pas être téteux avec elle. Sinon elle te revire. Tu te présentes en rockeur et tu fais ton affaire… Tu sais, Fontaine c’est Miss pilules et champagne et ça a donné de super bonnes track de voix. C’était super cool, il y avait des photos d’elle et Gainsbourg…On se sentait privilégiés », raconte Louis-Jean qui espère bien que la martienne de l’underground français montera sur la scène de Karkwa à l’occasion du festival des Vieilles Charrues en Bretagne cet été. Où les gus se rendront dans le cadre d’une tournée hexagonale.
En attendant, ils nous proposeront un spectacle « de musiciens » ou l’impro aura la part belle et les chansons seront étirées. « On ne veut pas faire un trip de prog à la Gente Giants cependant ». Pour leur troisième livraison, disons que les musiciens sont dans un trip country folk par les temps qui courent…

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