Tiens, un film avec et signé par l’un de nos chouchous : Mathieu Amalric. Synopsis : des membres d’une troupe américaine de burlesque débarquent pour une tournée en France. «Tiens, du Tremblay ou encore Priscilla Reine du désert version hexagonale», on se dit en se pourléchant les babines.
Le film commence. Surprise, il ne s’agit pas de travelos mais bien de véritables femmes qui composent ce «New Burlesque» et dont l’excellent Mathieu Amalric, en gérant looké seventies, dirige la destinée qui devrait, ô promesse, se conclure à Paris.
Les choses ne se font cependant pas sans heurts pour le petit manager sans envergure et sa troupe composée de personnages concupiscents et bigarrées aux seins pointus comme des obus. Mais les filles ont de l’humour et gardent le moral. Le problème c’est qu’elles ne sont guères attachantes et leur répliques souvent fades.
Bien qu’il ait remporté au dernier Festival de Cannes un prix de la mise en scène pour ce long métrage, Mathieu Amlaric passera à l’histoire pour d’autres raisons que cette tournée lente, lassante et sans véritable rebondissement. Du moins aux yeux de l’auteur de ces lignes qui n’a su, à vrai dire, trouver le courage de se rendre à la fin malgré des plans superbement tournés.
Alors je ne saurais dire si la troupe a finalement déniché une salle à Paris malgré le croc en jambe du promoteur rival.
Cela dit, cette histoire a divisé la critique française qui y voit le meilleur comme le pire. **
Présenté dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma demain le 24 en présence du réalisateur et dans deux semaines en salles.
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