mercredi 14 février 2007

Saint-Valentin et politique


Vendredi dernier, La Presse nous apprenait que Justin Trudeau hésite encore à se présenter aux prochaines élections fédérales.

Le fils de l'ancien premier ministre en aurait longuement parlé avec sa femme Sophie Grégoire.

En farfouillant le net, suis tombé sur un article du journaliste Luc Boulanger dans le magazine de Via Rail qui raconte leur histoire.

Au cours d'une soirée mondaine, le célibataire le plus convoité au pays aurait invité la belle à un premier rendez-vous.

"Après des semaines d'hésitation", elle consentit finalement à lui accorder une galante rencontre au terme de laquelle le beau gosse lui aurait déclaré: "Sophie, j'ai 31 ans...Et je t'ai attendue toute ma vie. Je ne te laisserai pas partir facilement..."

Un an et quelques voyages autour du monde plus tard, le couple s'unissait devant "Dieu et les hommes".

Quel merveilleux conte de fée...

Il y a quelques années, je bossais pour une émission animée par Sophie et diffusée à Canal Z, Le Tekshow.

Mon rôle consistait alors à inviter des artistes afin qu'ils nous entretiennent de leurs rapports à la technologie. Genre des membres des Cowboys fringuants qui sont venus nous parler de leur passion des jeux vidéos.

Or, quelques temps après avoir fait la une d'un magazine "pipeul" en raison d'une escapade à New-York avec Patrick Huard, Sophie devait me demander, un bon matin, d'inviter Justin Trudeau à l'émission.

"Il est tellement beau. Je l'ai vu à la télé hier et c'est l'homme de ma vie. C'est décidé, je vais marier ce gars-là".

Je lui avais alors gentiment rétorqué que je ne travaillais pas pour une agence de rencontre.

Et hop, un an plus tard elle devenait son épouse.

Comme l'événement a été très médiatisé avec l'enthousiaste collaboration du couple, je me permets cette petite indiscrétion en ce jour de la Saint-Valentin pour démontrer comment, quoique l'on dise, en amour c'est toujours la femme qui décide.

Et le plus savoureux, c'est qu'elle est si habile et rusée qu'elle parvient à faire croire à l'orgueilleux mâle que c'est lui qui a initié la rencontre.

Or, tout comme cette histoire, les statistiques démontrent que dans plus de 80 % des cas, ce sont les femmes qui, par un sourire ou un regard ou autre chose, ont déclenché le processus amoureux.

Morale: on peut ne pas partager son point de vue, mais l'ambitieuse Sophie a sans doute également vue chez Justin de la graine d'homme d'État.

Je serais le plus étonné des électeurs de la terre d'apprendre qu'il ne fait pas le saut.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je l'savais! Je l'savais! Je l'savais! Je l'savais!

Ça lui paraît dans la face... Je devrais me faire engager chez Jojo Savard... Héhé!

claude andré a dit…

Félicitations pour ta perspicacité La Grenouille mais tu savais quoi exactement?

Bienvenu icitte.

A+

Anonyme a dit…

Ben ça: http://lagrenouillegripette.blog.fr/

:-)