Tu incendiais la fin du monde
Tu allumais toutes les étoiles
L’éternité dans les secondes
L’enfance me tendait ses voiles
Tu m’emmenais sur les nuages
Tu m’enseignais la dignité
N’avais plus peur de l’orage
Quand t’étais à mes côtés
Mais ce matin dans le journal
Une photo qui te ressemblait
Y’avait quelque chose d’anormal
Dans le texte qui défilait
Puis tout à coup j’ai lu ton nom
C’était de toi dont on parlait
J’ai ressenti l’immense pression
Sur ma p’tite vie qui se noyait
J’ai pleuré pendant des semaines
J’ai même voulu tuer les dieux
Ton visage m’inspirait la haine
Et je souffrais aussi pour eux
Il n’y aura pas de pardon
C’est toi l’bourreau pas la victime
Car pour chacun de tes frissons
C’est une enfance que t’assassines
1 commentaire:
(silence)... Beaucoup d'émotions dans ces écrits,...à bientot Claude..x
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