Tiens-toé ben, j’arrive !
n.b : Cet article a d'abord été publié dans la section Ici du journal 24 H.
Entre les B-52’s, Queen Of The Stone Age et l’univers de Tim Burton…la formation Ariel débarque.
Claude André
Dans la mythologie, Ariel serait l’archange, catégorie supérieure aux anges, porteur de lumière après la chute de Lucifer. Dans la musique désormais, c’est aussi le nom de la formation rock, stoner, new-wave, glam, Ariel.
Rapport ? «Ben, oui, c’est mon vrai prénom mais il est vrai aussi que je me nourris beaucoup de négativités. L’album se nomme Après le crime. Je m’intéresse beaucoup à l’idée que la société judéo-chrétienne nous renvoie du mal. Que l’on soit la victime ou le bourreau, oui le mal existe, mais la question qui me préoccupe est qu’est-ce que l’on fait avec ? Moi, je tente de créer quelque chose qui ne sera ni lourd ni moralisateur. En fait, j’essaie de servir de miroir mais avec un sourire en coin», raconte le chanteur et auteur-compositeur Ariel Coulombe accompagné de Jonathan Gagné. Batteur de son état, avec lequel on discutera plus tard des adeptes du conspirationisme et du hockey comme référant religieux au Québec.
Rapport ? «Ben, oui, c’est mon vrai prénom mais il est vrai aussi que je me nourris beaucoup de négativités. L’album se nomme Après le crime. Je m’intéresse beaucoup à l’idée que la société judéo-chrétienne nous renvoie du mal. Que l’on soit la victime ou le bourreau, oui le mal existe, mais la question qui me préoccupe est qu’est-ce que l’on fait avec ? Moi, je tente de créer quelque chose qui ne sera ni lourd ni moralisateur. En fait, j’essaie de servir de miroir mais avec un sourire en coin», raconte le chanteur et auteur-compositeur Ariel Coulombe accompagné de Jonathan Gagné. Batteur de son état, avec lequel on discutera plus tard des adeptes du conspirationisme et du hockey comme référant religieux au Québec.
L’un, lendemain brosse, qui arbore Converse, T-Shirt et eyes liner noirs, Ariel. Et l’autre, avec veston, chapeau et lunettes d’intello, Jonathan, le journaliste les observe et se dit, en pensant au jeune Leloup : «voilà deux types allumés dont l’avenir semble des plus prometteurs».
D’ailleurs n’ont-ils pas, en compagnie des trois autres membres du quintette, eu l’embarras du choix au moment de signer un contrat avec une compagnie de disque ?
Chose rarissime en ces temps incertains dans l’industrie de la musique.
Qu’à cela ne tienne, on y a mis toute la gomme chez Tacca : réalisation de Gus van Go (Stills,Vulgaires Machins, Priestess), premier clip (déjà buzz à M+) avec effets spéciaux mis au point pour le film Avatar, pochette d’album cartonnée et dépliable, bref, les astres sont désormais favorables à la descente de l’ange noir qui distribuera bientôt ses maléfiques offrandes douces amers avec charisme envoûtant et dégaine rock assassine. Ainsi-soit-il.
Ariel: Chargez! from Benjamin Lussier on Vimeo.
Ariel
Après le crime
Tacca/Select
Dès le 27 avril
1 commentaire:
''Je m’intéresse beaucoup à l’idée que la société judéo-chrétienne nous renvoie du mal. Que l’on soit la victime ou le bourreau, oui le mal existe, mais la question qui me préoccupe est qu’est-ce que l’on fait avec ?'' (tiré du texte). Je trouve très intéressant quand les artistes se posent des questions sur les dogmes judéo-chrétiens. Je me demande si le mal n'est pas finalement qu'une abscence de bonté, un vide, au lieu d'être issu d'une intention du mal, c'est-à-dire le bien comme geste, et le mal comme absence de geste de bien?
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