dimanche 16 mai 2010

Le point rouge: un film sur la quête de soi


Présenté avec sous-titres en français au Quartier-Latin


La quête de soi

Le point rouge, un très beau film sur la culpabilité, le sens de la vie et la quête de soi

Claude André

Aki Onodora a 21 ans. Étudiante, elle vit à Tokyo et semble avoir toute la vie devant elle. Mais une certaine tristesse voile son regard. Un jour, alors qu’elle rend visite à ses parents qui habitent en périphérie, sa mère lui montre, fière, un pot de prunes confites qui macèrent dans un placard. Mais c’est une boite qui retient l’attention de la jeune femme.

Après insistance, elle peut enfin mettre la main sur ce contenant qui l’obsède depuis l’enfance et ce qu’elle y découvre la conduira en Allemagne où elle rencontrera un adolescent rebelle et cynique ainsi que sa famille dont le paternel semble porter un lourd secret.

Évidemment, le spectateur découvrira rapidement ce dont il s’agit mais là n’est pas le propos principal de ce film à la fois très lent et très beau avec ses image zen malgré quelques maladresses sur le plan de la mise en scène.

Car au delà de l’énigme, cette histoire imaginée par réalisatrice Marie Miyayama, dont ce premier long métrage était à l’origine un projet de fin d’études, tourne autour de la quête de soi.

Comment vivre avec le deuil d’une famille que l’on n’a pas véritablement connu ? Comment se manifeste la résilience ? Peut-on faire la paix avec sa propre tragédie humaine ?

On en ressort ému avec cette folle une envie de téléphoner à nos proches pour leur dire combien on les aime. Parfois ils ne sont plus là pour répondre, hélas.

***1/2

2 commentaires:

Anne Campagna a dit…

ce film semble en effet soulever des questions très intéressantes sur le plan du développement personnel. J'attends avec impatience votre critique d'un autre film qui vient de sortir:
'Dans ses yeux', le cinéaste argentin Juan José Campanella

Anonyme a dit…

téléphoner à nos proches pour leur dire qu'on les aime? le secret de famille... je vous communique ce petit texte qui s'inscrit dans cette même thématique: je repasse devant le couvent ou tu ne seras plus jamais, et ton abscence creuse mon coeur mon esprit mon âme aussi puissamment que des coulées rouges qui auraient creusé le paysage de ma vie, dévasté par l'intensité de l'amour que tu m'a donné,un amour déraisonné aussi profond que la souffrance de ne pas avoir été aimé, tout semble normal autour du couvent ou tu t'étais cachée et pourtant tout semble auréolé d'un étrange mystère, d'un secret dont toi seule maman savait la profondeur,ce lourd secret qu'on ne doit jamais dire parce qu'il porte en lui trop, derrière la façade du couvent,tu en avais trop compris, ou es-tu? tu nous a laissé marqués au fer rouge, une marqueprofonde, qui jamais ne se cicatrisera, elle est là cachée dans mes cheveux et si quelqu'un la cherche elle y sera toujours.
http://www.youtube.com/watch?v=No8WPO5wujo